HARO SUR LES JEUX DE GRATTAGE 
	
	
	
		Alors que sortira le 3 septembre Mission Patrimoine(0), un jeu
		de grattage voulu par le Président de la République pour restaurer les
		monuments historiques en péril (1), la doxa du jeu pathologie
		maladie se déchaine dans la presse contre ces loteries instantanées qui
		pèsent 50 % des ventes de la Française des jeux
	
	
	
	Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN
	Sociologue (Université Lumière, Lyon 2)
	------
	
	- 
		
			Dans un article publié dans Libération* la doxa du jeu
			pathologie maladie
			
				(le CHU de Nantes, l’association parisienne SOS joueurs,
				l’observatoire des jeux installé à BERCY
			
			…) se déchaine contre les jeux de grattage et notamment contre Cash
			500 000 euros, jeu « particulièrement addictif » selon
			l’opinion subjective des addictologues *
		
		
			Charlotte Belaich, Libération, 25 juillet 2018, pages 14,15 : «
			Accros au grattage : à la FDJ, de l’huile sur le jeu )
		
		
	
- 
		
			La Française des jeux (FDJ) qui finance le centre du jeu excessif
			de Nantes à hauteur de plusieurs millions d’euros, le réseau (
		
		31 900 points de vente dont 21500 bureau de tabac)
		
			qui commercialise ces petits tickets du bonheur,
			apprécieront ces propos.
		
	
- 
		
			Stéphane Pallez, la PDG de la FDJ qui a construit un plan
			stratégique FDJ 2020 en impliquant 200 salariés (2) et qui donne
			également de l’argent à SOS joueurs, appréciera aussi d’autant que
cette minuscule association a réussi à faire prohiber Rapido,			jeu « particulièrement addictif » selon l’opinion
			subjective des addictologues
		
	
- 
		
			
				Pour la doxa du jeu pathologie maladie tous les jeux
de hasard et d’argent (JHA) sont				« particulièrement addictifs », ce qui jette un doute
				sérieux sur le sérieux scientifique de cette affirmation
			
		
		
			
				. ( seul pour l’instant les paris sportifs n’ont pas (encore)
				été décrétés « particulièrement addictifs ». La doxa
				serait-elle démagogique face à une France championne du monde ?
				Et pourtant les paris sportifs en ligne caracolent en tête des
				paris sur internet : 2,5 milliards, +21 % (3 )
			
		
	
- 
		
			Ce fut d’abord la roulette et les jeux de casino, à cause du mythe
			du joueur dostoïevskien et des travaux de Sigmund Freud sur cette
			figure emblématique - mais épiphénonémique - du joueur qui se noie
dans le jeu par amour et/ou parce qu’il doit affronter			les choses de la vie qu’il a du mal à assumer (écrire,
			problèmes sexuels, rapport avec le père, la mère …) Selon Freud le
joueur comme l’auteur de l’Idiot ne chercherait pas à gagner mais à			se punir par la perte ! Les joueurs gagnants mais aussi
			les joueurs « masochistes » perdants apprécieront.
		
	
- 
		
			Cette doxa accusa ensuite l’invention de Charly FEY, les
			machines à sous, d’être « particulièrement addictives » à
cause des petites musiques, des couleurs, du			bruit de l’argent, de la sociabilité festive des casinos
			ou il est facile d’engager la conversation, du côté
			répétitif des slots, du bras phallique du bandit
			« manchot » agité de manière compulsive par le
			joueur… Là aussi Freud et sa fâcheuse tendance à pathologiser et à
			sexualiser l’ensemble de nos pratiques n’est pas loin. L’onanisme
			étant considéré comme l’addiction originelle, toute
pratique répétitive et passionnelle, toute recherche de			plaisir (4) peut être considérée comme une addiction. Les
			joueurs et les hédonistes non joueurs apprécieront d’autant que les
			recherches en médecine préventive les plus récentes indiquent au
			contraire que le plaisir permet par exemple de lutter
			contre le vieillissement et constitue un excellent bouclier anti
			âge.(5)
		
	
- 
		
			En 2010, après Rapido sacrifié sur l’autel de la doxa
			comme nous l’avons vu par SOS joueurs et deux députés, ce fut le
			tour des jeux nouvellement autorisés sur internet et régulés par
			l’ARJEL d’être - pour les addictologues et les associations antijeu
qui n’avaient fait aucune étude -			particulièrement addictives pour des raisons inverses que
			celles citées précédemment. Le joueur désocialisé, seul chez lui
devant son ordinateur qui flambe en ligne H24 au poker			cash game ou dans les paris sportifs et hippiques, allait
forcément tomber dans l’addiction. Là aussi le fait que la			doxa donne, selon le jeu, des explications totalement
			contradictoires jette un doute sur le sérieux scientifique de ces
			affirmations et prouve que la « maladie du jeu », introduite par la
			psychiatrie américaine dans le DSM* en 1980 pour en faire un
			business, a toutes les caractéristiques d’une usine à gaz… sur
laquelle lorgne désormais l’industrie pharmaceutique,			la sœur « incestueuse » de la doxa. Un toxicologue
			d’Helsinki teste depuis janvier sur des joueurs cobayes un
			vaporisateur contenant du naloxone - un traitement des overdoses
			aux opiacés - pour mesurer son efficacité contre la dépendance au
			jeu.(6) Mais pour l’instant, comble de l’absurde, ces apprentis
			sorciers n’ont réussi qu’une chose : déclencher chez des patients
			atteints de troubles neurologiques l’addiction aux jeux d’argent en
			prescrivant du Sifrol ! (7)
		
