Privatisation de la Française des jeux : pour ou contre ?
			
		
	
	
	
	JPG. MARTIGNONI-HUTIN
	
		
			Sociologue, Centre Max Weber, Université Lumière (Lyon
			II)
		
	
	
	
	
	----
	- 
		
			LE GOUVERNEMENT D'EDOUARD PHILIPPE VEUT FAIRE ENTRER DE L'ARGENT
			DANS LES CAISSES DE BERCY EN CEDANT DES ACTIFS DETENUS PAR L'ETAT,
			ET NOTAMMENT CEUX QUI NE SONT PAS COTES (BANQUE POSTALE, FRANCAISE
			DES JEUX…)
		
	
	
	- 
		
			RESTE A SAVOIR S'IL FAUT CEDER A LA FACILITE ET PRIVATISER LA
FRANCAISE DES JEUX, OU CONSERVER PRECIEUSEMENT CEBIJOU DE FAMILLE TRES ANCIEN DE LA			REPUBLIQUE DES JEUX ?
		
	
	
	
	- 
		
			CE CHOIX POLITIQUE, FINANCIER, FISCAL, SYMBOLIQUE…. DE LA NON
			PRIVATISATION DE LA FRANCAISE DES JEUX POURRAIT ACCOMPAGNER UNE
			REFONDATION AMBITIEUSE DE LA POLITIQUE DES JEUX DE LA FRANCE QUI,
			DEPASSANT LES RECOMMANDATIONS DE LA COUR DES COMPTES, SERAIT EN
			HARMONIE AVEC LE PROJET PRESIDENTIEL
		
	
	
	------
	Le dossier de la privatisation de la Française Des Jeux (FDJ), qui a
	plusieurs fois défrayé la chronique ces dernières
	années, notamment en 2008 et 2014 (1), risque de revenir sur la
	sellette à la rentrée. Bruno Lemaire ayant annoncé au
	Sénat le 6 juillet, qu'il procèderait à la vente d'actifs
non stratégiques pour faire entrer 10 milliards dans la	bougette de Bercy. Ce pactole sera destiné à alimenter
un Fond sur « l'innovation de rupture » (2) et non à combler	le tonneau des Danaïdes du déficit budgétaire. Si
	peu d'information ont filtré sur ces « prochaines cessions de
	l'Etat actionnaire » (3) réalisées par l'APE (Agence des
Participations de l'Etat) et Bpifrance, la FDJ apparait comme une	proie facile, en tant que société non cotée en
	très bonne santé financière. Quatrième loterie
	mondiale, deuxième loterie européenne derrière Lottomatica (
	la loterie italienne), la FDJ revendique 26 millions de joueurs.
	Si les éléments qui militent en faveur d'une privatisation de
	l'opérateur des loteries sont anciens et connus, les arguments qui
	invitent à conserver cette précieuse pépite ludique
	dans le giron de l'Etat le sont moins, alors qu'ils apparaissent nombreux,
	pragmatiques et peut être même stratégiques dans le cadre
	d'une nouvelle Politique Des Jeux.
	Souhaitons que le ministre de l'économie entendent ces arguments et ne
	se précipite pas en faveur de la solution de facilité : « se
	séparer de sa poule aux œufs d'or » (4) en la
	privatisant. Gageons que le Président de la République prenne le
	temps de la réflexion avant de procéder à son arbitrage,
	même si, selon Les Echos, Christian Eckert (5) a révélé
	sur son blog qu'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie, «
	aurait poussé il y a deux ans à la vente de la FDJ ... » (6)
	Mais E. Macron n'est plus ministre. Il préside au destin de notre pays
	et semble vouloir inscrire son action dans la durée, le pragmatisme et
	- si nécessaire - la rupture. Cela pourrait modifier les choses. Car,
	outre le fait qu'il y a sans doute « une préférence
	française pour le monopole « comme l'a noté récemment
	Jean Marc Vittori dans les Echos ( 7 ) ce choix politique » de ne pas
	privatiser totalement la FDJ pourrait accompagner une refondation
	ambitieuse de la Politique Des Jeux de la France qui, dépassant «
	les recommandations de la Cour des Comptes », serait en harmonie avec
	le dessein présidentiel.
	L'arrivée d'E. Macron bouleverse en effet le paysage politique
	national. Même si l'industrie des jeux de hasard et d'argent (JHA)
	n'est pas un dossier prioritaire pour le gouvernement, tous les secteurs
	économiques seront concernés par cette nouvelle donne dans les
	mois qui viennent. Considérant les ambitions nationales et
	internationales du chef de l'Etat, sa volonté d'aboutir, de sortir des
	blocages traditionnels, de « l'ancien monde » et des «
	vieilles méthodes »… les opérateurs ludiques peuvent
	profiter de cette opportunité pour valoriser de manière
	pérenne leurs nombreux atouts, leur poids économique et culturel,
	leur histoire ; mais ils doivent surtout (notamment les casinos et le PMU)
	afficher leurs ambitions et ne pas se contenter de mettre en avant leurs
	revendications.
	Le fait que le nouveau locataire de l'Elysée mette
	systématiquement en avant des fondamentaux et des problématiques
	que les acteurs de l'économie des jeux connaissent bien (travail,
	efficacité, résultat, transparence, moralisation, emploi,
	développement économique, excellence Française, marque
	« France », baisse de la fiscalité pour favoriser
	l'activité, nécessité d'amoindrir et de simplifier la
	réglementation…) constitue des éléments objectifs
	favorables au secteur.
	En finir avec l'Etat Croupier ....
	Privatiser partiellement ou totalement la FDJ (détenue à 72% par
	l'Etat) ( 8) permettrait de satisfaire Bruxelles qui n'aime pas les
	monopoles. Il ouvrirait de facto les jeux « sous droit
	exclusifs » (paris sportifs en dur, loteries, jeux de grattage) à
	la concurrence, offrant plus de choix et de liberté aux joueurs.
	La société dirigée par Stéphane Pallez perdrait un
	monopole, dont elle use et parfois abuse. Les sujets sont multiples ou la
	FDJ pourrait se faire épingler si l'AFP - qui se contente de
	reproduire pro domo les nombreux communiqués de
	l'opérateur - refusait d'être instrumentalisée et si les
médias faisaient correctement leur travail. : scandale de	l'aléatoire prépondérant concernant les jeux de
	grattage, taux de redistribution (TDR) pingre et réglementé, prix
	du ticket de loto en augmentation, obsolescence programmée de nombreux
jeux pour en lancer en permanence de nouveaux et réaliser	des coups marketing, date de péremption aberrante des tickets
	gagnants, abus de position dominante, absence de consumérisme ludique
	au détriment de l'intérêt des joueurs ; ambiguïté,
	contradictions et multiples conflits d'intérêt dans sa
	politique de jeu responsable et de financement de la doxa du jeu
	pathologie maladie, manque de transparence….
	Mais il y a plus fondamental. Privatiser la Française des jeux
	permettrait à l'Etat de sortir de son rapport incestueux avec
	les JHA. Il se blanchirait d'une accusation idéologique qui lui colle
à la peau depuis des lustres, celle d'être unEtat Croupier dans une République des jeux exploitant un	nouvel opium du peuple. Accessoirement , cette privatisation
	pourrait satisfaire les casinotiers, vent debout contre le monopole de
	l'opérateur de Boulogne favorisé par Bercy… mais qui
	oublient un peu vite qu'eux mêmes sont en situation de monopole
	notamment dans l'exploitation des machines à sous et des jeux
	traditionnels.
	
		…ou au contraire conserver précieusement ce bijou de famille
		de la République Des Jeux ?
	
