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ng>HARO SUR LES JEUX DE GRATTAGE ng>
n="center">
ng>ng>
n="center">
ng>
Alors que sortira le 3 septembre Mission Patrimoine(0), un jeu
de grattage voulu par le Président de la République pour restaurer les
monuments historiques en péril (1), la doxa du jeu pathologie
maladie se déchaine dans la presse contre ces loteries instantanées qui
pèsent 50 % des ventes de la Française des jeux
ng>
n="center">
ng>ng>
n="center">
n="center">
ng>Jean-Pierre G. MARTIGnOnI-HUTInng>
n="center">
Sociologue (Université Lumière, Lyon 2)
n="center">
ng>------ng>
ng>ng>
-
ng>
Dans un article publié dans Libération* la doxa du jeu
pathologie maladie
(le CHU de nantes, l’association parisienne SOS joueurs,
l’observatoire des jeux installé à BERCY
…) se déchaine contre les jeux de grattage et notamment contre Cash
500 000 euros, jeu « particulièrement addictif » selon
l’opinion subjective des addictologues *
ng>
Charlotte Belaich, Libération, 25 juillet 2018, pages 14,15 : «
Accros au grattage : à la FDJ, de l’huile sur le jeu )
ng>ng>
-
ng>
La Française des jeux (FDJ) qui finance le centre du jeu excessif
de nantes à hauteur de plusieurs millions d’euros, le réseau (
ng>
31 900 points de vente dont 21500 bureau de tabac)
ng>
qui commercialise ces petits tickets du bonheur,
apprécieront ces propos.
ng>
-
ng>
Stéphane Pallez, la PDG de la FDJ qui a construit un plan
stratégique FDJ 2020 en impliquant 200 salariés (2) et qui donne
également de l’argent à SOS joueurs, appréciera aussi d’autant que
cette minuscule association a réussi à faire prohiber Rapido, jeu « particulièrement addictif » selon l’opinion
subjective des addictologues
ng>
-
ng>
Pour la doxa du jeu pathologie maladie tous les jeux
de hasard et d’argent (JHA) sont « particulièrement addictifs », ce qui jette un doute
sérieux sur le sérieux scientifique de cette affirmation
ng>
ng>
. ( seul pour l’instant les paris sportifs n’ont pas (encore)
été décrétés « particulièrement addictifs ». La doxa
serait-elle démagogique face à une France championne du monde ?
Et pourtant les paris sportifs en ligne caracolent en tête des
paris sur internet : 2,5 milliards, +21 % (3 )
ng>
-
ng>
Ce fut d’abord la roulette et les jeux de casino, à cause du mythe
du joueur dostoïevskien et des travaux de Sigmund Freud sur cette
figure emblématique - mais épiphénonémique - du joueur qui se noie
dans le jeu par amour et/ou parce qu’il doit affronter les choses de la vie qu’il a du mal à assumer (écrire,
problèmes sexuels, rapport avec le père, la mère …) Selon Freud le
joueur comme l’auteur de l’Idiot ne chercherait pas à gagner mais à se punir par la perte ! Les joueurs gagnants mais aussi
les joueurs « masochistes » perdants apprécieront.
ng>
-
ng>
Cette doxa accusa ensuite l’invention de Charly FEY, les
machines à sous, d’être « particulièrement addictives » à
cause des petites musiques, des couleurs, du bruit de l’argent, de la sociabilité festive des casinos
ou il est facile d’engager la conversation, du côté
répétitif des slots, du bras phallique du bandit
« manchot » agité de manière compulsive par le
joueur… Là aussi Freud et sa fâcheuse tendance à pathologiser et à
sexualiser l’ensemble de nos pratiques n’est pas loin. L’onanisme
étant considéré comme l’addiction originelle, toute
pratique répétitive et passionnelle, toute recherche de plaisir (4) peut être considérée comme une addiction. Les
joueurs et les hédonistes non joueurs apprécieront d’autant que les
recherches en médecine préventive les plus récentes indiquent au
contraire que le plaisir permet par exemple de lutter
contre le vieillissement et constitue un excellent bouclier anti
âge.(5)
ng>
-
ng>
En 2010, après Rapido sacrifié sur l’autel de la doxa
comme nous l’avons vu par SOS joueurs et deux députés, ce fut le
tour des jeux nouvellement autorisés sur internet et régulés par
l’ARJEL d’être - pour les addictologues et les associations antijeu
qui n’avaient fait aucune étude - particulièrement addictives pour des raisons inverses que
celles citées précédemment. Le joueur désocialisé, seul chez lui
devant son ordinateur qui flambe en ligne H24 au poker cash game ou dans les paris sportifs et hippiques, allait
forcément tomber dans l’addiction. Là aussi le fait que la doxa donne, selon le jeu, des explications totalement
contradictoires jette un doute sur le sérieux scientifique de ces
affirmations et prouve que la « maladie du jeu », introduite par la
psychiatrie américaine dans le DSM* en 1980 pour en faire un
business, a toutes les caractéristiques d’une usine à gaz… sur
laquelle lorgne désormais l’industrie pharmaceutique, la sœur « incestueuse » de la doxa. Un toxicologue
d’Helsinki teste depuis janvier sur des joueurs cobayes un
vaporisateur contenant du naloxone - un traitement des overdoses
aux opiacés - pour mesurer son efficacité contre la dépendance au
jeu.(6) Mais pour l’instant, comble de l’absurde, ces apprentis
sorciers n’ont réussi qu’une chose : déclencher chez des patients
atteints de troubles neurologiques l’addiction aux jeux d’argent en
prescrivant du Sifrol ! (7)
ng>
-
ng>
* La bible de la psychiatrie américaine le DSM a été très vite
contestée comme outil de contrôle social notamment par Paul Caplan
psychologue à l’Université de Toronto (8) et ensuite par un grand
nombre de chercheurs, y compris certains qui avaient participé à sa
rédaction «Selon une étude de l’université du Michigan la
moitié de la population américaine peut être considéré comme
mentalement malade si on sent tient à une interprétation
stricte du DSM. Ce qui jette un sérieux doute sur la pertinence
d’un tel manuel
« (9)… sauf bien entendu si on se situe dans la perspective
commerciale d’un business juteux
ng>
ng>ng>
-
ng>
Il était logique que cette doxa sans scrupule
(et tous ceux qui exploitent le business du jeu compulsif )
s’en prennent aux jeux de grattage pour continuer à faire
fonctionner cette usine gourmande en subventions ou par
posture idéologique et moraliste, au moment où le Président de la
République a lancé « politiquement » Mission Patrimoine (un jeu de
grattage à 15 euros) avant que la FDJ ne le lance « commercialement
» le 3 septembre.