	
- 
		
			* La bible de la psychiatrie américaine le DSM a été très vite
			contestée comme outil de contrôle social notamment par Paul Caplan
			psychologue à l’Université de Toronto (8) et ensuite par un grand
			nombre de chercheurs, y compris certains qui avaient participé à sa
			
				rédaction «Selon une étude de l’université du Michigan la
				moitié de la population américaine peut être considéré comme
				mentalement malade si on sent tient à une interprétation
				stricte du DSM. Ce qui jette un sérieux doute sur la pertinence
				d’un tel manuel
			
			« (9)… sauf bien entendu si on se situe dans la perspective
			commerciale d’un business juteux
		
	
	
	- 
		
			Il était logique que cette doxa sans scrupule
			
				(et tous ceux qui exploitent le business du jeu compulsif )
			
			s’en prennent aux jeux de grattage pour continuer à faire
			fonctionner cette usine gourmande en subventions ou par
			posture idéologique et moraliste, au moment où le Président de la
			République a lancé « politiquement » Mission Patrimoine (un jeu de
			grattage à 15 euros) avant que la FDJ ne le lance « commercialement
			» le 3 septembre.
		
	
- 
		
			Plus grave dans cet article -
			
				publié un samedi en plus le jour du marché, le jour où les
				français font souvent leur marché… et leurs jeux -
			
			dans un grand quotidien national sur une double page, JM Costes,
			directeur de l’observatoire des jeux installé à BERCY :
		
	
- 
		1= critique vertement l’État Croupier
	
- 
		
			2 = affirme
			
				(à partir de quelques questions auto administrées contestables
				incluses dans un questionnaire santé)
			
qu’il y « aurait 1 250 000 joueurs excessifs… ou à			risque modéré. Le fait que la doxa donne une définition du
			joueur pathologique à géométrie variable jette un doute sur la
			réalité épidémiologique de cette maladie, tant il est vrai que
			
				tous les gens bien portants peuvent toujours tombés malades et
				que personne ne pourra jamais prouver le contraire.
			
			Trop long pour JM Costes très colère dans le Parisien week-end
			(10)qui trépigne et accuse…les joueurs :
			
				« le joueur ne reconnaît pas sa maladie « « le recours aux
				soins est rare »
			
			. Heureusement le responsable de l’ODJ ne propose pas pour
			l’instant d’hospitaliser manu militari les 1 250 000 joueurs
			pathologiques
		
	
- 
		
			3 = souligne qu’il est contre la privatisation partielle de la FDJ
			souhaitée par Emmanuel Macron et Bruno Lemaire
		
	
- 
		
			4 = envisage de limiter voire d’interdire la publicité pour les
			jeux, notamment celle diffusée par la FDJ.
		
	
- 
		
			5 = souhaite qu’il y ait moins de tickets gagnants au jeu Cash 500
			000 euros pour le rendre moins addictogène, ce qui entrainerait une
			baisse drastique du TRJ* (Taux de Retour au Joueur). Les joueurs
			qui souhaitent le contraire apprécieront cette collusion objective
			entre la doxa et la FDJ qui rêve d’un TRJ à zéro % même si
			cette Vieille Dame raisonnable sait bien que ce rêve relève d’un
fantasme prohibitionniste qui verrait disparaître			provisoirement les joueurs addicts* mais dans le même
			temps verrait disparaître définitivement l’industrie
			légale des JHA.
			
				*Les espaces de jeu clandestins seront toujours là pour
				accueillir les joueurs
			
		
	
- 
		
			
				*6 : Il faut savoir que JM Costes a réalisé une soi-disant
				étude scientifique sur « TRJ/ addiction ». Comme il n’a pu
				prouver la causalité de cette corrélation et n’a pu démontrer
				qu’un TRJ élevé était facteur d’addiction, rusé il a
				conclu son étude par une pirouette intellectuelle qui constitue
				un mensonge scientifique, une aberration épistémologique.
				Citons Jean Michel COSTES qui à l’époque était secrétaire
				général de l’Observatoire des jeux et Charles Coppolani son
				Président (et qui donc avait forcément donné son aval à cette
				publication)
			
		
	
	
	« La littérature scientifique - 
	
		nous dit Jean-Michel COSTES -
		
			n’apporte pas de preuves définitives sur le lien existant entre TRJ
			élevé et addiction, non parce que ce lien est inexistant mais parce
			que sa mise en évidence est très difficile, voire impossible à
			démontrer sur le plan méthodologique. L’argument de l’absence de
			démonstration scientifique formelle ne permet pas néanmoins de
			remettre en cause la possible existence de ce lien. » !!!!!*
		
	
	( 
	
		JM Costes « Taux de retour au joueur, addiction et blanchiment »,
		publication de l’Observatoire des jeux mai 2012.)
	
	
	
		* c’est nous qui ajoutons ces 5 points d’exclamation qui sont des
		points de consternation. Face à l’absurdité de tels propos, publiés sur
le site du Ministère de l’Économie, une seule conclusion s’impose :		REDUCTIO AD ABSURDUM*
	
	
	
		
			* Expression latine à propos d’une personne qui conduit un
			raisonnement jusqu’à ses plus extrêmes conséquences, y compris
			absurdes et contradictoires, en allant jusqu’à démontrer la
			fausseté, voire la ridicule inconsistance, des hypothèses sur
			lesquelles il repose.
		
	
	
	-------------------------------
	
		La journaliste de Libération
		
			a écouté la musique qu’elle souhaitait entendre ? celle jouée par
			la doxa du jeu pathologie maladie… m
		
		ais les fausses notes de cette berceuse sont nombreuses.
	
	Le quotidien Libération a consacré un article (11) aux jeux de grattage de
	la Française des jeux (FDJ) Certes, on pourrait s’étonner que la
	journaliste de Libé ( Charlotte Belaich,) ne cite que des addictologues,
	des psychologues, des psychiatres, d’anciens joueurs repentis reconvertis
	dans le business du jeu compulsif, ou des associations rigoristes
	anti jeu telle SOS joueurs, financée par la FDJ mais qui a refusé de dire à
	le journaliste combien l’opérateur lui versait d’argent chaque année et
	combien au total cette micro-association avait reçu de subventions depuis
	17 ans.
	