	Mais les éléments s'opposant à la privatisation de la FDJ
	sont nombreux.
	1. Le premier est contre toute attente financier. La privatisation de la
	FDJ rapporterait certes « quelques sous à Bercy »
	mais peu finalement vis à vis de la vente des participations que
	l'Etat détient dans les sociétés cotées : EDF (21,8
	milliards d'euros), Engie (9,3), Groupe ADP (7), Air Bus (6,3) Thales
	(5,2)Renault-Nissan (4,7), Orange (5), Safran (4,8)PSA (2,3), Air France
	KLM (660 millions) Eramet (297 millions). La cession de la Banque Postale
	(7,3 Milliards) autre société non cotée apparait plus
	lucrative que celle de la FDJ.
	2. Toujours sur ce registre de l'argent, privatiser la FDJ reviendrait
finalement à aller au monde piété vendre un	bijou de famille. Le lecteur nous pardonnera ce parallèle
audacieux mais chacun sait quela veuve qui fréquente Ma Tante est à l'argent, ce que	la veuve poignet est à la vie sexuelle. Un apport de cash
	éphémère… une jouissance passagère, qui ne
	règle en rien la santé financière de l'Etat… ou la vie
	sexuelle du quidam onaniste. Au final, vendre les joyaux de la couronne que
représente la FDJ, c'est utilisé un	fusil à un coup dans une vision courtermiste. La nouvelle
	France d'Emmanuel Macron a, nous semble-t-il, d'autres ambitions.
	3. En privatisant l'opérateur de Boulogne, l'Etat perdrait une manne
	récurrente confortable, en constante augmentation depuis 10 ans (9) et
	qui subit peu d'aléas conjoncturels. Il « braderait » une
	société publique très rentable dont le prix est difficile
	à évaluer mais que les banques, ou les capitaines d'industrie qui
	s'intéressent au dossier, peuvent vouloir sous évaluer. Il
	cèderait, pour des raisons conjoncturelles, une entreprise qui n'est
	jamais en déficit et qui a rapporté en 2016 : 3,12 milliards
	d'euros à Bercy de prélèvement sur les mises et 133 millions
	de dividendes. L'exemple des concessions autoroutières démontre
	que la privatisation n'est pas forcément un bon choix financier (
	confer annexe 1)
	4. Il y aura en outre un cout politique à cette privatisation, à
cause du caractère symbolique de cette vieille Dame, - nommée	« Française » des jeux - qui a fêté ses
	80 ans en 2013 mais qui a une histoire bien plus longue accompagnant
	l'Histoire de France, si l'on remonte à l'introduction des loteries en
	France par Casanova ( confer annexe 2)
	5. Comme nous l'avons vu la privatisation de la FDJ obligerait l'Etat
	Français à ouvrir à la concurrence les loteries, les jeux de
	grattage, les paris sportifs en dur. Certes cela démultiplierait
	l'offre ludique mais rien n'indique que cela soit nécessaire, que
	Bruxelles l'exige, que les joueurs le demandent et, dans le cas contraire,
	qu'ils souhaitent que l'augmentation de la fiscalité ludique
	passe par une privatisation de la FDJ.
	6. Autre élément s'opposant à la privatisation de
	l'opérateur de loteries , l'importance de son réseau, son
	rôle social, économique dans les communes, quartiers, villes,
	villages ou il est implanté. La FDJ disposait en 2015 de 31 900 points
	de vente (PDV) Ca paraît beaucoup mais en réalité ce
	réseau est en forte baisse. Il y avait 42 000 détaillants FDJ en
	2000. Sur les 25 000 bureaux de tabacs, 21 500 sont des points de vente
	FDJ. Vendre des jeux est souvent vital pour les civettes, en perte de
	vitesse à cause des lois liberticides sur le tabac, par ailleurs en
	perpétuelle augmentation. L'opérateur verse en moyenne 21 000
	€/an à ces points de vente. Il cherche depuis plusieurs
	années à diversifier son réseau physique avec de nouveaux
	types de commerces proposant ses jeux, ce qui déplait fortement aux
	buralistes. Rien n'indique qu'une FDJ totalement privatisée
	conserverait un réseau aussi dense. Elle pourrait : 1/ rationnaliser
	le maillage ludique du territoire pour ne conserver que les PDV les plus
	rentables ; 2/ accélérer son réseau numérique et ses
	jeux digitaux, sans trop de soucier de l'avenir des bureaux de tabac.
	7. Le gouvernement aura plus de mal à appliquer sa politique de jeu
	responsable. Bien que le secteur des JHA ne soit pas un secteur
	stratégique, c'est un secteur sensible qui mérite sans doute pour
	partie de rester dans le giron de l'Etat afin de protéger les
	personnes vulnérables, de responsabiliser les joueurs sans les
	infantiliser ou les considérer comme des drogués ou des malades
	du jeu comme c'est le cas actuellement. Le jeu n'est pas une maladie. C'est
	une pratique sociale et culturelle, un secteur économique, riche d'une
	histoire particulière.
	
		Il y a une exception ludique française comme il y a une exception
		culturelle.
	
	Si l'Etat ne privatise pas la FDJ, il doit désormais assumer
	pleinement le fait d'être un Etat « croupier » et, dans le
	même temps, redéfinir complètement sa politique de jeu
	responsable qui subit le diktat de la doxa du jeu pathologie maladie, le
	lobbying du business du jeu compulsif et celui de différentes
	associations anti jeu, rigoristes et moralistes ( confer annexe 3)
	8. Plus globalement les pouvoirs publics auront sans doute des
	difficultés à mettre en œuvre une Politique des jeux tout
	court, quand le principal opérateur ludique sera totalement dans la
	sphère privée. Et c'est là que nous trouvons l'argument
	majeur qui milite en faveur d'une non privatisation de la FDJ, qui ne
	saurait être une fin en soit idéologique. La non privatisation de
	la FDJ doit s'inscrire dans une nouvelle politique de développement du
	secteur des jeux qui soit très ambitieuse et en harmonie avec le
	dessein présidentiel, afin de créer de l'activité sur notre
	territoire mais aussi de faire rayonner la France en Europe et dans le
	monde, par exemple en implantant un casino international à Paris (
	confer annexe 4)
	9. Dernier élément qui milite en faveur de la non privatisation,
	le fait que « l'impôt ludique » récolté par la FDJ
	( perçu sur ce registre comme une annexe de Bercy) est un formidable
	« impôt démocratique », car volontaire pour les
	joueurs, indolore pour les non joueurs. ( confer annexe 5) La
	fiscalité ludique est populaire, contrairement à la
	fiscalité traditionnelle détestée des français car
	devenu « un impôt de plus en plus concentré » (10) et
	donc très élevé pour ceux qui l'acquittent. Quotidiennement,
	chaque semaine… les « contribuables » joueurs se pressent
	avec enthousiasme pour acquitter spontanément cet impôt ludique
	plein d'espérance et qui, parfois, rend les gens heureux ( confer
	encadré de l'annexe 3). Il peut donc être augmenté
	facilement sans dégât politique. L'Etat Croupier n'est pas
	forcément un gros mot s'il est mis au service de l'intérêt
	général. E. Macron cherche à faire entrer de l'argent dans
	les caisses de l'Etat mais ne veut pas augmenter les prélèvements
	obligatoires à cause du raz le bol des ménages, notamment celui
	des classes moyennes. Dans le cadre d'une refonte de la politique des jeux
	souhaitée par la Cour des Comptes, l'impôt ludique pourrait
	contribuer à cette quête, par exemple en créant une fois par
	an un « Power Ball à la Française » fortement doté
	( confer annexe 6)
	10. 
	Ajoutons pour conclure sur un autre registre - celui de la solidarité
	internationale - que le gouvernement pourrait reprendre une autre
	proposition que nous avons émise il y a quelques années : prendre
	l'initiative de lancer une loterie mondiale caritative pour lutter
	contre la pauvreté, le sous développement, la reconstruction des
	pays dévastés par la guerre, les maladies, les
	épidémies, le manque d'eau, les désastres
	écologiques… Une telle ambition humaniste apparaît
	indispensable pour affronter la misère du monde. Elle fera en
	outre rayonner la France à l'international, ce qui peut sensibiliser
	le nouveau Président. Ce nouvel impôt mondial volontaire serait
	plus populaire qu'une flat taxe sur les billets d'avion et plus rentable
	qu'une taxe Tobin sur les transactions financières (TTF)
	Assurément mécènes, milliardaires, Etats, organisations
	internationales (gouvernementales ou non ) multinationales dans le cadre de
	leur RSE… participeraient spontanément au montage financier
	préalable, indispensable pour mettre en place une telle loterie
	mondiale, terrestre et virtuelle. Au final cette proposition ludique
	solidaire montrerait que les jeux d'argent peuvent, par la puissance
	collective qu'ils engendrent, participer fortement au bien commun
	----
	Basés sur la liberté, l'appât du gain et la recherche du
	bonheur - des moteurs puissants qui stimulent l'âme humaine - les jeux
	de hasard et argent, qui existent depuis la nuit des temps, n'ont sans
	doute pas encore donné toute leur capacité. Gageons que l'Etat et
	les opérateurs ludiques, réunis pour un dessein collectif
	ambitieux et pas uniquement pour défendre leurs intérêts
	catégoriels, profitent du début de l'ère Macron pour
	canaliser cette puissance au service de l'activité en France mais
	aussi pour la solidarité internationale. Pour se faire il est sans
	doute nécessaire que la France conserve son exception ludique et garde
	majoritairement la FDJ dans le giron de l'Etat, ce qui ne l'empêche
	d'ouvrir son capital et d'entrer en Bourse. C'est l'hypothèse retenue
	par l'agence Reuters qui évoque « des réflexions en cours
	sur une privatisation partielle de la FDJ (…) avec l'entrée au
	capital d'un opérateur de contenus ou d'une autre loterie
	européenne »(11)
	Alors que s'est déroulé à Paris en 2015 un colloque
	organisé par l'arjel, deux députés (Régis Juanico et
	Jacques Myard) ont été nommés rapporteur d'une Mission
	d'évaluation de la régulation des jeux d'argent, dans le cadre du
	Comité d'Évaluation et de Contrôle des politiques publiques
	(CEC) de l'Assemblée nationale. Certes, certains n'ont pas manqué
	de critiquer cette Mission, tant il est vrai qu'elle n'est plus
	représentative de l'échiquier politique et qu'elle ne l'a jamais
	été, outre qu' elle comporte des mesures très liberticides
	qui méritent débat, comme celle de vouloir identifier les
	millions de joueurs de la FDJ et du PMU. Néanmoins elle nous
	apparaît importante car elle concerne aussi bien les réseaux
	ludiques physiques que les opérateurs de jeux et surtout elle a
	été épaulée par un rapport complet et chiffré du
	secteur réalisé par la Cour des Comptes. Un rapport remarqué
	des sages de la rue Cambon qui bouscule pas mal les choses.
	Souhaitons que l'Etat et les opérateurs de jeu profitent de la
	publication de ces travaux et de la nouvelle donne politique issue des
dernières élections présidentielles pour lancer des	Etats Généraux du gambling et du e gambling afin que la
	Politique Des Jeux de la France ne soit plus prise en otage par certains
	fonctionnaires de Bercy ou du Ministère de la santé, par la doxa
	du jeu pathologie maladie, différentes associations anti jeu et
	même par certains opérateurs en situation de monopole ou non et
	qui veulent surtout que rien ne change.
	Il est grand temps que l'Etat, mais aussi les opérateurs de jeu
	revoient leur copie en matière de politique de « Recherches
	» sur les jeux, y compris en ce qui l'Observatoire des jeux
	(composition, indépendance, missions, scientificité,
	financement..) et en matière de jeu responsable
	Il est grand temps que la société civile ( et notamment les
	joueurs, les grands oubliés de la politique des jeux depuis toujours)
	soient majoritairement décideurs de cette politique…car ce sont
	eux qui financent la totalité des trois filières
	Il est grand temps au final que l'Etat et la représentation nationale
revoient leur copie en matière de politique des jeux et de	développement de cette activité économique, au lieu
	de mettre systématiquement en avant une politique de jeu responsable
	en réalité irresponsable au niveau économique et fiscal, qui
	exacerbe le principe de précaution et déresponsabilise les
	joueurs.
	Les ambitions du nouveau Président élu, sa méthode, son
	pragmatisme… nous invitent à penser que ce temps est venu.
	