ng>
-
ng>
Plus grave dans cet article -
publié un samedi en plus le jour du marché, le jour où les
français font souvent leur marché… et leurs jeux -
dans un grand quotidien national sur une double page, JM Costes,
directeur de l’observatoire des jeux installé à BERCY :
ng>
-
ng>1= critique vertement l’État Croupierng>
-
ng>
2 = affirme
(à partir de quelques questions auto administrées contestables
incluses dans un questionnaire santé)
qu’il y « aurait 1 250 000 joueurs excessifs… ou à risque modéré. Le fait que la doxa donne une définition du
joueur pathologique à géométrie variable jette un doute sur la
réalité épidémiologique de cette maladie, tant il est vrai que
tous les gens bien portants peuvent toujours tombés malades et
que personne ne pourra jamais prouver le contraire.
Trop long pour JM Costes très colère dans le Parisien week-end
(10)qui trépigne et accuse…les joueurs :
« le joueur ne reconnaît pas sa maladie « « le recours aux
soins est rare »
. Heureusement le responsable de l’ODJ ne propose pas pour
l’instant d’hospitaliser manu militari les 1 250 000 joueurs
pathologiques
ng>
-
ng>
3 = souligne qu’il est contre la privatisation partielle de la FDJ
souhaitée par Emmanuel Macron et Bruno Lemaire
ng>
-
ng>
4 = envisage de limiter voire d’interdire la publicité pour les
jeux, notamment celle diffusée par la FDJ.
ng>
-
ng>
5 = souhaite qu’il y ait moins de tickets gagnants au jeu Cash 500
000 euros pour le rendre moins addictogène, ce qui entrainerait une
baisse drastique du TRJ* (Taux de Retour au Joueur). Les joueurs
qui souhaitent le contraire apprécieront cette collusion objective
entre la doxa et la FDJ qui rêve d’un TRJ à zéro % même si
cette Vieille Dame raisonnable sait bien que ce rêve relève d’un
fantasme prohibitionniste qui verrait disparaître provisoirement les joueurs addicts* mais dans le même
temps verrait disparaître définitivement l’industrie
légale des JHA.
*Les espaces de jeu clandestins seront toujours là pour
accueillir les joueurs
ng>
-
ng>
*6 : Il faut savoir que JM Costes a réalisé une soi-disant
étude scientifique sur « TRJ/ addiction ». Comme il n’a pu
prouver la causalité de cette corrélation et n’a pu démontrer
qu’un TRJ élevé était facteur d’addiction, rusé il a
conclu son étude par une pirouette intellectuelle qui constitue
un mensonge scientifique, une aberration épistémologique.
Citons Jean Michel COSTES qui à l’époque était secrétaire
général de l’Observatoire des jeux et Charles Coppolani son
Président (et qui donc avait forcément donné son aval à cette
publication)
ng>
ng>ng>
ng>« La littérature scientifique - ng>
ng>
nous dit Jean-Michel COSTES -
n’apporte pas de preuves définitives sur le lien existant entre TRJ
élevé et addiction, non parce que ce lien est inexistant mais parce
que sa mise en évidence est très difficile, voire impossible à
démontrer sur le plan méthodologique. L’argument de l’absence de
démonstration scientifique formelle ne permet pas néanmoins de
remettre en cause la possible existence de ce lien. » !!!!!*
ng>
(
JM Costes « Taux de retour au joueur, addiction et blanchiment »,
publication de l’Observatoire des jeux mai 2012.)
* c’est nous qui ajoutons ces 5 points d’exclamation qui sont des
points de consternation. Face à l’absurdité de tels propos, publiés sur
le site du Ministère de l’Économie, une seule conclusion s’impose : ng>REDUCTIO AD ABSURDUM*ng>
ng>
* Expression latine à propos d’une personne qui conduit un
raisonnement jusqu’à ses plus extrêmes conséquences, y compris
absurdes et contradictoires, en allant jusqu’à démontrer la
fausseté, voire la ridicule inconsistance, des hypothèses sur
lesquelles il repose.
ng>
n="center">
-------------------------------
n="center">
ng>
La journaliste de Libération
a écouté la musique qu’elle souhaitait entendre ? celle jouée par
la doxa du jeu pathologie maladie… m
ais les fausses notes de cette berceuse sont nombreuses.
ng>
Le quotidien Libération a consacré un article (11) aux jeux de grattage de
la Française des jeux (FDJ) Certes, on pourrait s’étonner que la
journaliste de Libé ( Charlotte Belaich,) ne cite que des addictologues,
des psychologues, des psychiatres, d’anciens joueurs repentis reconvertis
dans le business du jeu compulsif, ou des associations rigoristes
anti jeu telle SOS joueurs, financée par la FDJ mais qui a refusé de dire à
le journaliste combien l’opérateur lui versait d’argent chaque année et
combien au total cette micro-association avait reçu de subventions depuis
17 ans.