		(La FDJ finance SOS joueurs depuis 2001 ! une sorte de rente viagère).
		Cu
	
	rieux ce manque de transparence quand on a rien à se reprocher. Ce silence
	cacherait-il un conflit d’intérêt ?
	Certains spécialistes du jeu ont d’ailleurs condamné le manque
	d’objectivité de Charlotte Belaich (12) qui, dans cet article, instruit un
	procès à charge contre les jeux de grattage et notamment contre Cash 500
	000 euros, un jeu qui « serait » particulièrement addictif selon
	ces addictologues. Charlotte Belaich aurait pu, par soucis d’équilibre,
	interroger la PDG de la FDJ Stéphane Pallez, très heureuse elle du succès
	des loteries instantanées et qui sortira le 3 septembre prochain un nouveau
	jeu de grattage original - Mission Patrimoine - pour restaurer les
	monuments historiques.
	
		(D’un très grand format , 20,3 cm de hauteur, 15, 2 de large, ce jeu
		coutera c’est une première 15 euros et sera commercialisé chez les 30
		800 détaillants FDJ ( bars tabacs presse le plus souvent mais également
		boulangeries, stations-services, des fleuristes…). Le gain maximal -
		1,5 millions d’euros - sera le plus gros gain jamais offert au grattage
		dans une loterie instantanée. Au total ce jeu distribuera 6 lots à 1,5
		millions d’euros… quand les I2 millions de tickets fabriqués aux ETUN
		auront été vendus)
	
	La journaliste du quotidien longtemps dirigé par Serge July aurait pu
	également questionner Cyril Fontaine responsable produit de l’opérateur de
	Boulogne qui connaît son affaire ou questionner les équipes de la FDJ qui
	conçoivent illico* - mais en travaillant beaucoup - ces petits
	tickets qui apportent un grand bonheur aux gagnants petits ou grands
	
		( * Illiko est la marque ombrelle de tous les jeux de grattage de la
		FDJ. Elle fait référence au fait qu’on peut gagner rapidement
		simplement en grattant un petit bout de carton avec son ongle, une
		pièce de monnaie ou avec un onglet en plastique mis à disposition des
		joueurs dans les espaces FDJ - et au fait qu’on est payé cash sur le
		lieu de vente. Quand elle a installé cette marque, la FDJ s’est inspiré
		du slogan du jeu de grattage Banco resté dans la mémoire ludique des
		joueurs : Banco ça banque illico !) (13)
	
	Nous avons souvent analysé (notes 14 à 18) ces jeux de grattages hauts en
	couleur ou les symboliques sont nombreuses. On s’aperçoit qu’un gros
	travail est réalisé en amont par la FDJ qui connaît bien ses clients
	joueurs. Mieux, l’opérateur de loteries est souvent proche sociologiquement
	des préoccupations des Français, de leurs attentes, craintes, croyances,
	superstitions, difficultés, espoirs…
	
		La journaliste de Libération n’a voulu voir les jeux de grattage qu’à
		travers le petit bout de la lorgnette pathologique : l’horizon ludique
		ne pouvait être qu’une oraison funèbre
	
	Mais la journaliste du quotidien relancé par Jean-Paul Sartre a voulu voir
	ce fait de société que représente les JHA, et notamment ici les loteries
	instantanées, par le petit bout de la lorgnette pathologique, sans
	savoir par exemple que la notion
	
		d’addiction sans substance ( ce qui serait le cas des jeux d’argent)
	
	est un concept très controversé dans la communauté scientifique
	internationale, y compris au sein des addictologues. Elle n’a pas souhaité
	comprendre cette pratique ludique et a orienté son article uniquement sur
la soi-disant addiction aux jeux. Le titre ne trompe pas :accros au grattage. La messe était dite dès le départ et	l’horizon ludique ne pouvait être qu’une oraison funèbre. On sent
	bien que Charlotte Belaich était déjà convaincue avant même d’écrire son
article que les loteries instantanées constituent à n’en pas douter	une affreuse drogue qu’il faudrait peut-être même prohiber. Au
	final, cette contribution donne l’impression que la journaliste de
	Libération a écouté la musique qu’elle souhaitait entendre ? 
	
	
		« De manière philosophique il y a un vrai problème «
	
	
		d’être financé par la FDJ affirme une psychologue anonyme du centre du
		jeu excessif de Nantes…financé par la FDJ
	
	 
	Mais les fausses notes sont nombreuses. A trop vouloir dérouler la
	partition aux addictologues, aux psychologues, aux associations anti jeu, à
	l’observatoire des jeux ( dirigé par l’ancien responsable de l’observatoire
	des drogues tout un symbole) cet article dévoile les
	contractions, conflits d’intérêts, vues liberticides de la doxa du
	jeu pathologie maladie, notamment en ce qui concerne les jeux de grattage
	et Cash 500 000 euros. C’est ce qui rend cette contribution intéressante au
	final, malgré son orientation originelle subjective et son manque de
	pluralité.
	Ainsi Charlotte  Belaich cite des statistiques fournies
	par l’ODJ (installée à Bercy), ou celles mystérieuses de l’association SOS
	joueurs connue pour sa transparence (sic). Mais dans le même temps elle
	ajoute
	
		: « Le conflit d’intérêt persiste et explique le doute sur la fiabilité
		des chiffres. Car l’État régule mais finance également la recherche et
		le soin quand ce n’est pas directement la FDJ qui s’en charge »
	
	Pertinente dans cette remarque Charlotte  Belaich n’en
	n’est pas moins contradictoire. Car en citant ces chiffres « non fiables »
base de son papier, elle les confortent tombant dans le piège de	la fake news. Ces statistiques seront certainement cités en
septembre par les médias quand on parlerarégulation, privatisation, loto du patrimoine… Pire, sombrant dans	le syndrome du Perroquet quelques hommes politiques ne manqueront
	pas de les reprendre au Parlement ou au Sénat, oubliant probablement de
	préciser « ce doute » sur la fiabilité et la scientificité de ces
	chiffres.
	Nous avons déjà parlé de l’argent versé par la FDJ à SOS joueurs, mais
	c’est dérisoire par rapport aux millions que reçoit le CHU de Nantes. Mais
	là également la journaliste de Libé n’ a pu connaître le montant du chèque.
	