		© jpg martignoni-hutin, sociologue, université Lumière,
		lyon II, centre max weber(cmw) équipe TIPO, Lyon, France, Aout
		2017
	
	notes
	1. « Le gouvernement envisage de privatiser la Française des Jeux
	»(
	
		LES ECHOS
	
	, 12/6/2008) « Vers une privatisation partielle de la FDJ »
	(Challenge 17/9/2014) « Pourquoi privatiser la FDJ serait un casse
	tête « ( L'Obs du 28 aout 2014) « FDJ : une éventuelle
	privatisation n'est pas une priorité pour l'Etat «
	(selon Stéphane Pallez PDG de la FDJ « (Le Parisien éco 28
	janvier 2015) « Pas de privatisation pour la FDJ » Cédric
	Pietralunga (Le Monde économie, 7 décembre 2014)
	2. « Privatisations : cessions d'actifs non stratégiques de
	l'Etat à partir de septembre « (Le journal des finances
	n°2270, 8 juillet 2017, page 5)
	3. « Etat actionnaire : les prochaines cessions à surveiller
	« Alain Chaigneau (Le Revenu n°1437, 14 au 20 juillet 2017, page
	9)
4. « Française des jeux : l'Etat va-t-il se séparer de sa	poule aux œufs d'or » (V. Bontemps, le Revenu du
	I8/7/2017)
	5. Ancien secrétaire d'Etat au Budget
	6. « Spéculations autour de la vente par l'Etat de 10 milliards
	d'euros d'actifs » (Renaud Honoré, Les Echos.fr, IO/7/2017)
	7. « La préfèrence française pour le monopole « JM
	Vittori ( Les Echos 23 aout 2017 page 6)
	8.
	
		Les actionnaires détenant au moins 5 % du capital au 31
		décembre 2015 sont l'Union des Blessés de la Face et de la
		Tête (9,2 %) et le FCP salariés de la FDJ (5 %). Les autres
		actionnaires ont moins de 5 % du capital.
	
	9. Le CA de la FDJ a doublé entre 1995 et 2014, passant de 5 Md€
	à plus de 13 Md€ (+160 %). En 2016 il pèse 14,3 milliards
	d'euros. Les loteries et les « gratteux » ( charmante expression
	québéquoise pour nommer les loteries instantanées) sont la
	cash machine de la FDJ (84,8 % des mises en 2014). Les paris sportifs sont
	en forte croissance (15,2 % en 2014, contre 4,1 % en 2007). Les paris sur
	le sport ont progressé de 11% en 2016. Soulignons - alors qu'on parle
	beaucoup de digitalisation des jeux d'argent - que 90% des paris sportifs
	de la FDJ sont réalisés dans son réseau de proximité.
	10. Etienne Lefebvre : « Les dangers d'un impôt de plus en plus
	concentré ( Les Echos 19 juillet 2017) Sur l'aberration et l'injustice
	du système fiscal français lire également : « Ingrid
	Feuerstein : « La part de Français payant l'impôt sur le
	revenu au plus bas depuis cinq décennies « ( Les Echos 19 juillet
	2017
	11. Cité par Zone Bourse in : « Les sociétés du Cac 40
	se préparent aux cessions de l'Etat « (Zonebourse du 7/8/2017)
	
	-------
	
	ANNEXES
	
		
			Annexe 1 = la privatisation n'est pas forcément un bon choix
			politique et financier : l'exemple des concessions
			autoroutières
		
	
	L'exemple des concessions autoroutières suffit pour démontrer que
	contrairement aux apparences, la privatisation n'est pas forcément un
	bon choix politique et financier. En privatisant les autoroutes, l'Etat
	s'est privé d'une belle rente qui (chaque jour, chaque week-end et
	lors des périodes estivales) tombe en cash dans l'escarcelle
	du privé. Par ailleurs en ne contrôlant plus l'exploitation du
	réseau, le gouvernement ne peut pas entreprendre une politique sociale
	et écologique des transports autoroutiers, par exemple en jouant sur
	le prix des péages, en perpétuel augmentation. Grosses
	cylindrées polluantes, petites voitures des catégories
	populaires, voitures moyennes des classes moyennes, tout le monde
	paye la même somme pour rouler sur un réseau qui, en outre, est
	loin d'être au top sur de nombreux tronçons (revêtement,
	peinture, éclairage…) « L'impôt autoroutier »
	prélevé par les sociétés privées est
	particulièrement injuste socialement. Pris en otage par les
	sociétés autoroutières, les automobilistes ne peuvent pour
	se consoler que s'abonner - en payant - pour éviter de faire la queue
	au péage, après s'être fait arnaqués dans un relais ou
	après avoir subit des embouteillages dus à des travaux de
	maintenance effectués de jour en pleine affluence, car c'est plus
	facile et moins chère pour les sociétés autoroutières,
	qui par ailleurs ne semblent pas avoir le temps de nettoyer les cotés
	verdoyants des voies autoroutières, souvent jonchées de
	bouteilles et de détritus. Mais allez expliquer ça à un
	ministre, il prend l'avion !
	
		
Annexe 2 = Renouer avec l'Histoire des jeux de hasard et d'argent :			des taxes volontaires, enthousiastes et solidaires
		
	
	
Lancer l'idée de loteries exceptionnelles ou d'un	power ball à la Française qui pourrait concourir à
	renflouer les caisses de l'Etat, lancer l'idée d'une non privatisation
	de la FDJ qui pourrait accompagner une nouvelle Politique des jeux
	ambitieuse pour notre pays, ne sont pas des idées iconoclastes ou
	réactionnaires. Il ne s'agit pas de créer une «
	économie casino » et en aucune manière, une politique des
	jeux macronienne, qui verrait l'Etat assumer et même à
	revendiquer sa qualité d'Etat Croupier, ne doit se substituer à
	une politique sociale.
	En agissant ainsi le gouvernement renouerait tout simplement avec
	l'histoire des loteries et avec l'Histoire de France. Les loteries,
	importées d'Italie par Casanova, ont permis de faire rentrer de
	l'argent dans les caisses publiques, d'aider les indigents, de restaurer
	les églises…. Les révolutionnaires de 1789 avaient bien
	compris également tout l'intérêt de cet « impôt
	citoyen » quand ils ont transformé la Loterie « Royale
	» en Loterie « Nationale ». Les pouvoirs publics ont ensuite
	utilisé la manne ludique pour aider les blessés de la Grande
	Guerre, les fameuses gueules cassés de 14/18. Et en 1933 - les
	débats parlementaires en gardent trace - l'Etat a réactivé
	la Loterie Nationale, pour lutter contre les calamités agricoles. Dans
	toutes ces époques le jeu n'était pas synonyme d'addiction mais
	de solidarité et de fraternité. La France doit renouer avec son
	histoire dans tous les secteurs de l'économie, y compris dans le
	secteur des jeux d'argent, avec une politique des jeux conquérante et
	ambitieuse.
	Il faut relire l'article du Professeur Pierre Tremblay (Université du
	Québec , Montréal) : « Finances publiques et jeux de hasard
	et d'argent, enseignement de l'histoire et considérations
	financières » ou il précise
	
		« l'exploitation par les Etats des jeux de hasard et d'argent est
		un phénomène universel dont la finalité originelle est
		humanitaire et vise le développement du bien commun » «
		Les jeux de hasard et d'argent exploités par les Etats sont de
		véritables taxes volontaires, voire enthousiastes. »(1)
	
	Les JHA sont, dans de nombreux pays, un puissant moteur économique et
	fiscal redistributeur. Assurément, si l'Etat augmente l'impôt
	ludique pour diminuer l'impôt forcé comme il s'apprête
	à le faire sur la taxe d'habitation et l'impôt sur le revenu, il
	en tirera grand profit politique. Utiliser l'impôt ludique dans le
	cadre d'une politique économique, sociale et fiscale innovante n'est
	pas une idée iconoclaste, farfelue ou aventureuse. Cette proposition
	basée sur la liberté et l'appât du gain (deux motivations
	puissantes de l'âme humaine ) peut concourir au contraire à
	l'intérêt général toute en déclenchant un cercle
	vertueux basé sur l'emploi, l'activité, le dynamisme de la France
	et son rayonnement international. Ce qui manque à la France - dans ce
	domaine comme d'autres - ce n'est pas du pétrole mais des idées
	novatrices et surtout la volonté politique du Pouvoir (2) de les
	mettre en œuvre, y compris dans le domaine des jeux d'argent. Cette
	volonté politique est désormais présente.
	En outre oublions pas que le « Premier Parti de France, ce ne sont pas
	les chasseurs (même s'ils pèsent 1,2 millions de gâchettes
	(3) et connaissent mieux la faune, la flore, la forêt que les bobo
	urbains écolos anti chasse), ce sont les millions de joueurs de la
	FDJ, du PMU et ceux qui fréquentent les casinos, qui - majeurs et
	responsables - connaissent mieux les jeux de hasard et d'argent que les
	addictologues de la doxa du jeu pathologie maladie. Nous en avons
	interrogé un ou deux depuis 1992 (4), que ce soit à l'arjel
	pendant 4 ans, pour le compte de groupes casinotiers (Barrière,
	Partouche, Joa…) ou dans le cadre de recherches universitaires
	indépendantes non financées.
	