(La FDJ finance SOS joueurs depuis 2001 ! une sorte de rente viagère).
Cu
rieux ce manque de transparence quand on a rien à se reprocher. Ce silence
cacherait-il un conflit d’intérêt ?
Certains spécialistes du jeu ont d’ailleurs condamné le manque
d’objectivité de Charlotte Belaich (12) qui, dans cet article, instruit un
procès à charge contre les jeux de grattage et notamment contre Cash 500
000 euros, un jeu qui « serait » particulièrement addictif selon
ces addictologues. Charlotte Belaich aurait pu, par soucis d’équilibre,
interroger la PDG de la FDJ Stéphane Pallez, très heureuse elle du succès
des loteries instantanées et qui sortira le 3 septembre prochain un nouveau
jeu de grattage original - Mission Patrimoine - pour restaurer les
monuments historiques.
(D’un très grand format , 20,3 cm de hauteur, 15, 2 de large, ce jeu
coutera c’est une première 15 euros et sera commercialisé chez les 30
800 détaillants FDJ ( bars tabacs presse le plus souvent mais également
boulangeries, stations-services, des fleuristes…). Le gain maximal -
1,5 millions d’euros - sera le plus gros gain jamais offert au grattage
dans une loterie instantanée. Au total ce jeu distribuera 6 lots à 1,5
millions d’euros… quand les I2 millions de tickets fabriqués aux ETUn
auront été vendus)
La journaliste du quotidien longtemps dirigé par Serge July aurait pu
également questionner Cyril Fontaine responsable produit de l’opérateur de
Boulogne qui connaît son affaire ou questionner les équipes de la FDJ qui
conçoivent illico* - mais en travaillant beaucoup - ces petits
tickets qui apportent un grand bonheur aux gagnants petits ou grands
( * Illiko est la marque ombrelle de tous les jeux de grattage de la
FDJ. Elle fait référence au fait qu’on peut gagner rapidement
simplement en grattant un petit bout de carton avec son ongle, une
pièce de monnaie ou avec un onglet en plastique mis à disposition des
joueurs dans les espaces FDJ - et au fait qu’on est payé cash sur le
lieu de vente. Quand elle a installé cette marque, la FDJ s’est inspiré
du slogan du jeu de grattage Banco resté dans la mémoire ludique des
joueurs : Banco ça banque illico !) (13)
nous avons souvent analysé (notes 14 à 18) ces jeux de grattages hauts en
couleur ou les symboliques sont nombreuses. On s’aperçoit qu’un gros
travail est réalisé en amont par la FDJ qui connaît bien ses clients
joueurs. Mieux, l’opérateur de loteries est souvent proche sociologiquement
des préoccupations des Français, de leurs attentes, craintes, croyances,
superstitions, difficultés, espoirs…
n="center">
ng>
La journaliste de Libération n’a voulu voir les jeux de grattage qu’à
travers le petit bout de la lorgnette pathologique : l’horizon ludique
ne pouvait être qu’une oraison funèbre
ng>
Mais la journaliste du quotidien relancé par Jean-Paul Sartre a voulu voir
ce fait de société que représente les JHA, et notamment ici les loteries
instantanées, par le petit bout de la lorgnette pathologique, sans
savoir par exemple que la notion
d’addiction sans substance ( ce qui serait le cas des jeux d’argent)
est un concept très controversé dans la communauté scientifique
internationale, y compris au sein des addictologues. Elle n’a pas souhaité
comprendre cette pratique ludique et a orienté son article uniquement sur
la soi-disant addiction aux jeux. Le titre ne trompe pas :accros au grattage. La messe était dite dès le départ et l’horizon ludique ne pouvait être qu’une oraison funèbre. On sent
bien que Charlotte Belaich était déjà convaincue avant même d’écrire son
article que les loteries instantanées constituent à n’en pas douter une affreuse drogue qu’il faudrait peut-être même prohiber. Au
final, cette contribution donne l’impression que la journaliste de
Libération a écouté la musique qu’elle souhaitait entendre ?
n="center">
ng>
« De manière philosophique il y a un vrai problème «
ng>
ng>
d’être financé par la FDJ affirme une psychologue anonyme du centre du
jeu excessif de nantes…financé par la FDJ
ng>
Mais les fausses notes sont nombreuses. A trop vouloir dérouler la
partition aux addictologues, aux psychologues, aux associations anti jeu, à
l’observatoire des jeux ( dirigé par l’ancien responsable de l’observatoire
des drogues tout un symbole) cet article dévoile les
contractions, conflits d’intérêts, vues liberticides de la doxa du
jeu pathologie maladie, notamment en ce qui concerne les jeux de grattage
et Cash 500 000 euros. C’est ce qui rend cette contribution intéressante au
final, malgré son orientation originelle subjective et son manque de
pluralité.