		Curieux ce manque de transparence quand on a rien à se reprocher. Ce
		silence cacherait-il un conflit d’intérêt ?
	
	Par contre nous en saurons davantage sur les conséquences scientifiques de
	ce financement à travers les propos d’une psychologue qui réalise des
	études au centre du jeu excessif dirigé par Jean Luc Vénisse à Nantes. Elle
reconnaît d’un ton badin :	« de manière philosophique il y a un vrai problème « ( d’être
	financé par la FDJ).
	
		mais dans les faits, dans mon travail, je n’ai aucun lien avec la FDJ,
		ils n’interviennent pas dans mon travail. »
	
	Nous voilà rassurés. La sociologie rend paranoïaque. Nous pensions que
Stéphane Pallez et Monsieur Bovero	( monsieur jeu responsable à la FDJ) venaient chaque jour à Nantes
	pour contrôler , surveiller, suggérer, censurer !
	
Marc Valleur ( Marmottan) :		« il y a des BIAIS dans les recherches » ( qu’effectuent le
		centre du jeu excessif de Nantes),
	
	Cette psychologue, payée par la Française des Jeux ( qui curieusement ne
	donne pas son nom ) prend les lecteurs pour des naïfs. Bien entendu les
	conséquences du conflit d’intérêts qu’entraine ce financement sont plus
	complexes et se situe ( outre l’aspect éthique et déontologiques) sur le
	registre de la scientificité et de l’épistémologie de la recherche. Ce
	n’est pas un débat « philosophique » anodin sur le sexe des Anges comme
	semble le penser cette chercheuse indépendante. Ce qu’explique
	très bien quelques lignes plus loin Marc Valleur, le Pape de l’addiction
	qu’on ne présente plus :
	
		« je pense que les études (du CHU de Nantes) sont correctes mais
		consciemment inconsciemment, il y a des BIAIS dans les recherches
	
	( qu’effectuent le centre du jeu excessif de Nantes),
	
		dans ce sur quoi on met l’accent, ( et également ) une forme
		d’inquiétude sur des prises de position qui seraient trop dures envers
		les opérateurs
	
	» Notamment ici la FDJ, principal financeur du centre du jeu excessif de
	Nantes crée de tout de pièce par Jean Luc Vénisse en pleine expertise
	INSERM… avec les millions versés par la Française Des Jeux.
	Nous avons raconté dans un précèdent article. (19) la petite histoire de ce
scandale nous nous contenterons ici de le résumer : A l’époque	Jeanne Étiemble (directrice de l’expertise et depuis
	quelques mois Présidente de l’ODJ !) loin de dénoncer ce conflit d’intérêt
	incompatible avec le fait de participer à une expertise, a félicité
publiquement le « coupable », l’expert indépendant	Jean Luc Vénisse bénéficiaire de cette manne. Fine
	psychologue, rusée, Madame Étiemble a ensuite calmé les autres
	experts… à la parisienne…en distribuant des chocolats. Addicts 
nous sommes tous sont tombés dans le panneau. En réalité notre	soumission à l’autorité, notre politesse, notre côté province,
notre peur du scandale, notre surprise face à autant d’impunité	- ils se croient tout permis et ils se permettent tout - a eu
	raison de notre raison.
	------
Retour aux propos de Marc Valleur. Comme cela est dit	« avec diplomatie* » par le patron de Marmottan… mais comme ça
	fait mal.
	- 
études « correctes » du CHU de Nantes mais		« BIAIS » « inconscients »… »conscients » dans les recherches
	
- 
		« prises de position »
		qui seraient « trop dures » envers les opérateurs qui entraine
		des « formes d’inquiétude » chez ces pauvres psychologues
		grassement financés par la FDJ
	
	* Il faut dire que le diplomate Marc Valleur colloque parfois à
	Nantes et invite en retour les spécialistes du jeu pathologique de Nantes à
venir plancher à Marmottan. Néanmoins	ce vieux briscard de l’addiction qu’est Marc Valleur - qui a reçu
	la Légion d’honneur des mains d’Éric Woerth quand celui-ci avait en charge
	le dossier jeu - confirme ici qu’il connaît parfaitement la notion de
	conflits d’intérêt et ses conséquences. On objectera cependant au Docteur
	Valleur qu’il se plante un peu
	
		car quand une étude comporte « des biais » elle ne saurait être valide
		scientifiquement,
	
	d’autant que les biais signalés ne sont pas du pipi de chat. Ils sont la
conséquence direct du financement qui relie la FDJ au CHU de Nantes	.
	Une minuscule association parisienne prohibe Rapido
	Il y a donc du lourd dans cet article. On a même l’impression que Charlotte
	Belaich a interrogé d’autres spécialistes du jeu qui dénoncent
	scientifiquement cette doxa du jeu pathologie maladie mais que, par manque
	de place, elles n’a pu les citer mais à tenue compte de leurs analyses. En
	ce sens que cette contribution est pertinente malgré son manque de
	pluralité mais il faut connaître le dossier et savoir lire entre les
	lignes.
	Espérons que Stéphane Pallez lise cet article. La successeuse* de
	Christophe Blanchard Dignac
	