		
			Annexe 3 : « L'Etat doit assumé d'être un Etat
			Croupier » Il doit revoir sa politique de jeu responsable qui
			finance le business du jeu compulsif. Le jeu n'est pas une maladie
		
	
	Dans une période où les Français subissent un matraquage
	fiscal national et une augmentation importante de la fiscalité locale
	(5 ) chacun devrait se réjouir de l'impôt ludique, qui rapporte
de l'argent à l'Etat, aux communes, au sport …et	qui donne parfois, souvent… du bonheur aux gens ( voir
	encadré ci dessous).
	Mais cette pratique sociale et culturelle populaire est pathologisée
par les addictologues, de plus en plus nombreux à exploiter	le business du jeu compulsif. L'association jeu = drogue =
	dépendance = isolement est omniprésente et vous trouverez
	rarement un homme politique qui défende les jeux d'argent…
	maintenant que le Sénateur François Trucy a pris sa retraite dans
	l'indifférence générale, alors qu'il avait beaucoup
	oeuvré pour la cause ludique (6).
	Derrière cette façade d'une politique de jeu responsable, nous
	observerons qu'en réalité - comme l'a précisé Jean Marc
	Daniel sur BFM Business pour les 40 ans du Loto - que
	
		« L'Etat n'a jamais vraiment assumé d'être un Etat
		Croupier » (
	
	7) et qu'il ne l'assume toujours pas. Il a transformé la moralisation
	du jeu - d'origine religieuse et laïque - en pathologisation, avant
	tout pour se donner bonne conscience. Cette médicalisation du jeu,
	véritable hygiénisation de la culture ludique, apparaît de
	plus en plus comme une néo-prohibition qui ne veut pas dire son nom.
	Politiquement, économiquement, fiscalement, c'est une erreur ;
	scientifiquement une escroquerie intellectuelle. Les Français joueurs
	sont pris pour des imbéciles ou des malades irresponsables. Les
	chercheurs en sciences sociales qui refusent l' adéquation
	(jeu=drogue) réinterrogent le DSM à l'origine de cette
	pathologisation ou qui critiquent cette politique des jeux contradictoire
	qui scie la branche sur laquelle elle est assise, sont ignorés,
	censurés, licenciés…
	
		Le bonheur est parfois… dans le jeu
	
	
		
	
	
		
			Même si - selon un sondage - c'est avant tout « la vie
			familiale, sociale et amoureuse qui rend les gens heureux »(8)
			c'est une grande satisfaction pour un français moyen, petit ou
			pauvre de gagner 50, 100 ou 5000 euros quand il joue. Même
			« les gens de peu » souhaitent devenir riches. Qui
			pourrait le leur reprocher ? Ces petits bonheurs ludiques vengent
			parfois une réalité sociale et un destin pas toujours
			très rose : accidents de la vie, décès, maladies
			problèmes familiaux, difficultés professionnelles, avenir
			bouché... Certes, pour le pactole du loto ou d'euro millions
			cette richesse peut paraitre inaccessible mais des milliers de
			gains intermédiaires - parfois conséquents - remplissent
			quotidiennement les poches des heureux veinards. En outre les
			opérateurs innovent en permanence. La FDJ a par exemple
			frappé fort avec My million, tirage franco français
			accolé à Euromillion. Outre la possibilité de gagner
			l'énorme pactole de la loterie européenne, le joueur
			participe automatiquement, sans payer un centime de plus, à My
			Million, avec à la clé un million d'euros. Chaque
			semaine, grâce à ce jeu bonus, deux familles - parfois
			davantage quand la FDJ fait des opérations spéciales (9)
			- empochent cette petite fortune - le million d'euros - qui
			symbolise la richesse pour de nombreux Français. Ainsi, de
			janvier à mai 2016, 57 familles sont devenues millionnaires
			grâce à My Million. Et au total en 2016 la FDJ a fait 235
			millionnaires (9 bis) Alors certes, pas de quoi rivaliser avec les
			salaires des patrons du CAC 40 (Le PDG de Publicis touche 3,9
			millions d'euros par an …sans jouer au loto ) (10) ou
			d'acheter le « diamant le plus cher du monde « ( Le
			Lesedi La Rona - vendu récemment 63 millions de dollars chez
			Sotheby's à New-York) (11) mais pour les gagnants à My
			Million, cela représente une grande joie, d'empocher un
			million d'euros. Assurément ces chanceux n'iront pas se faire
			soigner à Nantes ou à Marmottan pour une addiction au
			jeu. Curieuse maladie au passage que cette addiction au jeu qui ne
			concerne que les perdants.
		
		En réalité, Fait Social et Culturel très ancien, le jeu
		n'est pas une maladie, c'est une pratique sociale et culturelle avec
		parfois de la passion, de l'excès.
	
 
	Voilà un secteur pour lequel la classe politique - profitant de
	l'arrivée d'un Président désireux de faire avancer la France
	dans tous les domaines - devrait revoir sa copie. Le gambling produit de
	l'emploi, de l'animation, notamment à travers l'activité des
	casinos , celui des métiers du secteur cheval et à travers le
	dynamisme de la Française des jeux.
	L'économie casinotière Française (une exception ludique et
	culturelle exceptionnelle en Europe ) finance « 200 villes casinos
	» qui organisent de multiples manifestations dans les communes
	concernées ; font travailler artisans, commerçants, sous
	traitants ; embauchent du personnel… Les exploitations
	casinotières, souvent associées au thermalisme, jouent un
	rôle central dans l'animation locale des stations, notamment le
	week-end et pendant la période estivale. De Deauville à Divonne
en passant par Cannes, Nice, Biarritz, Evian… les grands	casinos resort - qui associent hôtellerie, restauration haut
	de gamme, spectacles culturels, festivals…- attirent une
	clientèle internationale. Et le « le littoral français a
	tiré la reprise du tourisme » en 2015 et 2016 (12), ces casinos
	prestigieux y sont pour quelque chose.
	L'ensemble de la filière cheval fait également rayonner
	la France à l'international (Grand Prix, vente de yearling… )et
	tout cela n'existerait pas s'il n'y avait pas le PMU, le PMH et les
	millions de turfistes qui chaque jour parient sur les courses avec une
	constance remarquable. N'oublions pas les 32000 revendeurs de la FDJ qui
	« jouent » quotidiennement un rôle social non
	négligeable, dans « la vie » des quartiers et des campagnes
	où ils sont implantés.
	Face à cette réalité, qui s'est construite historiquement
	avec la fin de la prohibition, il est tant que l'Etat Français passe
	à l'âge adulte en matière de gambling et assume sa fonction
	d'Etat Croupier, la tête haute et en toute transparence. L'hypocrisie
	actuelle ( instrumentalisation réciproque entre l'Etat croupier et la
	doxa du jeu pathologie maladie) apparaît immature. Elle fait le lit
	des associations rigoristes anti jeu et des moralistes. Elle nourrit le
	« business des addictologues » qui ont fabriqué en quelques
	année une énorme usine à gaz, de Nantes à Marmottan en
	passant par le Ministère de la Santé.
	Bien évidemment, cette politique des jeux qui met la pathologie du jeu
	systématiquement en avant gêne les opérateurs , notamment
	les casinos qui ont perdu 20 % de leur volume d'affaire en quelques
	années, malgré la modeste embellie de 2015 ( +2,74% du PBJ) et de
	2016. Cette politique gêne également le PMU qui vient « de
	perdre son avantage sur le Net « (13) et doit ouvrir « un nouveau
	chapitre pour ses parieurs » (14). Certes la filière hippique se
	mobilise actuellement à travers le think tank Equistratis et
	le cabinet Carles & associés(15) Ce lobbying très
	traditionnel, mené également semble t il de manière
	dispersé par les syndicats professionnels de casino, indique que les
	opérateurs ludiques ne sont pas encore dans l'ambition l'ère
	Macron et sont encore dans l'ancien monde.
	PMU et casinos n'ont jamais vraiment su valoriser leur histoire, leur
	culture ludique spécifique, leur clientèle en réalisant des
	études historiques et socio-anthropologiques. Ils préfèrent
	financer leur ennemis de la doxa du jeu pathologie maladie.
	Seule la FDJ - 13,7 milliards d'euros de CA en 2015, en 2016 - en
	profite… mais pour combien de temps en réalité ? Le Loto
	comme l'Euromillion ont baissé, nonobstant le suicide du Rapido,
	tué sur l'autel de l'addiction, par - on croit rêver - une petite
	association parisienne financée par la FDJ ( !), la doxa du jeu
	pathologie maladie, quelques associations familiales moralistes soutenues
	par deux parlementaires.
	L'opérateur historique des loteries a perdu 1 million de joueurs de
	2010 à 2014 et à nouveau 600 000 en 2015. C'est pour cette raison
	que son nouveau PDG - Stéphane Pallez qui a succédé à
	Christophe Blanchard Dignac (2000-2014) - a donne «un coup de fouet
	digital » à la FDJ (16) et a « révolutionne la
	distribution de ses jeux »(17) pour augmenter son CA mais tout en
	mettant en avant, sur chaque ticket, chaque affiche, chaque discours
	publique une politique de jeu « responsable ». L'hypocrisie est
	totale, le double langage constant.
	Autre exemple : les jeux d'argent en ligne autorisés en 2010. Alors
	que ce secteur subit une « consolidation » inquiétante (18)
	notamment en matière de poker l'ancien secrétaire d'Etat au
	Budget Christian Eckert visite l'Autorité de régulation des jeux
	(arjel) en 2015 mais parle avant tout d'addiction (19) Au final certains
	pourront considérer que cette politique des jeux antinomique, voire
	franchement mensongère.
	Le jeu n'est pas une maladie, c'est un fait social et culturel… y
	compris dans sa dimension excessive. C'est, pour certains, une passion, un
	loisir, un petit plaisir, qui a sans doute même souvent des effets
	thérapeutiques positifs pour de nombreux joueurs ( et leur famille),
	à cause de l'espoir qu'ils suscite, des joies qu'il apporte, des
	socialités qu'il entraine. Pour d'autres c'est un hobby, presque un
	travail à temps plein. Sans même parler ( poker, turf…) de
	ceux qui sont dans une tentative de professionnalisation (vivre du jeu) qui
	relève souvent de l'imaginaire. Fait social et culturel ; y compris
	dans sa dimension qualifié « d'excessive », le gambling est
	en outre riche en sociabilité même pour les jeux en ligne.
	Quant aux fameux « drogués » du jeu, parlons en. 1 à 3%
	a longtemps affirmé Robert Ladouceur, le pape de l'addiction au
	Québec, qui en a fait son fond de commerce mais a eu un procès en
	déontologie concernant la scientificité de ses travaux et
	différents conflits d'intérêts. 1 à 3 % de drogués
	du jeu ? comme dirait l'humoriste Gad Elmaleh, ce n'est pas une fourchette,
	c'est un râteau. Ce n'est pas de la science mais de la voyance. Avec
	de telles approximations, toutes les manipulations sont possibles et les
	addictologues ne se privent pas d'en faire, y compris à l'Observatoire
	des jeux (ODJ). 2° constat cela voudrait dire que 99% des joueurs ne
	seraient pas concernés par l'addiction au jeu. La doxa du jeu
	pathologie maladie a donc construit une usine à gaz qui concernerait 1
	% des joueurs et encore ce n'est même pas certain le conditionnel est
	de rigueur. En outre nous avons écrit de multiples articles pour
	montrer : 1/ que les concepts de « jeu pathologique » et «
	d'addiction sans substance », de « craving »* ..peuvent
	être réinterrogés 2/ que le DSM, bible très
	controversée de la psychiatrie mondiale qui a médicalisé le
	jeu et de multiples autres passions humaines ( pour créer un gros
	business) fait l'objet de débats scientifiques au niveau
	international.
	
