Paris, Macao, la Tour Eiffel…et Anne Hidalgo
Alors que Paris a rejeté le projet d’un casino parisien, Macao inaugure un gigantesque resort - The Parisian - qui exploite les
symboles de notre capitale
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Jean-Pierre G. MARTIGNONI-HUTIN Jr
(Sociologue, Chercheur associé au Centre Max Weber, Université Lumière (Lyon II)
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Alors que les pouvoirs publics et Anne Hidalgo ont rejeté il y a quelques mois avec légèreté et sans débats, l’implantation d’un établissement de jeux à
Paris, Macao inaugure un casino qui - dans une belle ironie - exploite les symboles contemporains et historiques de notre capitale et l’image de la France.
La filiale chinoise du groupe américain Las Vegas Sands a ouvert dernièrement à Macao The Parisian, un gigantesque casino resort : 400
tables de jeu, 2500 machines à sous, 3.000 chambres, un parc aquatique, un théâtre de 1.200 places, 5200m2 d'espaces de congrès, une salle de bal qui peut
accueillir 2600 invités, 7 restaurants gastronomiques offrant des cuisines française, chinoises, cantonaises, un spa, un centre de fitness, un club
enfants, une piscine, un centre commercial de 30 000 m2…
Shelton Adelson et Robert Goldstein optimistes pour Macao
Un projet gigantesque réalisé en 5 ans pour un coût de 2,9 milliards de dollars, selon le CEO* du Las Vegas Sands, Shelton Adelson. « Même si c'est un
immense casino, The Parisian est aussi un grand centre commercial et festif. Il exploitera d'autres marchés que le jeu, en accord avec le gouvernement de
Macao qui veut changer la réputation de la zone. Le gouvernement de Macao souhaite que le jeu ne représente pas plus de 9% de l'activité totale de l'hôtel.
Nous sommes le premier opérateur à avoir mis un focus sur les autres marché» a précisé Shelton Adelson.( cité par Business Traveler France du 15/9) Malgré une baisse des revenus liés au ralentissement de l'économie chinoise et à sa politique contre la corruption, S. Adelson et Robert
Goldstein, son COO, sont très optimistes quant au futur de « l'industrie des loisirs » dans la « Région administrative spéciale de Macao de la République
populaire de Chine » (RASM), nom officiel de Macao depuis décembre 1999.
Macao…Leonardo… Di Caprio… De Niro…..et le président chinois Xi Jinping !!
En 2013 les casinos de Macao ont engrangé 45 milliards de dollars, 7 fois plus que Las Vegas. Mais ensuite le produit des jeux a baissé à cause du ralentissement de la
croissance chinoise et de la campagne anti-corruption du président Xi Jinping, Macao étant pour l’instant la seule région chinoise où le jeu est légal.
Pour se relancer, ce « territoire » (composé de la péninsule de Macao (9,3km2) des iles de Taipa( 6,8km2) et Coloane(7,6km2) et de l’isthme de Cotai
(5,8km2) ) a investi dans de nouvelles infrastructures (pont, transport notamment) et a favorisé les investissements dans les casinos qui visent désormais
davantage les classes moyennes. Outre le Parisian, plusieurs réalisations grandioses ont émergé ces derniers mois. En août 2016 le Wynn Palace, avec son
lac géant, ses fontaines musicales, ses télécabines; en octobre 2015, avec Studio City, équipé de la plus grande roue d'Asie et d'un simulateur de vol
inspiré de Batman. (Complexe inauguré par Leonardo Di Caprio, Martin Scorsese et Robert De Niro !) D’autres projets sont prévus. Galaxy Entertainment(1)
annonce par exemple un parc à thème unique en son genre à « Macau », nom portugais de « Macao ».