		(* Madame Pallez tient beaucoup à la féminisation sémantique et se bat
		pour la parité)
	
	qui finance SOS joueurs sera heureuse d’apprendre que cette association
	déteste les jeux de grattage qui représentent 50 % des ventes de son
	entreprise et notamment Cash 500 000 euros qui a rapporté 2,4 milliards à
	l’opérateur historique en 2017. Mais comme Cash « pose des problèmes » SOS
	joueurs propose une nouvelle mesure très liberticide(20) : identifier les
	30 millions joueurs de la FDJ pour les contrôler, les surveiller, les
empêcher de rejouer, de jouer gros jeu… Et pourquoi pas un fichier spécial	d’interdits de jeu spécifique à cette loterie. Au royaume de
	l’absurde liberticide toutes les solutions sont possibles.
	Certes Stéphane Pallez - même si stratégiquement elle ne le dira jamais -
	ne prend sans doute pas au sérieux les cris d’orfraies passagers d’une
	petite association parisienne. Rappelons lui cependant que SOS joueurs a
réussi le tour de force de faire interdire Rapido,	sacrifié sur l’hôtel de la doxa du jeu pathologie maladie, avec il
	est vrai la complicité de quelques députés rigoristes sans lesquels cette
	prohibition n’aurait pas été possible, avec il est vrai le soutien d’une
	partie des médias qui percevaient Rapido - comme ils ont perçu les machines
à sous sous la plume zolienne de Serge Daney :	comme un nouvel assommoir contemporaine. Qu’une petite association
	- au demeurant historique et très respectable mais dont l’unique travail
	devrait être d’aider les joueurs et la famille entourage - puisse à ce
	point influer et/ou intervenir sur la Politique des Jeux de la FDJ laisse
	pantois.
	
		Que faut-il faire Monsieur le Président de l’Observatoire des jeux pour
		résoudre le problème, interdire la publicité sur les jeux d’argent ?
	
	Espérons également que la tutelle de BERCY, et le haut fonctionnaire qui
	fait la liaison entre Bercy et la FDJ et possède son bureau au siège de la
	FDJ, lisent cet article. Ils apprendront tout le mal que JM Costes (
	directeur de l’Observatoire des jeux) a pour les jeux de la FDJ en général
	et pour les jeux de grattage en particulier, depuis son bureau installé à
	BERCY. JM Costes a soi-disant compté les joueurs excessifs en glissant
	quelques questions dans un questionnaire de santé auto administré. C’est
	dire le sérieux de la méthode scientifique utilisée. Pour savoir si un
	joueur est pathologique il suffit de lui demander. Résultat 250 000 joueurs
	addicts ( dont 40% aux jeux de loterie). C’est peu me direz-vous pour 30
	millions de joueurs, qu’à cela ne tienne JM Costes a agrandi l’usine à gaz
	du jeu pathologie maladie. Il y aurait selon lui 1 million de joueurs à «
	risque modéré » (dont 60 % aux jeux de loterie) C’est le principe même de
	l’usine à gaz , on multiplie les tuyauteries pour avoir toujours un moyen
	de pression - un moyen de chantage - quelque soient les résultats des
	études
	Bercy apprendra également dans cet article que le directeur de
	l’observatoire des jeux :
	· n’aime pas l’État Croupier et donc le critique… en enfonçant des portes
ouvertes : « L’État fixe les règles et gagne tout le temps »	
	· n’aime pas la publicité sur les jeux notamment celle de la FDJ :
	
		« que voulez-vous faire en terme de prévention quand il y a une telle
		publicité. Ce n’est pas en disant
	
	attention jouez comporte des risques, qu’on résout le problème ». 
	Alors que faut-il faire Monsieur Costes pour résoudre le problème,
	interdire la publicité sur les jeux d’argent dont la FDJ est friande ?
	qu’en pense Stéphane Pallez ? Là aussi on voit bien que les propositions de
	Costes relève d’un sens commun réducteur des plus primaires, anti
	scientifique, anti sociologique, anti culturel, anti culture ludique
	Française. Le riche patrimoine ludique français est nié. Si l’homme joue
	c’est à cause de la publicité sur les jeux.
	------
	Bruno Lemaire, qui planche depuis des mois sur le dossier Française des
	jeux qui sera étudié par les parlementaires en septembre, sera également
	heureux d’apprendre que JM Costes ne veut pas qu’on privatise la FDJ. Alors
	que des sociologues et de nombreux observateurs s’interrogent légitimement
	sur cette privatisation en pesant le pour et le contre (21) JM
Costes sait lui qu’il ne faut pas privatiser la FDJ car	« avec la privatisation ce sera le règne du chiffre d’affaire »
	Par posture idéologique ce responsable oublie volontairement que la FDJ a
	surperformé son chiffre d’affaire depuis 20 ans, pour atteindre plus de 15
	milliards d’euros en 2017, alors qu’elle n’est pas dans le giron privé.
	Autre approximation de cet addictologue favorable aux salles de shoot mais
	très remonté contre les jeux d’argent :
	
		« l’expérience montre que privatiser c’est faire baisser la régulation
		»
	
	Les 200 casinos français apprécieront la luminosité de cette
	analyse. Tous gérés par des intérêts privés, les casinos de l’hexagone sont
	les entreprises commerciales les plus régulés et les plus contrôlés de
	France.
	