		
			Annexe 4 = Un casino international intra muros à Paris : mais
			évidemment bien sur !
		
	
	
	En matière de casinos, une belle opportunité a été
	manquée il y a quelques mois avec l'implantation d'un casino à
Paris (20). Anne Idalgo, qui pleure en permanence dans les colonnes du	Monde ou des Echos (21) parce qu'elle n'a pas assez « de sous
	»(22) pour sa capitale, n'a pas peur des contradictions. Suite au
	rapport du Préfet Duport, favorable au projet, elle avait une occasion
	« en or » d'installer un casino prestigieux dans « sa »
	capitale. La soi disante « frondeuse de l'hôtel de ville »
(23), qui a été épinglé par le	Canard Enchainé (24), a répondu que « ce
	n'était pas sa tasse de thé », qu'elle était « non
	demandeuse de casinos à Paris » (25).
	Navrant comme réponse de la part d'une responsable politique
	nationale, dirigeant la destinée d'une ville internationale. Certes,
	on ne s'attendait pas à qu'Anne Hidalgo devienne la Kirk Kerkorian
	(26) de la capitale.
	
		( Kirk Kerkorian nommé le roi de Las Vegas est mort en 2015 à
		98 ans, il possédait la moitié des chambres du « strip
		» et les hôtels casinos les plus prestigieux de la cité
		du péché (sin city) : Caesar Palace Bellagio, Mirage, Mandala
		Bay, Luxor, Circus Circus…)
	
	Mais la Maire de la capitale aurait pu étudier sérieusement le
	dossier, Paris étant, comme l'a précisé Jean-Pierre Duport,
	
		« la seule capitale européenne à ne pas
		
			avoir
		
		de casino, avec Rome »
	
	(27) Un tel établissement aurait attiré les parisiens
	(lassés de faire des kilomètres pour aller jouer à Enghien
	ou à Deauville) mais il serait surtout devenu un casino international,
	peut être un des premiers au Monde, vu l'attractivité de Paris et
	la présence de millions de touristes étrangers ( simplement pour
	le premier semestre les hotels parisiens ont accueilli 1,14 millions
	d'américains, 908 OOO anglais, 527 OOO chinois, 443 000 espagnol et on
	s'achemine « vers une année record pour Paris et l'Ile de France
	» ( 28) ) …... Un partenariat prometteur aurait pu être
	engagé avec Carolyn Goodman ( maire de Las-Vegas) et les grands
groupes américains	( Caesar Entertainment, MGM, Las Vegas Sands...) pour exploiter la
	symbolique des deux villes et notamment celle de Paris nouvelle destination
	ludique.
	Une telle exploitation aurait rapporté de précieuses devises
	à la mairie de Paris et à l'Etat sans forcément
	déshabiller Enghien (700 salariés). Certes dans une vue
	courtermiste le syndicat FO des casinos & cercles était contre
	ainsi que Philippe Sueur le maire de la ville et il ne faut pas leur jeter
	la pierre. Ces acteurs locaux pourraient revoir leur copie dans le cadre
	d'un ambitieux projet international porté par l'Etat. Sans même
	parler des emplois et des recettes fiscales un tel méga projet aurait
	également boosté de nombreux autres secteurs commerciaux (luxe,
	hôtellerie, restauration…). Il s'inscrivait en outre tout a fait
dans	« la modernité des villes mondes comme Paris », 
	formule utilisée par Anne Hidalgo dans le cadre du projet concernant
	le « statut de Paris » (29) Ce projet ( en parfaite harmonie avec
	l'ambition présidentielle) doit être relancé dans le cadre
	d'une politique des jeux ambitieuse soucieuse de développer
	l'activité, de conforter l'attractivité de la France et de faire
	rayonner l'image de Paris et de la France à l'étranger.
	
		
			Annexe 5 = Les jeux de hasard et d'argent un formidable impôt
			démocratique
		
	
	
	Que ça plaise ou non, les jeux de hasard & d'argent (JHA)
	représentent un formidable « impôt démocratique »
	car « volontaire ». Des millions de nos concitoyens refusent
	d'ailleurs de payer « l'impôt ludique », tout simplement en
	ne jouant pas au loto, à la roulette, aux courses, aux machines à
	sous, au poker ou paris sportifs en ligne, aux jeux de grattage, au
	blackjack et autres « bingos » disponibles désormais dans
	les casinos (30). Pour des raisons éthiques, idéologiques,
	religieuses - ou tout simplement parce qu'ils ne veulent pas prendre le
	risque de « perdre leur argent » - ils appliquent une règle
	« méta-biblique » simple - tu ne joueras point. Ils
	ne dilapident pas d'argent dans ces jeux considérés depuis
longtemps, comme un	«impôt sur les imbéciles »(31) ou comme le
	nouvel « opium du peuple « dans des analyses
	néo-marxistes réductrices. Dans le même temps ils
	ne gagnent jamais vu que « 100% des gagnants ont tenté leur
	chance », comme l'indiquait avec une pertinence commerciale
redoutable, un slogan tautologique du Loto, encore gravé dans	la mémoire ludique de tous les joueurs (32).
	A contrario, d'autres de nos concitoyens, des deux sexes, de
différentes origines sociales, dans toutes les régions de notre	douce France - de la Corse à l'Auvergne en passant par les
	DOM-TOM (33) - « cotisent » par millions à cette
	fiscalité ludique « remarquable » qui non contente
d'être facultative, permet à certains	d'améliorer l'ordinaire, d'empocher quotidiennement de
	confortables sommes d'argent et, parfois, de changer de vie, quand il
	décroche le « Pactole » d'Euromillions, la « Tirelire
	» du Quinté+, la « Cagnotte » du Loto ou un beau «
	Jackpot progressif » sur l'une des 23 000 liberty bell (34)
	qui tournent dans les 200 casinos (35). Aucun autres impôts n'a de
	telles vertus ?
Avec les multiples impôts traditionnels, ce n'est pas une	« chance au tirage, une chance au grattage » comme
	l'indiquait la célèbre formule du Tac o Tac tombée dans le
langage populaire (36) mais «	à tous les coups l'ont perd ». Le contribuable n'a pas
	le choix, il doit banquer, sauf s'il ne nomme Liliane Bettencourt ou
	Bernard Arnault qui arrivent parfois- fortune oblige - à
	faire des petits arrangements avec le fisc
	
		(Lire à ce sujet l'article du Canard Enchaîné
		consacré « aux artistes » du bouclier fiscal qui ne paye
		pas d'ISF et où l'on apprend que la gauche protège davantage
		les riches que la droite (37 ).
	