Ainsi Charlotte ng> ng>Belaich cite des statistiques fournies
par l’ODJ (installée à Bercy), ou celles mystérieuses de l’association SOS
Joueurs connue pour sa transparence (sic). Mais dans le même temps elle
ajoute
: « Le conflit d’intérêt persiste et explique le doute sur la fiabilité
des chiffres. Car l’État régule mais finance également la recherche et
le soin quand ce n’est pas directement la FDJ qui s’en charge »
Pertinente dans cette remarque Charlotte ng> ng>Belaich n’en
n’est pas moins contradictoire. Car en citant ces chiffres « non fiables »
base de son papier, elle les confortent tombant dans le piège de la fake news. Ces statistiques seront certainement cités en
septembre par les médias quand on parlerarégulation, privatisation, loto du patrimoine… Pire, sombrant dans le syndrome du Perroquet quelques hommes politiques ne manqueront
pas de les reprendre au Parlement ou au Sénat, oubliant probablement de
préciser « ce doute » sur la fiabilité et la scientificité de ces
chiffres.
nous avons déjà parlé de l’argent versé par la FDJ à SOS joueurs, mais
c’est dérisoire par rapport aux millions que reçoit le CHU de nantes. Mais
là également la journaliste de Libé n’ a pu connaître le montant du chèque.
Curieux ce manque de transparence quand on a rien à se reprocher. Ce
silence cacherait-il un conflit d’intérêt ?
Par contre nous en saurons davantage sur les conséquences scientifiques de
ce financement à travers les propos d’une psychologue qui réalise des
études au centre du jeu excessif dirigé par Jean Luc Vénisse à nantes. Elle
reconnaît d’un ton badin : « de manière philosophique il y a un vrai problème « ( d’être
financé par la FDJ).
mais dans les faits, dans mon travail, je n’ai aucun lien avec la FDJ,
ils n’interviennent pas dans mon travail. »
nous voilà rassurés. La sociologie rend paranoïaque. nous pensions que
Stéphane Pallez et Monsieur Bovero ( monsieur jeu responsable à la FDJ) venaient chaque jour à nantes
pour contrôler , surveiller, suggérer, censurer !
n="center">
ng>
Marc Valleur ( Marmottan) : « il y a des BIAIS dans les recherches » ( qu’effectuent le
centre du jeu excessif de nantes),
ng>
Cette psychologue, payée par la Française des Jeux ( qui curieusement ne
donne pas son nom ) prend les lecteurs pour des naïfs. Bien entendu les
conséquences du conflit d’intérêts qu’entraine ce financement sont plus
complexes et se situe ( outre l’aspect éthique et déontologiques) sur le
registre de la scientificité et de l’épistémologie de la recherche. Ce
n’est pas un débat « philosophique » anodin sur le sexe des Anges comme
semble le penser cette chercheuse indépendante. Ce qu’explique
très bien quelques lignes plus loin Marc Valleur, le Pape de l’addiction
qu’on ne présente plus :
« je pense que les études (du CHU de nantes) sont correctes mais
consciemment inconsciemment, il y a des BIAIS dans les recherches
( qu’effectuent le centre du jeu excessif de nantes),
dans ce sur quoi on met l’accent, ( et également ) une forme
d’inquiétude sur des prises de position qui seraient trop dures envers
les opérateurs
» notamment ici la FDJ, principal financeur du centre du jeu excessif de
nantes crée de tout de pièce par Jean Luc Vénisse en pleine expertise
InSERM… avec les millions versés par la Française Des Jeux.
nous avons raconté dans un précèdent article. (19) la petite histoire de ce
scandale nous nous contenterons ici de le résumer : A l’époque ng>Jeanne Étiembleng> (directrice de l’expertise et depuis
quelques mois Présidente de l’ODJ !) loin de dénoncer ce conflit d’intérêt
incompatible avec le fait de participer à une expertise, a félicité
publiquement le « coupable », l’expert indépendant ng>Jean Luc Vénisseng> bénéficiaire de cette manne. Fine
psychologue, rusée, Madame Étiemble a ensuite calmé les autres
experts… à la parisienne…en distribuant des chocolats. Addicts
nous sommes tous sont tombés dans le panneau. En réalité notre soumission à l’autorité, notre politesse, notre côté province,
notre peur du scandale, notre surprise face à autant d’impunité - ils se croient tout permis et ils se permettent tout - a eu
raison de notre raison.
n="center">
------
Retour aux propos de Marc Valleur. Comme cela est dit « avec diplomatie* » par le patron de Marmottan… mais comme ça
fait mal.
-
études « correctes » du CHU de nantes mais « BIAIS » « inconscients »… »conscients » dans les recherches
-
« prises de position »
qui seraient « trop dures » envers les opérateurs qui entraine
des « formes d’inquiétude » chez ces pauvres psychologues
grassement financés par la FDJ
* Il faut dire que le diplomate Marc Valleur colloque parfois à
nantes et invite en retour les spécialistes du jeu pathologique de nantes à
venir plancher à Marmottan. néanmoins ce vieux briscard de l’addiction qu’est Marc Valleur - qui a reçu
la Légion d’honneur des mains d’Éric Woerth quand celui-ci avait en charge
le dossier jeu - confirme ici qu’il connaît parfaitement la notion de
conflits d’intérêt et ses conséquences. On objectera cependant au Docteur
Valleur qu’il se plante un peu
car quand une étude comporte « des biais » elle ne saurait être valide
scientifiquement,
d’autant que les biais signalés ne sont pas du pipi de chat. Ils sont la
conséquence direct du financement qui relie la FDJ au CHU de nantes .
n="center">
ng>Une minuscule association parisienne prohibe Rapidong>
Il y a donc du lourd dans cet article. On a même l’impression que Charlotte
Belaich a interrogé d’autres spécialistes du jeu qui dénoncent
scientifiquement cette doxa du jeu pathologie maladie mais que, par manque
de place, elles n’a pu les citer mais à tenue compte de leurs analyses. En
ce sens que cette contribution est pertinente malgré son manque de
pluralité mais il faut connaître le dossier et savoir lire entre les
lignes.