		Mesdames et messieurs les députés et sénateurs, notre pays a une belle
		tradition ludique, la Politique Des Jeux de la France ne saurait être
		prise en otage indéfiniment par la doxa du jeu pathologie
		maladie
	
	Au-delà de cette petite polémique qui n’est pas une « affaire d’État » mais
	qui fait sens, nous réitèrerons notre souhait que le débat nécessaire sur
	les jeux d’argent et la Politique des jeux de la France ne soit
pas confisqué par la doxa du jeu pathologie maladie et	ses réseaux, même si elle est en odeur de sainteté dans les médias
	
		( c’est vendeur de parler d’addiction au jeu comme l’a encore prouvé la
		presse lors de la sortie du film « joueurs » de Marie Monge le 4
		juillet (22 )
	
	C’est à la représentation nationale, profondément remaniée depuis les
	dernières élections, de convoquer des États Généraux du gambling
	comme nous l’avons proposé (23) et de débattre de cette politique qui – de
	notre point de vue de sociologue - a fait la part trop belle jusqu'à
	présent aux mesures liberticides et à cette doxa  qui propose d’en
	rajouter une couche en matière sanitaire et règlementaire sans trop se
	soucier des conséquences économiques des trois filières, des recettes
	fiscales de Bercy et des communes, du fond ludique qui aide le sport etc…
	et qui pour défendre ses intérêts s’assoit sur la culture ludique nationale
	notamment celle des catégories populaires
	La France doit profiter du lancement d’un Loto du Patrimoine et de Mission
	Patrimoine (24) en septembre, du débat qu’il y a aura dans le même temps au
	Palais Bourbon sur la privatisation partielle de la FDJ et sur la
	régulation
	
		( création d’un Autorité de régulation unique et indépendante
		préconisée par la Cour des Comptes - l’ ARJAH - qui ne saurait être
		l’ARJEL contrairement à ce que propose la députée REM Olga Givernet
		(25) L’ARJEL est une autorité jeune qui a uniquement de l’expérience et
		de la compétence en matière de jeux en ligne et qui doit conserver
		cette spécificité )
	
	pour mettre en œuvre une Politique Des Jeux Nationale qui ne saurait être
	prise en otage par la doxa du jeu pathologie maladie, par un
	Observatoire des jeux dominé par cette doxa (et qui sort en permanence de
	son rôle d’observatoire) ou par une association qui fait du chantage à la
	subvention en instrumentalisant les statistiques qu’elle produit.
	Notre pays a une belle tradition ludique (26) profondément ancrée
	dans nos territoires, nos stations ( balnéaire et thermales), nos
	grandes villes, nos communes, nos villages, nos quartiers, nos hippodromes,
	nos casinos, nos bureaux de tabac, nos Bar/PMU… Elle a une exception
	ludique inscrite dans son histoire. Ce précieux patrimoine économique,
	culturel, social et immatériel doit être préservé, modernisé, développé
	dans le cadre d’une politique des jeux ambitieuse, généreuse, solidaire qui
	doit sortir du cercle vicieux néo-prohibitionniste dans lequel voudrait
	l’enferment les addictologues, les idéologues, les associations rigoristes,
	les associations familiales…qui proposeront toujours de nouvelles mesures
	liberticides, sanitaires, réglementaires qui à terme ne peuvent que tuer la
	poule aux œufs d’or.
	Le jeu en vaut donc la chandelle pour l’État, pour les opérateurs et tous
	ceux qui profitent de la manne ludique directement ou indirectement
	(communes, sport, culture, personnels, métiers du jeu, hôtellerie,
	restauration, artistes, artisans, commerçants, détaillants…) et pas
	seulement pour les millions de sujets joueurs qui cotisent
	volontairement à cet impôt citoyen et sont les uniques financeurs
	de cette économie et devraient logiquement en être les principaux
	codécideurs. Les débats qui auront lieu en septembre sur la régulation, la
	privatisation partielle de la FDJ, le jeu des mineurs et la socialisation
	ludique contemporaine, la loterie du patrimoine
	
		(et la possibilité que la manne ludique soit davantage et exploitée au
		service de l’intérêt général)…
	
	doivent remettre au centre d’une politique des jeux nationale les joueurs
	de la société civile, sans qui rien ne serait possible.
	Les gamblers de toutes les générations peuvent donc
	facilement s’approprier cette phrase du premier personnage de l’État glanée
	dans la revue Rue Saint-Guillaume :
	
		« s’il reste encore une liberté à notre génération c’est de dessiner
		son propre avenir »( 27
	
	) Sentence prémonitoire d’Emmanuel Macron, alors qu’il n’était pas encore
	Président de la République, qui peut s’appliquer dans le domaine des jeux
	de hasard et d’argent et dans de nombreux autres secteurs économiques. Car
	s’il y a un domaine où le clivage traditionnel gauche/droite peut être
	facilement dépassé c’est bien celui du gambling et du e.gambling, 
	tant il est vrai qu’une politique des jeux ambitieuse qui rapporterait des
devises à la France et exploiterait	l’impôt ludique au service du bien commun ne saurait bien entendu
	se substituée une politique sociale mais serait complémentaire à celle-ci.
	Pour conclure sur ce terrain du politique comment ne pas rappeler cette
	vieille joute verbale entre deux figures emblématiques - l’une du monde
	politique, l’autre du monde casinotier - qui fait sens et conforte notre
	analyse sur une union sacrée possible au profit de la cause ludique et
	d’une politique des jeux nationale ambitieuse. Alain Bocquet (28 et
	29)maire de St Amand Les Eaux, longtemps Président du groupe communiste à
l’Assemblée Nationale a un jour déclaré	qu’il n’aimait pas les casinos sauf celui implanté dans sa ville ;
	ce à quoi Isidore Partouche (30)Président du groupe éponyme a répondu
	
		qu’il n’aimait pas les communistes sauf ceux qui acceptent
		l’implantation d’un casino dans leur ville.
	