	Le Français ordinaire lui en est forcément - et fortement (38) -
	de sa poche, notamment s'il appartient aux classes « moyennes »
	qui ont le « blues » face à cette injustice (39). Ce
	matraquage fiscal, grandement accentué par la gouvernance Hollande,
	apparaît d'autant plus contre-productif qu'il nuit à
l'activité selon l'adage économique	: trop d'impôt tue l'impôt. (40) Résultat :
	l'investissement des ménages a connu en 2015 « sa 4°
	année consécutive de baisse », « la consommation
	souffre » (41), les « français s'enrichissent moins vite
	» (42) quand ils ne s'appauvrissent pas, doucement mais surement.
	Pour « récompenser » les Français d'être de si
	bons contribuables, l'ancien Président de la république, soutenu
	par Henri Emmanuelli, n'a rien trouvé de mieux que de les châtier
	une deuxième fois, en cédant au diktat de l'ex Gouverneur de la
	Banque de France. Avant de quitter l'institution en 2015, Christian Noyer a
	en effet procédé à une « baisse historique du taux du
	Livret A » (43) tombé à 0,75 % (44). Du jamais vu depuis 200
	ans. « Bonne nouvelle » cependant pour les banques qui «
	économiseront 400 millions d'euros dans cette affaire » (45)
	Cette décision a entraîné « une décollecte massive
	du livret A » (46) ce « symbole de l'épargne populaire
	». Même si depuis, le placement favori des français a repris
	des couleurs (47) - car « le livret A garde la cote malgré son
	taux bas » (48) (pour atteindre un encours de 373,5 milliards d'euros)
	malgré le fait que le nouveau gouvernement n'a hélas pas
	appliqué la règle qui aurait du amener la rémunération
	du livret à 1% le 1° juillet 2017, en vertu d'une nouvelle
	formule de calcul théorique dévoilée en 2016.
	Nous pouvons comprendre dans ces conditions que nos concitoyens «
	consomment autrement « (49) et cherchent à faire fructifier leur
argent dans	l'impôt ludique : un impôt démocratique. Car quand
	on y regarde de plus près, et même si cela bouscule le
	politiquement correct ambiant, nous constatons que les paramètres
	démocratiques de l'impôt ludique (gambling en dur, ou ceux
	du.e.gambling régulé par l'arjel sont multiples :
	1 : Tout le monde peut jouer. Voilà un premier principe
	démocratique des jeux d'argent qui fait fi de la naissance, des
	origines sociales, de la couleur de peau, des compétences
	intellectuelles ou de la force physique.
	2 : Personne n'est obligé de jouer et donc de payer l'impôt
	ludique
	3 : Tous ceux qui jouent ont leur chance. Fortuna - la
	divinité latine allégorique du hasard et de la chance - a les
	yeux bandés. Vertu démocratique de l'aléa ludique,
	implacable mais juste, à condition qu'il soit appliqué
	strictement. D'ou l'importance du contrôle de l'Etat sur les
	opérateurs ludiques privés mais aussi sur la Française des
	Jeux (cf le scandale de l'aléatoire prépondérant)
	4 : Pas besoin d'être riche pour jouer. Même les petits budgets
	peuvent tenter l'aventure ludique des JHA sans se ruiner
	5 : Autre caractéristique qui caractérise ces jeux, leur
	liberté et leur grande souplesse. On peut entrer facilement dans le
	jeu d'argent, en sortir, y revenir ou cesser définitivement de jouer.
Il est même possible depuis 2010 de jouer en ligne	à la maison ou de manière nomade sur son Smartphone, ce
	qui évite de nombreux frais collatéraux.
	6 : Dernier principe démocratique de ces jeux et non des moindres,
	leur aspect redistributeur à travers le TDR (Taux de Retour). Mais
	là aussi faute d'une « politique des taux » attractive dans
	le cadre d'une politique des jeux ambitieuse, les joueurs subissent un TDR
	arbitraire, artificiellement règlementé. Il faut libérer les
	taux ( cette libération des taux a fait ses preuves par ailleurs),
	libérer le TDR, laisser jouer la concurrence entre les
	opérateurs, examiner de près l'étude de l'observatoire des
	jeux « TDR » et addiction qui aboutit à une conclusion
	absurde
	
		scientifiquement. Les derniers chiffres dévoilés par l'arjel
		sur les paris hippiques en ligne confirment que les joueurs ( ici les
		turfistes) ne sont pas des idiots et que le TDR est un élement
		fondamental de l'attractivité des jeux
	
	
		
			Annexe 6 = Un powerball à la Française ? : mais
			évidemment bien sur
		
	
	Nous pouvons également suggérer au nouveau gouvernement d'innover
	en lançant quelques loteries exceptionnelles fortement dotées
	à des dates symboliques (Noel, 14 juillet) mais surtout en organisant
	une loterie annuelle à un milliard d'euros, susceptible d'en rapporter
	plusieurs à Bercy : un power ball à la Française.
	Nous avons analysé dans d'autres articles la passion des citoyens
américains pour le	power ball - véritable phénomène social aux ETUN -
	(50) et la ferveur que suscite depuis des lustres la «Loteria de
	Navidad» en Espagne, créée en 1812 à Cadix. La loterie
	de Noel espagnole rapporte en quelques mois autant que ce que glane la FDJ
	en un an.
	Assurément, une méga loterie organisée une fois par an et
	dotée d'un pactole « indécent » ( 500 millions,
	1milliard ?) séduirait des millions de joueurs habituels mais aussi
	des millions de non-joueurs qui, opportunistes, joueraient pour l'occasion.
	Il est même probable qu'une telle fortune attireraient de nombreux
	joueurs frontaliers, le phénomène ayant été
	observé aux ETUN avec le Mexique et le Canada lors du dernier Power
	Ball.
	Les nouveaux pouvoirs publics français pourraient s'en inspirer, au
	lieu d'ouvrir de tristes « salles de shoot » à Paris et
	à Marseille comme l' a fait le gouvernement précèdent. Quel
	rapport me direz-vous ? Il se trouve que « l'actuel » responsable
	des études de L'Observatoire Des Jeux (ODJ)* - Jean Michel Costes -
	est un fervent partisan de ces salles ou l'on se drogue propre aux frais du
	contribuable. Ancien directeur de l' Observatoire des drogues et des
	toxicomanies (OFDT) JM Cotes a été limogé en 2011 par
	Etienne Appaire, président de la Mission interministérielle de
	lutte contre la drogue(Mildt), car il publiait des tribunes favorables aux
	salles de shoot, contre l'avis de son Président, contre l'avis du
	gouvernement et contre l'avis certainement d'une majorité de
	Français. Mais si vous me demandez pourquoi l'Etat a eu cette curieuse
	idée, de nommer comme responsable des études de l'Observatoire
	des jeux, l'ancien directeur de l'Observatoire des drogues, je vous
	répondrai simplement ( ce n'est pas une affaire de personne et les
	compétences de la personne citée se sont pas ici mises en cause)
	que « cela en dit long sur ce que pensaient les pouvoirs publics de
	l'époque et la gouvernance Hollande des jeux de hasard et d'argent
	».
	
		* L'observatoire des jeux a été crée par JP Martignoni,
		Marc Valleur et Christian Bucher
	
	_____________________
	Notes des annexes = 
	1. 
	Pierre P. Tremblay , « Finances publiques et jeux de hasard et
	d'argent, enseignement de l'histoire et considérations
	financières » in : Ethique Publique ( revue internationale
	d'éthique sociétale et gouvernementale ) n° 2, vol 5, 2003
	page 86 et 90
	2. 
	Confer notre article : Jean-Pierre MARTIGNONI-HUTIN, "Une sociologie du
	gambling contemporain", (Pouvoirs, revue française d'études
	constitutionnelles et politiques, n°139, 2011, p.51-64. )
	3. 
	« La chasse, deuxième sport en France après le foot«
	(le figaro du IO/9/2013)
	4. 
	" Jeux, Joueurs, Espaces de Jeux et Formes Ludiques : sociologie de
	certains jeux de hasard et d'argent (paris hippiques, loteries, machines
	à sous) Doctorat de troisième cycle en sociologie (soutenue le 31
	Janvier 1992 à l'Université Lumière - Lyon 2) directeur :
	Guy Vincent, Professeur de sociologie ; jury : François Laplantine,
	Jean Jacques Wunenburger.
	
	5.
	
		« Explosion des impôts locaux « François Davy ( les
		échos 29/9/2016 , page 12)
	
	6. 
	JP Martignoni = « Hommage à François Trucy : sénateur
de la République des jeux » (24 avril 2015 , 3 pages, 11 notes)	
	7. 
	(Jean-Marc Daniel « 40 ans du Loto: L'Etat est-il amoral ? 20 Mai
	2016, - Good Morning Business)
	8. 
	
		Pour 2/3 des français ( 72%) c'est la vie familiale qui les rend
		le plus heureux, ensuite la vie sociale (39%) et la vie amoureuse (38%)
		( sondage CSA pour RCF ( le Parisien du 1° juin 2016) , «
		famille je vous aime « Christine Mateus)
	
	9. 
	« Euro Millions : 10 millionnaires en France cette semaine avec My
	Million » (Direct Matin, 24 Novembre 2015)
	9(bis) : « La FDJ a fait 235 millionnaires en 2016, selon
	Stéphane Pallez ( les échos.fr du 20/I/2016)
	10. 
	
		« Un patron du cac 40 a gagné 2,24 millions d'euros en
		moyenne en 2015 » ( Les échos 14 avril 2016) confer
		également « Rémunérations des patrons le fantasme
		de la loi « par Laurence Boisseau ( Les échos 10 septembre
		2015)
	
	11. 
	
