Le casino joa, construit sur le site des ex-chantiers navals de la Seyne, vient de célébrer ses deux ans d’existence. L’occasion de dévoiler la programmation 2018 pour l’établissement qui emploie une centaine de salariés tout au long de l’année.
Le mois de janvier c’est le mois des vœux et des bilans. ça tombe bien, le casino joa de La Seyne-sur-Mer vient tout juste de fêter ses deux années d’existence : l’occasion de se retourner sur son activité passée et de jeter quelques ponts vers l’avenir. Notamment à travers la programmation de 2018 de la structure. Le casino ? C’était l’un des projets défendus par la gauche à la tête de la ville depuis 2008 pour faire revivre le site des ex-chantiers navals de La Seyne. Une première étape en attendant le projet de cinéma au cœur de la nef des anciens ateliers mécaniques. Histoire que la ville tire le gros lot en termes d’activités, de retombées financières et d’emplois. Passons les débats.
Deux ans après l’ouverture, l’établissement tire son épingle du jeu dans la vie seynoise et de l’Ouest varois. « Le bilan est plutôt positif pour la ville de La Seyne, avec un casino nouvelle génération, pour une nouvelle clientèle, plutôt jeune », explique son directeur général Dylan Peyras qui suit le projet au long cours. Il était à la tête du casino lors de son ouverture aux Sablettes, puis, toujours pour la conception, la construction et l’exploitation du bâtiment design qui surplombe la rade de Toulon, à l’entrée du port de La Seyne. Quelques chiffres ? Le casino c’est une salle de jeux (165 machines à sous, certaines immersives et à la pointe de la technologie, 31 postes de roulettes électroniques - mais pas que -, du black jack, du poker virtuel), une salle de spectacles (jusqu’à 1200 personnes debout) au cœur de la ville (et qui reçoit de nombreux événements, allant du salon de la croisière aux vœux de la municipalité à la population, des entreprises), et deux restaurants (pour tous les portefeuilles).
« Sur ces deux années, nous avons reçu plus de 500 000 visiteurs par an pour les machines à sous, et plus de 50 000 par an pour les concerts et les restaurants. Nous sommes devenus un centre d’activité central de la ville, avec son point culminant, vue sur la rade », souligne le responsable de la structure. « Nous sommes le 6e casino du groupe joa et le 44e de France sur 200 établissements, soit quinze places de mieux depuis 2016. Avec plus de 16 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017 et une centaine de salariés employés tout au long de l’année ». Les spectacles ? On comptait quelque 300 dates en 2017. Et cette nouvelle année semble partir sur le même rythme (avec récemment le rappeur Maître Gims). Et toujours en privilégiant la fibre humoristique. Autre nouveauté pour cette année : l’ouverture d’une programmation cinéma, une fois par semaine, avec l’arrivée de l’association Ciné 83 à partir du 16 février (jusqu’alors salle Apollinaire à La Seyne). « Les choses se passent bien mais nous avons encore une belle marge de progression. Ce n’est qu’un début », conclut Dylan Peyras.
(source : lamarseillaise.fr/Guillaume de Saint Vulfran)