	JP Martignoni, Lyon, aout 2018
	----
	Notes :
	(0) 
	 : 
	( à paraître septembre 2018) JP Martignoni :
	
		« Mission Patrimoine/ Loto du Patrimoine = L’impôt ludique au service
		du bien commun : un choix politique »
	
	( pages, notes, 3 annexes, septembre 2018)
	1. Par exemple l’aqueduc du Gier ( Lamia Barbot : «
	
		Rhone : l’aqueduc du Gier réhabilité grâce au Loto : construit entre le
		1° et le II° siècle l’aqueduc romain a été retenu par la mission Bern
		pour faire partie des I8 monuments qui seront réhabilités «
	
	( Les Échos. Du 20 juin 2018)
2. Yann Le Galès : « Stéphane Pallez FDJ :	ma responsabilité est de convaincre les salariés : Stéphane Pallez
	explique comment elle change l’opérateur de jeux de hasard que le
	gouvernement privatise « ( Lefigaro.fr, 2/7/2018)
	3. « L’envolée des paris sportifs en ligne « ( Valeurs actuelles, 19
	juillet 2018) Les paris sportifs ont connu une croissance de +21% en 2017,
	contre 8% pour les paris hippiques et 1% seulement pour le poker. Charles
	Coppolani ( Pdt de l’ARJEL) qui a toujours mise en avant la lutte contre
	l’addiction, a introduit le loup dans la bergerie avec l’étude de
	l’ODJ,ARJEL addiction/ jeux en ligne ; sans oublier les multiples études
	sur l’addiction quand il était le Président de l’Observatoire des jeux (
	voir le point 6 dans le chapeau introductif quand nous parlons de Costes et
	de son. Étude TRJ et addiction) Charles Coppolani donc, interrogé par la
	presse sur l’envolée des paris sportifs pendant la coupe du monde de foot,
	découvre soudainement que les paris sportifs ont un côté «festif »..mieux
	vaut tard que jamais.
	4. 
	JP Martignoni : « TABAC…JEU…WHAT ELSE ? ET L’ADDICTION AUX FRAISES
	TAGADA MESSIEURS LES ADDICTOLOGUES ?: :
	
		après les paquets neutres, pourquoi pas les jeux de grattage neutres,
		les bonbons neutres… ? Allez au bout de votre logique messieurs les
		addictologues ! »
	
	(12 pages, 41 notes, 3 annexes, novembre 2016) publié sur = lescasinos.org
	du 16/11/2016,
	5. Anne Laure Barret :
	
		« le plaisir contre le vieillissement : (entretien avec) Frédéric
		Salmann cardiologue et nutritionniste nous livre ses recettes pour
		vivre plus longtemps, douche froides, chocolat noir, sexe….
	
	»JEU*(JDD du 20 mars 2011)Dans cet interview le professeur
	
		Salmann qui a sorti un livre (La vie et le temps : les nouveaux
		boucliers anti âge, Flammarion, 2011)
	
	précise :
	
		« chez l’homme à partir de 12 éjaculations par mois le risque du cancer
		de la prostate est réduit »*
	
	c’est nous qui ajoutons JEU mais ce n’est pas une provocation : nos
	multiples enquêtes de terrain et entretiens de joueurs nous invitent à très
	sérieusement proposer au Ministère de la santé et à toutes les instances
	qui multiplient les recherches sur jeu et addiction, de lancer une vaste
	étude épidémiologique pour savoir si le jeu en général et les jeux d’argent
	en particulier n’auraient pas au contraire des effets thérapeutiques.
	6. Un vaporisateur nasal testé contre la dépendance aux jeux d’argent :
	
		un pschitt dans les narines et l’envie de jouer disparaît , des
		chercheurs finlandais ont lancé une étude pour mesurer l’efficacité
		d’un vaporisateur nasal contre la dépendance aux jeux d’argent
	
	( lescasinos.org du 13 janvier 2018 avec lapresse.ca/agence France presse)
	7. « Rouen : une accro au jeu met en cause son neurologue
	
		: le procès d’un Neurologue a démarré à Rouen, une patiente l’accuse
		d’avoir provoqué son addiction au jeu à cause d’un traitement trop fort
		( au Sifrol)
	
	» (lescasinos.org du 10 mars 2015avec 24matins.fr :Alexandra Fleurisson )
	8. 
	Paula Caplan : « Comment ils décident ce qui est normal »
	9. 
	
		Gilbert Charles « Les normes de l’anormalité : un manuel rédigé par des
		psychiatres recense 300 « pathologies » attention sa lecture peut vous
		rendre fou « ( L’express, 19/IO/I995 pages 46,47)
	
	10. 
	
		Laurène Champalle : « Accros au jeu : quand rien ne va plus » ( Le
		parisien aujourd’hui en France. Week-end, 29 juin 2018 page 25)
	
	11. 
Charlotte Belaich, « Accros au grattage :	à la FDJ, de l’huile sur le jeu (Libération 25 juillet 2018 pages
	14,15)
	12. 
	JP Martignoni : Censure, jeu…Libération :( 11 pages, 7 notes
	juillet 2018 )( publié sur casinos.org 26/7/2018)
	13. JP Martignoni « Illiko ça banque illico ? :
	
		la Française des jeux lance une nouvelle marque ombrelle - Illiko -
		pour promouvoir ses jeux instantanés, fidéliser sa clientèle, trouver
		de nouveaux joueurs
	