		« Le diamant le plus cher du monde venu 63 millions de dollars
		« Etienne Goetz ( les échos 29 mai 2016)
	
	12. 
	FDJ « Le littoral français a tiré la reprise du tourisme
	à l'été 2015 « ( Myriam Chauvot, les échos 22
	décembre 2015)
	13. 
	« Paris hippiques : le PMU perd son avantage sur le net :
	l'opérateur sépare son activité internet de celle de ses
	points de ventez suite à une décision de l'autorité de la
	concurrence « ( Christophe Palierse , les échos 10 décembre
	2015)
	14. 
	
		« Un nouveau chapitre s'ouvre pour les parieurs du Pmu « (
		publicité réalisée par le PMU ( Le parisien 13/1#2/2015)
	
	15. 
	
		Christophe Palierse : « Débat relancé sur la
		filière hippique : le groupe de réflexion Equistratis propose
		7 mesures pour relancer la filière « ( Les Echos 26 juillet
		2017)
	
	16. 
	« Coup de fouet digital à la FDJ « Christophe Palierse ( les
	échos 17 mars 2016 )
	17. 
	« La Française des jeux révolutionne la distribution de ses
	jeux aux points de vente « Christophe Palierse ( les échos 14
	avril 2016 )
	18. 
	
		« jeux en ligne : l'inévitable consolidation » ( c.
		Palierse, les échos 23 septembre 2015)
	
	
	19. 
	Communiqué de presse de l'arjel 27 avril 2015 = « 
	VISITE DE M. CHRISTIAN ECKERT, SECRÉTAIRE D'ETAT CHARGÉ DU BUDGET
	À L'arjel : Le président de l'arjel, Charles Coppolani,
	a accueilli ce matin Christian Eckert, secrétaire d'Etat chargé
	du Budget dans les bureaux de l'Autorité de régulation des jeux
	en ligne. Cette visite, quelques jours après la publication des
	résultats de l'enquête conduite par l'Observatoire des jeux avec
	l'INPES sur les pratiques de jeu d'argent et de hasard en France et sur les
	taux de prévalence du jeu problématique, a permis au ministre de
	rappeler toute l'importance que le gouvernement accorde à la promotion
	d'un jeu responsable et récréatif, garantissant à nos
	concitoyens une pratique modérée, exempte de tout risque de jeu
	excessif. Après avoir salué l'action de l'arjel en ce domaine,
	Christian ECKERT s'est réjoui de la prochaine ouverture du site
	EVALUJEU : ouvert au public le 5 mai prochain, ce nouvel outil de
	prévention permettra aux joueurs -et à leur entourage-
	d'évaluer et de suivre leurs pratiques de jeu tout en
	bénéficiant de conseils personnalisés, dans l'anonymat le
	plus strict. A l'issue de sa visite, le secrétaire d'Etat chargé
	du Budget a annoncé devant la presse un ensemble de mesures sur le jeu
	en ligne qui seront présentées dans le cadre du projet de loi
	relatif au numérique. Plusieurs domaines seront traités :
	protection des joueurs -l'arjel pourra désormais utiliser ses
	données à des fins de prévention - protection du
	consommateur - un dispositif de médiation favorisera la
	résolution des petits litiges- lutte contre l'offre illégale - la
	procédure sera simplifiée pour gagner en efficacité et en
	productivité. Enfin, une disposition permettant le partage des
	liquidités européennes sur les tables de poker, dans le cadre
	d'accords spécifiques entre l'arjel et d'autres autorités de
	régulation de l'UE, sera proposée. »
	
	20. 
	« L'Etat étudie l'ouverture de casinos à Paris à la
place des cercles de jeux « ( Les Echos, MATTHIEU QUIRET 01/04/15)	
	21. 
	Finances locales « Paris : comment Hidalgo veut boucler son budget :
	la maire de Paris cherche 400 millions d'euros pour équilibrer ses
	comptes, elle propose une hausse des droits de mutation…et plus de PV
	« !!! ( c'est nous qui ajoutons les 3 points d'exclamation )( Les
	Echos du 14 octobre 2015)
	22. 
	« Paris est aujourd'hui dans l'ère de la sobriété ; la
	maire estime n'avoir plus de marges de manœuvre financières
	« ( Les Echos 29 juin 2015
	23. 
	« La frondeuse de l'hôtel de ville : Anne Hidalgo présente
	ses veux à la presse, elle n'hésite pas à tenir la
	dragée haute à F. Hollande et à M. Valls » » ( Le
	Parisien aujourd'hui en France 26 janvier 2016, page 9)
	24. 
	« Anne Hidalgo : la grosse dette : elle a de grandes ambitions pour
	Paris mais aussi pour elle même, qui font dire à la Cour des
	Comptes, comme ses détracteurs qu'elles dépassent ses moyens
	» (Le canard enchainé n° 4989, 8 juin 2016)
	25. 
	« 
	Paris: Anne Hidalgo pas enchantée par un retour des casinos dans la
	capitale » ( 20 minutes.fr , 26/5/2015)
	26. 
	Nous souhaitons profiter de cet article pour rendre un dernier hommage
	à Kirk Kerkorian disparu en 2015. Le « roi de Las Vegas »
	possédait la moitié des chambres du « strip » et les
hôtels casinos les plus prestigieux de la	cité du péché : Caesar Palace Bellagio, Mirage,
	Mandala Bay, Luxor, Circus Circus… .« Ce bâtisseur aux
	multiples passions « ( voiture, cinéma) a commencé sa
	carrière à sin city dès 1962, il est mort à 98
	ans avec une fortune estimée à 4,2 milliards de dollars ( extrait
	de l'article de Lucie ROBEQUAIN qui a consacré un portait à
	« cet amoureux du risque » dans Les Echos - bureau de New-York -
	du 17 juin 2015)
	27. 
	L'Etat renonce à ouvrir rapidement des casinos à Paris (Denis
	Cosnard , Le Monde économie 11/6/2015)
	28. 
	Touristes : vers une année record pour Paris et l'Ile de France «
	Dominique Malecot ( les échos 23 aout 2017,page 15)
	29. 
	« Anne Hidalgo s'attaque au statut de Paris « ( Le Monde 23
	septembre 2015, page 7)
	30. 
	Confer notre article : JP Martignoni : « Bingo, Loto traditionnel... :
	un jeu populaire qui sera désormais dans les casinos Français
	»
	
		(5 pages, 14 notes, Février 2016 , publié sur lescasinos.org
		du 9 février 2016) confer également *
	
	«Autorisé dans les casinos, le bingo débarque ce soir au
	Lyon Vert » (Le Progrès, 6 février 2016, 1-14) ;* «
	Quand Partouche revoit la stratégie de ses casinos : le potentiel du
bingo »( Challenges,	29-01-2015) ;
	*« Le Bingo se répand dans les casinos de France » (
	ladepeche.fr du I8/1/2015) ; * « Le groupe Partouche lance
	officiellement le Bingo dans ses casinos (lepoint.fr,11/12/2015 )
	31. 
	Confer : « Les loteries royales dans l'Europe des Lumières
	1680-1815 par «
	
		Marie-Laure Legay
	
	(
	
		Histoire et civilisations
	
, 2014, Presses Universitaires du Septentrion, 172 pages ) Extrait = »Un « impôt sur les imbéciles », une « friponnerie », un « jeu cruel », un « fléau inventé par le despotisme	 
	
		»… Les hommes des Lumières n'avaient pas de mots assez
		durs pour dénoncer la loterie royale, une institution que tous les
		États européens ont mis sur pied au XVIIIe siècle. Les
		souverains encourageaient donc la passion du jeu, l'oisiveté, et
		captaient sans vergogne l'épargne de leurs sujets
	
	 
	
		? Faire croire que l'on gagne, tandis que l'on perd toujours,
		n'était-ce pas le propre d'un État corrompu
	
	 
	
		?
Ou bien doit-on plutôt considérer la loterie royale
		comme un outil d'ingénierie financière, le fruit d'une
		nouvelle rationalité publique
	
	 
	
		? La loterie est incompatible avec le secret de la finance, encore
		défendu par les doctrines absolutismes du pouvoir. Son succès
		s'appuie nécessairement sur les gazettes, la publicité, la
		transparence, tant de la roue de la fortune hissée sur une
		estrade, que des comptes, car tout soupçon de fraude doit
		être écarté. Pour la première fois, l'État
		s'expose à ne pas perdre la confiance du public. Les «
	
	 
	calculateurs
	 
	
		», - des plus savants, comme d'Alembert ou Condorcet, aux plus
		aventuriers comme le jacobite John Glover ou le vénitien Giacomo
		Casanova -, proposent des méthodes de gains qui garantissent un
		revenu permanent, tandis que la croissance du XVIIIe siècle permet
		le développement de l'épargne populaire. Voici donc que le
		hasard, combiné à l'abondance, génère un revenu
		public, un fonds de trésorerie que tous les souverains convoitent.
		»
	
	
	32. 
	
		« Poussé par une très active publicité
		télévisée, les slogans du Loto sont passés dans la
		mémoire collective : "Le Loto, c'est facile, c'est pas cher et
		ça peut rapporter gros" (1985) ou le "Loto, 100% des gagnants ont
		tenté leur chance" (1991).
	