Espérons que Stéphane Pallez lise cet article. La successeuse* de
Christophe Blanchard Dignac
(* Madame Pallez tient beaucoup à la féminisation sémantique et se bat
pour la parité)
qui finance SOS JOUEURS sera heureuse d’apprendre que cette association
déteste les jeux de grattage qui représentent 50 % des ventes de son
entreprise et notamment Cash 500 000 euros qui a rapporté 2,4 milliards à
l’opérateur historique en 2017. Mais comme Cash « pose des problèmes » SOS
joueurs propose une nouvelle mesure très liberticide(20) : identifier les
30 millions joueurs de la FDJ pour les contrôler, les surveiller, les
empêcher de rejouer, de jouer gros jeu… Et pourquoi pas un fichier spécial d’interdits de jeu spécifique à cette loterie. Au royaume de
l’absurde liberticide toutes les solutions sont possibles.
Certes Stéphane Pallez - même si stratégiquement elle ne le dira jamais -
ne prend sans doute pas au sérieux les cris d’orfraies passagers d’une
petite association parisienne. Rappelons lui cependant que SOS joueurs a
réussi le tour de force de faire interdire Rapido, sacrifié sur l’hôtel de la doxa du jeu pathologie maladie, avec il
est vrai la complicité de quelques députés rigoristes sans lesquels cette
prohibition n’aurait pas été possible, avec il est vrai le soutien d’une
partie des médias qui percevaient Rapido - comme ils ont perçu les machines
à sous sous la plume zolienne de Serge Daney : comme un nouvel assommoir contemporaine. Qu’une petite association
- au demeurant historique et très respectable mais dont l’unique travail
devrait être d’aider les joueurs et la famille entourage - puisse à ce
point influer et/ou intervenir sur la Politique des Jeux de la FDJ laisse
pantois.
n="center">
ng>
Que faut-il faire Monsieur le Président de l’Observatoire des jeux pour
résoudre le problème, interdire la publicité sur les jeux d’argent ?
ng>
Espérons également que la tutelle de BERCY, et le haut fonctionnaire qui
fait la liaison entre Bercy et la FDJ et possède son bureau au siège de la
FDJ, lisent cet article. Ils apprendront tout le mal que JM Costes (
directeur de l’Observatoire des jeux) a pour les jeux de la FDJ en général
et pour les jeux de grattage en particulier, depuis son bureau installé à
BERCY. JM Costes a soi-disant compté les joueurs excessifs en glissant
quelques questions dans un questionnaire de santé auto administré. C’est
dire le sérieux de la méthode scientifique utilisée. Pour savoir si un
joueur est pathologique il suffit de lui demander. Résultat 250 000 joueurs
addicts ( dont 40% aux jeux de loterie). C’est peu me direz-vous pour 30
millions de joueurs, qu’à cela ne tienne JM Costes a agrandi l’usine à gaz
du jeu pathologie maladie. Il y aurait selon lui 1 million de joueurs à «
risque modéré » (dont 60 % aux jeux de loterie) C’est le principe même de
l’usine à gaz , on multiplie les tuyauteries pour avoir toujours un moyen
de pression - un moyen de chantage - quelque soient les résultats des
études
Bercy apprendra également dans cet article que le directeur de
l’observatoire des jeux :
· n’aime pas l’État Croupier et donc le critique… en enfonçant des portes
ouvertes : « L’État fixe les règles et gagne tout le temps »
· n’aime pas la publicité sur les jeux notamment celle de la FDJ :
« que voulez-vous faire en terme de prévention quand il y a une telle
publicité. Ce n’est pas en disant
attention jouez comporte des risques, qu’on résout le problème ».
Alors que faut-il faire Monsieur Costes pour résoudre le problème,
interdire la publicité sur les jeux d’argent dont la FDJ est friande ?
qu’en pense Stéphane Pallez ? Là aussi on voit bien que les propositions de
Costes relève d’un sens commun réducteur des plus primaires, anti
scientifique, anti sociologique, anti culturel, anti culture ludique
Française. Le riche patrimoine ludique français est nié. Si l’homme joue
c’est à cause de la publicité sur les jeux.
n="center">
------
Bruno Lemaire, qui planche depuis des mois sur le dossier Française des
jeux qui sera étudié par les parlementaires en septembre, sera également
heureux d’apprendre que JM Costes ne veut pas qu’on privatise la FDJ. Alors
que des sociologues et de nombreux observateurs s’interrogent légitimement
sur cette privatisation en pesant le pour et le contre (21) JM
Costes sait lui qu’il ne faut pas privatiser la FDJ car « avec la privatisation ce sera le règne du chiffre d’affaire »
Par posture idéologique ce responsable oublie volontairement que la FDJ a
surperformé son chiffre d’affaire depuis 20 ans, pour atteindre plus de 15
milliards d’euros en 2017, alors qu’elle n’est pas dans le giron privé.