	(mai 2012, 6 pages) publié sur : lescasinos.org du 2 mai 2012 ;magzweb.net
	du 3 mai 20120 ; jeuenligne.ca du 2 mai 2012
	14. JP Martignoni : « Apiculture ludique : la FDJ invite les
français à faire leur miel : « DU MIEL ET DES ABEILLES	: Miel d’Or, nouveau jeu à gratter de la Française des jeux » (26
	mai 2015, 4 pages, 13 notes, publié sur : casinos.org du 27/5/2015
15. JP Martignoni « Nouveau Banco à 1 euro, RELAX MAX, RAOUL COOL…	la rentrée ludique anti-stress de la Française des jeux » (5
	pages, 15 notes, octobre 2015) publié sur lescasinos.org du 14 octobre
	2015.
	16. JP Martignoni « Nouveau jeu de grattage de la FDJ pour les fêtes de fin
	d’année : FAITES VOS JEUX AVEC « FAITES VOS VŒUX » (7 pages, 23
	notes, décembre 2015) publié sur lescasinos.org du 28 décembre 2015
	17. JP Martignoni « CASH » : la Française des jeux lance une nouvelle
	formule de son jeu de grattage Cash 500 000 euros , un jeu au nom évocateur
	sur la thématique de l’Argent Liquide et de l’Amérique mais sur fond de
	crise économique( 3 pages, novembre 2011) magzweb.net du 16/11/2011)
	18. JP Martignoni « 2012 ANNEE DE RICHESSE :
	
		un nouveau jeu de grattage de la Française des jeux à la symbolique
		forte par temps de crise
	
	« (février 2012, 3 pages)
	19. 
	JP Martignoni : Censure, jeu…Libération :( 11 pages, 7 notes
	juillet 2018 )( publié sur casinos.org 26/7/2018)
	20. JP Martignoni : « Identifier les joueurs : une mesure
	liberticide » publié sur : Casino Légal France (Jouer au casino en ligne
	sur les sites agréés de jeux d'argent autorisés par la France )du 28/3/2017
	; lescasinos.org du 28/3/2017;
	21. JP Martignoni : « Privatisation de la Française des jeux :
	pour ou contre ? » ( aout 2017, 19 pages, 6 annexes) ( publié sur
	: lescasinos.org du 23 aout, casino légal France du 3/9/2017)
	22. Les médias adorent parler du jeu mais quand ils parlent du jeu c’est
	dans 90% des cas de jeu pathologique. Le cinéma également. Et bien entendu
	le film de Marie Songe sorti en juillet - « joueurs » - raconte l’histoire
	d’un joueur accro joué par Tahar Rahim. Forcément l’acteur en rajoute une
	couche et précise dans le parisien : « je suis de nature addictive »
	(déclaration imprimé en gros caractères sur une page entière du magazine !!
	) Heureusement qu’il a tourné ce film pour le découvrir. Et pour conclure
	la grande messe d’un jeu forcément pathologique, Le Parisien multiplie les
	rapprochements, les petites phrases, les titres racoleurs : « Rencontre
	avec Tahar Rahim , l’acteur qui joue avec les limites « , « rencontre avec
	un acteur dopé à l’adrénaline du défi » (article de Christian Monin dans Le
	parisien aujourd’hui en France. Week-end, 29 juin 2018 Pages 18 - 23. Plus
	couverture
	23. 
	JP Martignoni : « Pour des États Généraux du gambling »(mars 2018,
	6 pages, 6 notes, 3 annexes ) (publié sur : casinos.org 22/3/2018, casino
	légal France du 23/3, Kuzéo - le comparateur des sites de jeux d’argent -
	du 26/3)  article envoyé aux députés et aux sénateurs »
	
		Les députés suivants nous ont répondu : Nicolas Dupont Aignan, député
		de l’Essonne, non inscrit ; Emilie Cariou, députée de la Meuse,
		République en Marche ; Marie Guévenoux , Député de l’Essonne,
		République en Marche ; Emmanuel Maquet , député de la somme, les
		républicains(17/4), ( qui indique qu’il a posé une question orale sur
		la fiscalité des casinos ( hausse de la CSG) à Gérard Darmanin ministre
		de l’action et des comptes publics le 21 février 2018. M. Maquet
		souhaite « une simplification du modèle économique des casinos et une
		libéralisation du jeu »
	
	24. 
	
		Vincent Montgaillard : « Dans les secrets de Mission Patrimoine » (Le
		parisien aujourd’hui en France, 31 mai 2018 , pages 8,9)
	
	25. 
	« Bientôt une autorité indépendante et unique pour réguler les jeux
	d’argent ? « ( cbanque.com avec l’AFP. 28 juin 2018) 
	26. 
	
		Claire Tervé : « les jeux d’argent : plus qu’une passion un rituel
		français » (planet.fr , 12 février. 2016)
	
	27. 
	Phrase d’Emmanuel Macron publiée dans Rue Saint Guillaume, revue de
	l’association des sciences -po n°158, avril 2010 page 32
	
		( interview E. Macron réalisée par Florence Maignan (PES81) Pierre
		Oberkampf (MO7)
	
	28. 
	« Alain Bocquet, 51 ans, président du groupe communiste. Orthodoxe à
	l'Assemblée, pragmatique dans sa mairie de Saint-Amand-les-Eaux . Rouge
	pluriel « (Nicole Gauthier, Libération 3 mars 1998 )
	29. « ASSEMBLÉE NATIONALE. LE CHTI QUI A USÉ CINQ PRÉSIDENT :Parlementaire
	depuis 1978, le député communiste du Nord Alain Bocquet quitte l’Assemblée
	nationale mais poursuit le combat contre la fraude fiscale « ( 23 Février,
	2017, Aurélien Soucheyre, L’Humanité)
	30. « Biographie d’Isidore Partouche, fondateur du groupe éponyme »(9
	juillet 2018
	
		www.croupiers-en-direct.com
	
	)
	31. « GROUPE PARTOUCHE : T1 2018 : Progression de toutes les activités - CA
	+3,7% à 114 M€ »(zone bourse 14/3/2018)
	
	© jpg martignoni-hutin, sociologue, université Lumière, lyon II, centre max
	weber(cmw) équipe TIPO, Lyon, FRANCE, aout 2018