	» (« 30 ans et toujours le grand jeu » Eric Lecluyse
	19/05/2006 , l'express.fr)
	33. 
	Nous avons analysé - il y a quelques années* - à partir de
	statistiques Insee sur une longue période, la géographie ludique
	nationale et ses corrélations. Ces chiffres dévoilent que les
	régions qui jouent le plus (la corse par exemple) épargnent le
	moins et inversement les régions adeptes du livret A ( l'auvergne par
	exemple) jouent peu. Ces statistiques ludiques confortaient par ailleurs le
	sens commun de la « figure économe des auvergnats »,
	confirmée récemment par une étude de la Banque de France
	(Olivier Decarre : « Les auvergnats et les alsaciens épargnent
	plus que les corses et les picards » ( boursier.com 23/2/2015).:
	
		*(JP Martignoni : " Faites vos jeux: notes historiques et statistiques
		sur les jeux de hasard et d'argent contemporains" ( Regards
		Sociologiques n° 8, 1994, 57-75.) Martignoni, J.-P. (1993). JP
		Martignoni : " Faites vos jeux : essai sociologique sur le joueur et
		l'attitude ludique "( Paris, L'Harmattan, novembre 1993, collection
		Logiques Sociales, 283 p.)
	
	Sur les DOM/TOM signalons que les gagnants de My Million indiquent
	indirectement que proportionnellement ces régions françaises sont
	très joueuses. A moins de considérer que nos compatriotes d'outre
mer sont bénis des Dieux ou que la FDJ a exporté son concept	d'aléatoire prépondérant dans ces territoires
	« 130 personnes sont devenues millionnaires et ont reçu leur
	chèque depuis le mois de février 2014. Parmi ces gagnants, 8
	joueurs viennent des DOM-TOM 6 Réunionnais, un Polynésien »
	(Le nouveau jeu de la FDJ fait un nouveau millionnaire à La
	Réunion » ( France tv indo.fr 1/12/2014) Confer également
	l'histoire de ce joueur à Saint Pierre sur l'ile de la Réunion
	qui a gagné 1 million d'euros : «
	
		La Française des jeux a retrouvé le gagnant du chèque
		d'un million
	
	»(iréunion.com 31 mai 2016
	34. 
	Littéralement « cloches de la liberté », synonyne de
	machines à sous aux ETUN. La géniale invention de Charly Fey - le
bandit manchot - est appelé également	slot machine, fruits machine. Confer Martignoni, J.-P. (2000) : "
	Ethnosociologie des machines à sous :
	
		que le hasard vous serve mais préparez-vous à l'accueillir
	
	" (Paris , L'Harmattan, mai 2000, collection Logiques Sociales) Confer
	également : Martignoni, J.-P. « Bandits Manchots et Machines
à sous. Le bruit et les couleurs de l'argent », (	Socio-anthropologie 13 | 2003,
	http://socio-anthropologie.revues.org/176). Confer en outre un documentaire
	consacré à Charly Fey sur ARTE, en juillet 1997 ou John
	Woodrum, propriétaire de casino à Las Vegas précise sur les
	machines à sous : «
	
		Ce que nous offrons aux joueurs c'est l'occasion de devenir riches avec
		une petite mise. Il y a un vieux dicton dans notre milieu qui dit : Si
		tu as de l'argent tu es quelqu'un, si tu as une fortune tu es le plus
		grand, le riche s'enrichit et le pauvre a lui aussi ses chances de
		gagner »
	
	
	35. 
	En mai 2016 il y avait en France 23036 machines à sous et vidéo
	poker « installées » pour 28 725 machines «
	autorisées » 
	36. 
	« Né en 1983, le Tac O Tac a connu un succès immédiat
et le slogan publicitaire du jeu	"une chance au grattage, une chance au tirage", devint rapidement
	une expression populaire. Progressivement concurrencé par les autres
	jeux de grattage de la FDJ, le Tac O Tac fut finalement arrêté en
	2008. La FDJ l'a ressuscité en 2013. La nouvelle formule du jeu (3
	euros) comporte deux tickets vendus ensemble. Le premier ticket "une chance
	au grattage" permettra de gagner de 5 euros à 50.000 euros, selon le
	nombre de symboles découverts. Le second ticket "une chance au tirage"
	permet, en cas de découverte des six bons numéros, de gagner
	jusqu'à 50.000 euros (une chance sur 3.838.380). Le joueur peut
	effectuer le tirage de ce second ticket soit directement sur le terminal du
	détaillant, soit en se connectant sur le site mon-gain.fr sur
	internet ou depuis son téléphone mobile ou sa tablette ».
	(« source : « La Française des Jeux fait renaître le
	Tac O Tac »(LEXPRESS.fr 11/09/2013 )
	37. 
	« 
	
		Le palmarès secret des artistes du bouclier fiscal : Bercy a
		dressé la liste des 50 contribuables qui ont
		bénéficié en toute légalité d'un abattement de
		90 % sur leur ISF « ( Le canard enchainé n° 4989 du 8
		juin 2016)
	
	38. 
	
		C'est le caractère inflationniste des impôts augmentant sans
		cesse, leur coté confiscatoire que nous condamnons, non le
		principe même de la fiscalité, nécessaire pour ne pas
		nous retrouver dans une situation « à la grecque ».
	
	39. 
	
		« Le grand blues des classes moyennes « (L'argent des
		français, Les Echos cahier spécial 24 juin 2015
	
	40. 
	« L'idée que « trop d'impôt tue l'impôt » ou
	que « le taux mange l'assiette » est ancienne. Des
	économistes libéraux avaient déjà mené une
	réflexion sur ce phénomène, comme A. Smith qui
	suggérait le phénomène en écrivant :
	
		« L'impôt peut entraver l'industrie du peuple et le
		détourner de s'adonner à certaines branches de commerce ou de
		travail »
	
	; et surtout JB Say qui concluait «
	
		qu'un impôt exagéré détruit la base sur laquelle il
		porte
	
	» L'économiste français poursuit en précisant:
	
		"Par une raison contraire, une diminution d'impôt, en multipliant
		les jouissances du public, augmentent les recettes du fisc et fait voir
		aux gouvernements ce qu'ils gagnent à être modérés.
	
	" Il revient à l'économiste américain Arthur « Laffer
	» à la fin des années 70, d'avoir tenté de
	théoriser ce qu'il nommait « l'allergie fiscale », et de
	l'avoir popularisée à l'aide de la courbe qui porte son nom .
	» la courbe Laffer ( source Wikipédia l'encyclopédie libre,
	mai 2016. )
	41. 
	« Face à la crise les français ont changé leur
	façon de dépenser « : 1/ l'habillement, l'automobile, les
	loisirs souffrent, les dépenses contraintes progressent ;
	L'investissement des ménages restent le talon d'Achille de la reprise
	« ( Les Echos, 15 juin 2015, page 4)
	42. 
	
		« Pourquoi les français s'enrichissent moins vite « par
		Edouard Lederer (L'argent des français, Les Echos cahier
		spécial 24 juin 2015)
	
	43. 
	« Le gouvernement se résout à une baisse historique du
	livret A « ( Les Echos 21 juillet 2015)
	44. 
	
		A titre d'exemple 5000 euros placés pendant un année
		complète sur un livret A rapporte désormais 37,5 euros !!! et
		encore à condition de ne jamais les retirer peu ou prou.
		Scandaleux
	
	45. 
	« La baisse du taux du livret A : une bonne nouvelle court terme pour
	les banques ( « Livret A : le désamour des épargnants devait
	durer « Les Echos 22 juillet 2015)
	46. 
	« Sur 12 mois le montant de la décollecte s'établit à
	10,9 milliards d'euros ( « Malgré l'inflation faible, le livret A
laisse filer les dépôts « ( Les Echos du 24 juin 2015 »	
	47. 
	« Le livret A reprend des couleurs avec une 3° collecte positive
	»( Les Echos 22 juin 2016)
	48. 
	« Le livret A garde la cote malgré son taux bas » (Solenn
	Poulennec, les Echos du 23aout 2017, page 1 et 19)
	49. 
	
		« les Français consomment autrement « Guillaume de
		Calignon (L'argent des français, Les Echos cahier spécial 24
		juin 2015)
	
	50. 
	 JP Martignoni = Le Powerball 
	: un phénomène social qui devrait donner à penser aux «
	politiques » »
	
		» ( 9 pages, 27 notes, mars 2016 , publié sur lescasinos.org
		du 29 mars 2016,Casinos Legal France du 1/4/2016
	
	
	
	
	
	----------
	
	- 
		
			*craving : « concept » ( ?) toujours libellé en
			anglais ça fait plus savant, plus scientifique, plus
			international - les guillemets sont de rigueur - forgé par les
			addictologues….. ou par des joueurs perdants !! qui
			indiquerait une « envie folle, irrépressible de jouer
			». Nous sommes là au cœur de
			l'épistémologie de la recherche sur les JHA. Le chercheur
			doit interroger le joueur mais prendre du recul pour tenir compte
			de l'objectivation de sa pratique. Il est clair qu'avec de tels
			concepts les addictologues de tous les pays déresponsabilisent
			complètement les joueurs. Certains souriront en disant c'est
			pas bien grave. A voir car dans d'autres domaines cette
			pathologisation et cette juridisisation des comportements,
			basée uniquement sur les dires du patient apparaît
			véritablement criminel. Il y longtemps qu'une partie des
			psychiatres, des avocats et des juristes se sont donnés la
			main pour, préservant leurs intérets financiers et
			professionnels, assurer que les criminels avaient une « envie
			folle et irrépressible de tuer » et ne sauraient donc
			aller en prison ou alors quelques années seulement… il
			faut bien préserver la continuité du business des avocats
			et des experts psychiatres. Les familles des victimes sont
			méprisés quand elles ne sont pas insultés par le
			syndicat de la magistrature. Quand aux victimes elles se retournent
			dans leur tombe face à un l'ignominie d'un tel système
			courant dans les prétoires et les cours d'assise apparaît
			crIl doit chercher les
		
		ternational 21 novembre 2013)arc »du Loto: L'Etat est-il amoral ?
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