Autre approximation de cet addictologue favorable aux salles de shoot mais
très remonté contre les jeux d’argent :
« l’expérience montre que privatiser c’est faire baisser la régulation
»
Les 200 casinos français apprécieront la luminosité de cette
analyse. Tous gérés par des intérêts privés, les casinos de l’hexagone sont
les entreprises commerciales les plus régulés et les plus contrôlés de
France.
n="center">
ng>
Mesdames et messieurs les députés et sénateurs, notre pays a une belle
tradition ludique, la Politique Des Jeux de la France ne saurait être
prise en otage indéfiniment par la doxa du jeu pathologie
maladie
ng>
Au-delà de cette petite polémique qui n’est pas une « affaire d’État » mais
qui fait sens, nous réitèrerons notre souhait que le débat nécessaire sur
les jeux d’argent et la Politique des jeux de la France ne soit
pas confisqué par la doxa du jeu pathologie maladie et ses réseaux, même si elle est en odeur de sainteté dans les médias
( c’est vendeur de parler d’addiction au jeu comme l’a encore prouvé la
presse lors de la sortie du film « Joueurs » de Marie Monge le 4
juillet (22 )
C’est à la représentation nationale, profondément remaniée depuis les
dernières élections, de convoquer des États Généraux du gambling
comme nous l’avons proposé (23) et de débattre de cette politique qui – de
notre point de vue de sociologue - a fait la part trop belle jusqu'à
présent aux mesures liberticides et à cette doxa qui propose d’en
rajouter une couche en matière sanitaire et règlementaire sans trop se
soucier des conséquences économiques des trois filières, des recettes
fiscales de Bercy et des communes, du fond ludique qui aide le sport etc…
et qui pour défendre ses intérêts s’assoit sur la culture ludique nationale
notamment celle des catégories populaires
La France doit profiter du lancement d’un Loto du Patrimoine et de Mission
Patrimoine (24) en septembre, du débat qu’il y a aura dans le même temps au
Palais Bourbon sur la privatisation partielle de la FDJ et sur la
régulation
( création d’un Autorité de régulation unique et indépendante
préconisée par la Cour des Comptes - l’ ARJAH - qui ne saurait être
l’ARJEL contrairement à ce que propose la députée REM Olga Givernet
(25) L’ARJEL est une autorité jeune qui a uniquement de l’expérience et
de la compétence en matière de jeux en ligne et qui doit conserver
cette spécificité )
pour mettre en œuvre une Politique Des Jeux nationale qui ne saurait être
prise en otage par la doxa du jeu pathologie maladie, par un
Observatoire des jeux dominé par cette doxa (et qui sort en permanence de
son rôle d’observatoire) ou par une association qui fait du chantage à la
subvention en instrumentalisant les statistiques qu’elle produit.
notre pays a une belle tradition ludique (26) profondément ancrée
dans nos territoires, nos stations ( balnéaire et thermales), nos
grandes villes, nos communes, nos villages, nos quartiers, nos hippodromes,
nos casinos, nos bureaux de tabac, nos Bar/PMU… Elle a une exception
ludique inscrite dans son histoire. Ce précieux patrimoine économique,
culturel, social et immatériel doit être préservé, modernisé, développé
dans le cadre d’une politique des jeux ambitieuse, généreuse, solidaire qui
doit sortir du cercle vicieux néo-prohibitionniste dans lequel voudrait
l’enferment les addictologues, les idéologues, les associations rigoristes,
les associations familiales…qui proposeront toujours de nouvelles mesures
liberticides, sanitaires, réglementaires qui à terme ne peuvent que tuer la
poule aux œufs d’or.
Le jeu en vaut donc la chandelle pour l’État, pour les opérateurs et tous
ceux qui profitent de la manne ludique directement ou indirectement
(communes, sport, culture, personnels, métiers du jeu, hôtellerie,
restauration, artistes, artisans, commerçants, détaillants…) et pas
seulement pour les millions de sujets joueurs qui cotisent
volontairement à cet impôt citoyen et sont les uniques financeurs
de cette économie et devraient logiquement en être les principaux
codécideurs. Les débats qui auront lieu en septembre sur la régulation, la
privatisation partielle de la FDJ, le jeu des mineurs et la socialisation
ludique contemporaine, la loterie du patrimoine
(et la possibilité que la manne ludique soit davantage et exploitée au
service de l’intérêt général)…
doivent remettre au centre d’une politique des jeux nationale les joueurs
de la société civile, sans qui rien ne serait possible.
Les gamblers de toutes les générations peuvent donc
facilement s’approprier cette phrase du premier personnage de l’État glanée
dans la revue Rue Saint-Guillaume :
« s’il reste encore une liberté à notre génération c’est de dessiner
son propre avenir »( 27
) Sentence prémonitoire d’Emmanuel Macron, alors qu’il n’était pas encore
Président de la République, qui peut s’appliquer dans le domaine des jeux
de hasard et d’argent et dans de nombreux autres secteurs économiques. Car
s’il y a un domaine où le clivage traditionnel gauche/droite peut être
facilement dépassé c’est bien celui du gambling et du e.gambling,
tant il est vrai qu’une politique des jeux ambitieuse qui rapporterait des
devises à la France et exploiterait l’impôt ludique au service du bien commun ne saurait bien entendu
se substituée une politique sociale mais serait complémentaire à celle-ci.