Paris débarque à Macao
La presse française (et mondiale) ne s’y est pas trompée et a salué largement l’événement. Extraits : « Macao s’offre la Tour Eiffel avec un nouveau casino
géant « précise Philippe Bertrand dans Les Echos (13/9) ; « "The Parisian" offre à Macao la Tour Eiffel qui lui manquait » confirme Le Parisien (13/9) ; «
Casino à Macao : trois milliards de dollars pour un vrai petit Paris » ajoute Charles Gautier dans Le Figaro (13/9) « C’est Paris dans Macao (Paris in Macau) » affirme Today online ( 13/IO) ; « Paris débarque à Macao ! » ose même Louise Berthoux dans The Good live ( 22 /9) De nombreuses autres sites et sociétés spécialisées dans les voyages ont également couvert l’évènement par exemple Business
Traveler France : « Ouverture du casino Parisian à Macao »(15/9) Si l’événement a été autant relayé par les médias, c’est parce que cette
réalisation est d’envergure mais également emblématique par la symbolique et l’image des deux villes concernées : Macao l’ancien comptoir portugais
surnommée « l’enfer du jeu » ; Paris, « la plus belle ville du monde ».(15/9)
The Parisian exploite « l’ambiance parisienne » -
Avec sa réplique de la Tour Eiffel (moitié moins grande que l'originale mais très impressionnante de jour comme de nuit) un décorum rappelant le château de
Versailles, une tenture du couronnement de Napoléon, des magasins inspirés de Paris, des artistes de rue… The Parisian exploite « l’ambiance parisienne » -
avec notamment une reconstitution de la place Vendôme - et plus largement, surfe sur les symboliques contemporaines et historiques de Paris et de
l’Histoire de France. Certains trouveront cela kitch, de mauvais gout, non conforme à l’original, mais après tout pourquoi pas. Las Vegas l’a déjà fait
avant avec succès ( voir encadré ci-dessous). Les casinos à thème attirent que cela plaise ou non aux rigoristes anti jeu.
Le Paris Las Vegas
..à Las Vegas
Le Paris Las Vegas est hôtel casino situé au centre du Strip de Las Vegas en face du Bellagio. L'hôtel mesure 112 mètres. Il a coûté 760 millions de
dollars, 4 200 employés y travaillent. L'architecture et la décoration intérieure sont inspirées de Paris et de ses célèbres monuments. La réplique de
la Tour Eiffel située devant l'hôtel mesure 165 mètres. Sa terrasse panoramique abrite un restaurant, le Eiffel Tower Restaurant. À l'origine,
cette réplique devait être aussi haute que l'originale, mais la proximité de l l’aéroport a rendu le projet impossible. Le décor comporte aussi des
reproductions de l’arc de triomphe,, la Fontaines des Mers de la place de la concorde, l'aérostat des frères Montgolfier (enseigne
lumineuse).Le bâtiment principal fait référence à l’opéra Garnier et au Louvre. L’hôtel comporte 3000 chambre et des dizaines de suites avec des noms
qui font rêver…les américains : The Napoléon Suite, The Louis XV Suite, Paris Marseille Suite, Paris St.Tropez, Paris Nice Suite, Paris Red Room ,
Paris Luxury Suites. Deluxe Suites…Le complexe dispose d'un casino composé de 90 tables de jeux et de 1 700 machines à sous sur une surface de 7 896 m2 . L'hôtel comprend plus de dix restaurants qui portent a des noms français : Mon Ami Gabi, Lenôtre, Le Provençal, Le Village Buffet du Parc, Le Café Île St. Louis, JJ's Boulangerie, La Crêperie…Le
casino dispose aussi d'une boîte de nuit (le Risqué de Paris), d'une chapelle de mariage (Paris Chapel), d'un Spa et d'un centre
commercial (Le Boulevard at Paris) de deux jacuzzi. L'hôtel bénéficie aussi d'une piscine au bord de la Tour Eiffel avec un décor qui reprend
l'idée des jardins français.