Pour conclure sur ce terrain du politique comment ne pas rappeler cette
vieille joute verbale entre deux figures emblématiques - l’une du monde
politique, l’autre du monde casinotier - qui fait sens et conforte notre
analyse sur une union sacrée possible au profit de la cause ludique et
d’une politique des jeux nationale ambitieuse. Alain Bocquet (28 et
29)maire de St Amand Les Eaux, longtemps Président du groupe communiste à
l’Assemblée nationale a un jour déclaré qu’il n’aimait pas les casinos sauf celui implanté dans sa ville ;
ce à quoi Isidore Partouche (30)Président du groupe éponyme a répondu
qu’il n’aimait pas les communistes sauf ceux qui acceptent
l’implantation d’un casino dans leur ville.
ng>JP Martignoni, Lyon, aout 2018ng>
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----
ng>notes :ng>
(0)
:
( à paraître septembre 2018) JP Martignoni :
« Mission Patrimoine/ Loto du Patrimoine = L’impôt ludique au service
du bien commun : un choix politique »
( pages, notes, 3 annexes, septembre 2018)
1. Par exemple l’aqueduc du Gier ( Lamia Barbot : «
Rhone : l’aqueduc du Gier réhabilité grâce au Loto : construit entre le
1° et le II° siècle l’aqueduc romain a été retenu par la mission Bern
pour faire partie des I8 monuments qui seront réhabilités «
( Les Échos. Du 20 juin 2018)
2. Yann Le Galès : « Stéphane Pallez FDJ : ma responsabilité est de convaincre les salariés : Stéphane Pallez
explique comment elle change l’opérateur de jeux de hasard que le
gouvernement privatise « ( Lefigaro.fr, 2/7/2018)
3. « L’envolée des paris sportifs en ligne « ( Valeurs actuelles, 19
juillet 2018) Les paris sportifs ont connu une croissance de +21% en 2017,
contre 8% pour les paris hippiques et 1% seulement pour le poker. Charles
Coppolani ( Pdt de l’ARJEL) qui a toujours mise en avant la lutte contre
l’addiction, a introduit le loup dans la bergerie avec l’étude de
l’ODJ,ARJEL addiction/ jeux en ligne ; sans oublier les multiples études
sur l’addiction quand il était le Président de l’Observatoire des jeux (
voir le point 6 dans le chapeau introductif quand nous parlons de Costes et
de son. Étude TRJ et addiction) Charles Coppolani donc, interrogé par la
presse sur l’envolée des paris sportifs pendant la coupe du monde de foot,
découvre soudainement que les paris sportifs ont un côté «festif »..mieux
vaut tard que jamais.
4.
JP Martignoni : « TABAC…JEU…WHAT ELSE ? ET L’ADDICTIOn AUX FRAISES
TAGADA MESSIEURS LES ADDICTOLOGUES ?: :
après les paquets neutres, pourquoi pas les jeux de grattage neutres,
les bonbons neutres… ? Allez au bout de votre logique messieurs les
addictologues ! »
(12 pages, 41 notes, 3 annexes, novembre 2016) publié sur = lescasinos.org
du 16/11/2016,
5. Anne Laure Barret :
« le plaisir contre le vieillissement : (entretien avec) Frédéric
Salmann cardiologue et nutritionniste nous livre ses recettes pour
vivre plus longtemps, douche froides, chocolat noir, sexe….
»JEU*(JDD du 20 mars 2011)Dans cet interview le professeur
Salmann qui a sorti un livre (La vie et le temps : les nouveaux
boucliers anti âge, Flammarion, 2011)
précise :
« chez l’homme à partir de 12 éjaculations par mois le risque du cancer
de la prostate est réduit »*
c’est nous qui ajoutons JEU mais ce n’est pas une provocation : nos
multiples enquêtes de terrain et entretiens de joueurs nous invitent à très
sérieusement proposer au Ministère de la santé et à toutes les instances
qui multiplient les recherches sur jeu et addiction, de lancer une vaste
étude épidémiologique pour savoir si le jeu en général et les jeux d’argent
en particulier n’auraient pas au contraire des effets thérapeutiques.
6. Un vaporisateur nasal testé contre la dépendance aux jeux d’argent :
un pschitt dans les narines et l’envie de jouer disparaît , des
chercheurs finlandais ont lancé une étude pour mesurer l’efficacité
d’un vaporisateur nasal contre la dépendance aux jeux d’argent
( lescasinos.org du 13 janvier 2018 avec lapresse.ca/agence France presse)
7. « Rouen : une accro au jeu met en cause son neurologue
: le procès d’un neurologue a démarré à Rouen, une patiente l’accuse
d’avoir provoqué son addiction au jeu à cause d’un traitement trop fort
( au Sifrol)
» (lescasinos.org du 10 mars 2015avec 24matins.fr :Alexandra Fleurisson )
8.
Paula Caplan : « Comment ils décident ce qui est normal »
9.
Gilbert Charles « Les normes de l’anormalité : un manuel rédigé par des
psychiatres recense 300 « pathologies » attention sa lecture peut vous
rendre fou « ( L’express, 19/IO/I995 pages 46,47)
10.
Laurène Champalle : « Accros au jeu : quand rien ne va plus » ( Le
parisien aujourd’hui en France. Week-end, 29 juin 2018 page 25)
11.
Charlotte Belaich, « Accros au grattage : à la FDJ, de l’huile sur le jeu (Libération 25 juillet 2018 pages
14,15)
12.
JP Martignoni : Censure, jeu…Libération :( 11 pages, 7 notes
juillet 2018 )( publié sur casinos.org 26/7/2018)
13. JP Martignoni « Illiko ça banque illico ? :
la Française des jeux lance une nouvelle marque ombrelle - Illiko -
pour promouvoir ses jeux instantanés, fidéliser sa clientèle, trouver
de nouveaux joueurs
(mai 2012, 6 pages) publié sur : lescasinos.org du 2 mai 2012 ;magzweb.net
du 3 mai 20120 ; jeuenligne.ca du 2 mai 2012
14. JP Martignoni : « Apiculture ludique : la FDJ invite les
français à faire leur miel : « DU MIEL ET DES ABEILLES : Miel d’Or, nouveau jeu à gratter de la Française des jeux » (26
mai 2015, 4 pages, 13 notes, publié sur : casinos.org du 27/5/2015
15. JP Martignoni « nouveau Banco à 1 euro, RELAX MAX, RAOUL COOL… la rentrée ludique anti-stress de la Française des jeux » (5
pages, 15 notes, octobre 2015) publié sur lescasinos.org du 14 octobre
2015.
16. JP Martignoni « nouveau jeu de grattage de la FDJ pour les fêtes de fin
d’année : FAITES VOS JEUX AVEC « FAITES VOS VŒUX » (7 pages, 23
notes, décembre 2015) publié sur lescasinos.org du 28 décembre 2015
17. JP Martignoni « CASH » : la Française des jeux lance une nouvelle
formule de son jeu de grattage Cash 500 000 euros , un jeu au nom évocateur
sur la thématique de l’Argent Liquide et de l’Amérique mais sur fond de
crise économique( 3 pages, novembre 2011) magzweb.net du 16/11/2011)
18. JP Martignoni « 2012 AnnEE DE RICHESSE :
un nouveau jeu de grattage de la Française des jeux à la symbolique
forte par temps de crise
« (février 2012, 3 pages)
19.
JP Martignoni : Censure, jeu…Libération :( 11 pages, 7 notes
juillet 2018 )( publié sur casinos.org 26/7/2018)
20. JP Martignoni : « Identifier les joueurs : une mesure
liberticide » publié sur : Casino Légal France (Jouer au casino en ligne
sur les sites agréés de jeux d'argent autorisés par la France )du 28/3/2017
; lescasinos.org du 28/3/2017;
21. JP Martignoni : « Privatisation de la Française des jeux :
pour ou contre ? » ( aout 2017, 19 pages, 6 annexes) ( publié sur
: lescasinos.org du 23 aout, casino légal France du 3/9/2017)
22. Les médias adorent parler du jeu mais quand ils parlent du jeu c’est
dans 90% des cas de jeu pathologique. Le cinéma également. Et bien entendu
le film de Marie Songe sorti en juillet - « Joueurs » - raconte l’histoire
d’un joueur accro joué par Tahar Rahim. Forcément l’acteur en rajoute une
couche et précise dans le parisien : « je suis de nature addictive »
(déclaration imprimé en gros caractères sur une page entière du magazine !!
) Heureusement qu’il a tourné ce film pour le découvrir. Et pour conclure
la grande messe d’un jeu forcément pathologique, Le Parisien multiplie les
rapprochements, les petites phrases, les titres racoleurs : « Rencontre
avec Tahar Rahim , l’acteur qui joue avec les limites « , « rencontre avec
un acteur dopé à l’adrénaline du défi » (article de Christian Monin dans Le
parisien aujourd’hui en France. Week-end, 29 juin 2018 Pages 18 - 23. Plus
couverture
23.
JP Martignoni : « Pour des États Généraux du gambling »(mars 2018,
6 pages, 6 notes, 3 annexes ) (publié sur : casinos.org 22/3/2018, casino
légal France du 23/3, Kuzéo - le comparateur des sites de jeux d’argent -
du 26/3) article envoyé aux députés et aux sénateurs »
Les députés suivants nous ont répondu : nicolas Dupont Aignan, député
de l’Essonne, non inscrit ; Emilie Cariou, députée de la Meuse,
République en Marche ; Marie Guévenoux , Député de l’Essonne,
République en Marche ; Emmanuel Maquet , député de la somme, les
républicains(17/4), ( qui indique qu’il a posé une question orale sur
la fiscalité des casinos ( hausse de la CSG) à Gérard Darmanin ministre
de l’action et des comptes publics le 21 février 2018. M. Maquet
souhaite « une simplification du modèle économique des casinos et une
libéralisation du jeu »
24.
Vincent Montgaillard : « Dans les secrets de Mission Patrimoine » (Le
parisien aujourd’hui en France, 31 mai 2018 , pages 8,9)
25.
« Bientôt une autorité indépendante et unique pour réguler les jeux
d’argent ? « ( cbanque.com avec l’AFP. 28 juin 2018)
26.
Claire Tervé : « les jeux d’argent : plus qu’une passion un rituel
français » (planet.fr , 12 février. 2016)
27.
Phrase d’Emmanuel Macron publiée dans Rue Saint Guillaume, revue de
l’association des sciences -po n°158, avril 2010 page 32
( interview E. Macron réalisée par Florence Maignan (PES81) Pierre
Oberkampf (MO7)
ng>28. ng>
« Alain Bocquet, 51 ans, président du groupe communiste. Orthodoxe à
l'Assemblée, pragmatique dans sa mairie de Saint-Amand-les-Eaux . Rouge
pluriel « (nicole Gauthier, Libération 3 mars 1998 )ng>ng>
29. « ASSEMBLÉE nATIOnALE. LE CHTI QUI A USÉ CInQ PRÉSIDEnT :Parlementaire
depuis 1978, le député communiste du nord Alain Bocquet quitte l’Assemblée
nationale mais poursuit le combat contre la fraude fiscale « ( 23 Février,
2017, Aurélien Soucheyre, L’Humanité)
30. « Biographie d’Isidore Partouche, fondateur du groupe éponyme »(9
juillet 2018
www.croupiers-en-direct.com
)
31. « GROUPE PARTOUCHE : T1 2018 : Progression de toutes les activités - CA
+3,7% à 114 M€ »(zone bourse 14/3/2018)
© jpg martignoni-hutin, sociologue, université Lumière, lyon II, centre max
weber(cmw) équipe TIPO, Lyon, FRAnCE, aout 2018