Rien de va plus
: La « frondeuse » de l’hôtel de ville Paris n’aime pas les casinos, mais inaugure une salle de shoot
Ce dynamisme, cette audace, cet optimisme de Macao, raisonnent d’autant plus fort que Paris s’est refusé il y a quelques mois, d’exploiter ses multiples
atouts, en implantant un casino dans la capitale. On se souvient qu’Anne Idalgo, qui se répand souvent dans les colonnes du Monde ou des Echos (2)
parce qu’elle n’a pas assez « d’argent(3) pour sa ville, avait rejeté ce projet non sans un certain mépris. Suite au rapport du Préfet Duport, favorable au
projet, elle avait pourtant une belle occasion d’installer un casino international à Lutetia Parisiorum. En tant que Maire de la première ville de
France, sa voix aurait compté. Mais la « frondeuse de l’hôtel de ville » (4), épinglé par le Canard Enchainé sur sa gestion (5), a répondu avec
légèreté que « ce n’était pas sa tasse de thé »(6). Etonnant, choquant même mais surtout pas très responsable de la part d’une responsable politique
nationale dirigeant la destinée d’une ville internationale, qui, en outre, vient d’être élue présidente du réseau des villes mondiales(7).
Pour « boucler son budget » (8) – elle cherchait 400 millions pour équilibrer les comptes de la ville - la Maire de Paris a eu d’autres idées – très
socialistes - :
· augmentation des droits de mutation sur les ventes immobilières
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imposition des résidences secondaires
· introduction d’une taxe de séjour sur les plateformes de réservation hôtelière style Airbnb
· augmentation du nombre de PV pour les automobilistes qui vont être ravis… car Madame Hidalgo avait déjà augmenté les tarifs de stationnement, supprimer
la gratuité des parkings le samedi et en août.
Certes, on ne s’attendait pas à ce que la première femme maire de Paris devienne le « Kirk Kerkorian de la capitale » (9). Mais la successeuse de Bertrand
Delanoë aurait pu abandonner un instant sa position idéologique sur les jeux d’argent, et notamment sur les casinos, pour étudier le dossier, Paris étant -
comme l’a précisé Jean-Pierre Duport -« la seule capitale européenne à ne pas avoir de casino, avec Rome »(10) « C’est le sens de l’histoire » avait ajouté Ari Sebag, l’un des dirigeants du groupe Partouche qui a toujours eu une vision sur le métier.
Cependant la « profession » – qui aurait du davantage se mobiliser pour défendre ce projet - était, comme souvent, divisée sur ce projet.
Anne Hidalgo/Carolyn Goodman ( maire de Las-Vegas)
Un casino à Paris, l’affaire aurait fait grand bruit dans le reste du monde. Un tel établissement aurait attiré les parisiens assurant un fond de clientèle
récurrent. (Au passage, les habitants de Paris en ont peut être un peu marre de faire des bornes pour flamber sur les tapis verts et sont peut être un peu
las d’être pris pour des joueurs irresponsables, susceptibles de ne pas savoir gérer leurs dépenses ludiques. L’interdiction ancienne - le fameux rayon de
100 kms sans casino autour de Paris - apparaît vieillotte et peut évoluer )
Mais un casino made in Paris serait certainement devenu un casino international prestigieux, peut être l’un des premiers au Monde, vu
l’attractivité de la capitale et la présence de nombreux touristes et visiteurs ( chinois, asiatiques, américains, russes …... ) qui généralement ne
viennent pas les poches vides quand ils fréquentent Paris pour le tourisme et les affaires. Les millions de touristes chinois qui visitent notre pays (2,2
en 2015) représentaient une cible particulièrement attractive pour un futur casino parisien. Ils dépensent actuellement en moyenne 3500 euros mais ils
étaient limités par des contraintes réglementaires et sécuritaires. Une innovation majeure va leur permettre désormais de dépenser beaucoup plus en toute
sécurité et sans transporter de liquide. Aliplay, filiale Alibaba, lance une application Smartphone leur permettant de dépenser jusqu’à 30 000 euros quand
ils voyagent à l’étranger ( 11).
Un rapprochement avec Las Vegas et le casino parisien était aussi dans l’ordre des choses. Un partenariat aurait certainement pu être engagé avec Carolyn
Goodman (maire de Las-Vegas) et les grands groupes casinotiers américains (Caesar Entertainment, MGM, Las Vegas Sands...) pour exploiter la symbolique des
deux villes. Un « package ludico-festif et historico-culturel Las Vegas/Paris » étant susceptible de séduire de nombreux américains qui adorent la
France et Paris et sont souvent de grands flambeurs.
Une telle exploitation aurait certainement rapporté de précieuses devises à la mairie de Paris et à l’Etat, sans forcément déshabiller d’Enghien (700
salariés). Certes le syndicat FO des casinos & cercles était contre ainsi que Philippe Sueur (le maire de la ville) et la profession était divisée.
Mais une concertation positive aurait pu mettre tout le monde d’accord. Sans même parler des emplois directs, un tel projet aurait également boosté le
commerce (luxe, hôtellerie, restauration…) et l’économie des spectacles parisiens. Il s’inscrivait en outre dans « la modernité des villes mondes comme Paris », belle formule utilisée par Anne Hidalgo dans le cadre son projet concernant le « statut de Paris »
(12) Au final, un tel manque d’ambition apparaît consternant. « C’est aberrant » a précisé Ari Sebag.
Jacques Myard , Régis Juanico et la politique Des Jeux de la France
Ce pied de nez fait par Macao à Paris avec l’ouverture du Parisian, souligne lourdement la sclérose et la frilosité de la France et de certains de ces
dirigeants, qui ont érigé en dogme le « principe de précaution », dans ce domaine de l’industrie des jeux comme dans de nombreux autres secteurs
économiques.
Néanmoins, nous resterons optimiste car rien n’est joué. Les prochaines échéances électorales risquent de confirmer la déroute de la gauche, du PS et du « Président Normal pas ni normal que ça ». Si la droite revient aux affaires, elle pourra réétudier sérieusement le dossier.
Par ailleurs on sait que deux députés (Régis Juanico et Jacques Myard) travaillent depuis plusieurs mois sur les jeux d’argent dans le cadre du Comité
d'Évaluation et de Contrôle des politiques publiques (CEC) de l'Assemblée nationale. Cette commission sera épaulée par un rapport de la Cour des Comptes,
qui dressera un état du secteur. Jacques Myard a déjà travaillé sur la question. Il connaît bien le dossier des jeux et a questionné dernièrement avec
force Christian Eckert (le très austère secrétaire d'Etat chargé du Budget et des Comptes publics) sur les paris hippiques et la politique Des Jeux, ou
plutot, comme il l’a dit sur les bancs de l’Assemblée Nationale le 7 octobre 2016, sur « l’abscense de politique Des Jeux du gouvernement ». Nous ne savons
pas si le député-maire de Maisons-Laffitte est favorable au projet de casino parisien mais nous savons c’est un pragmatique en matière d’emploi, de
développement…et de fiscalité. Installer un casino à Paris ce serait une bonne manière d’augmenter l’impo ludique, « un impot démocratique et volontaire »
aux multiples vertus ( confer notre article : « L’impot ludique un impot démocratique » (13)
Un patrimoine casinotier français qui pourrait être davantage valorisé
Souhaitons pour conclure que l’Etat profite de ces travaux de la commission Myard/Juanico et du rapport de la Cour des comptes pour lancer des Etats Généraux du gambling casinotier afin que la politique Des Jeux de la France ne soit plus prise en otage par certains hauts fonctionnaires,
certaines associations familiales rigoristes, certains addictologues opportunistes…
Souhaitons également que le gouvernement et Bercy revoient leur copie en matière de politique de « Recherches » sur les casinos et les jeux d’argent en
général. Que le responsable des études de l’observatoire des jeux - Jean Michel Costes - soit l’ancien directeur de l’observatoire des drogues et des
toxicomanies, laisse pantois et en dit long sur ce que pense les socialistes des jeux de hasard et d’argent. Quelle belle image pour l’économie des jeux
d’argent (loteries, paris hippiques, casinos, jeux en ligne) d’être associé à la drogue et encore dernièrement au cannabis grâce à Terra Nova et à nouveau
Jean-Michel Costes(14).
La doxa du jeu pathologie maladie a progressivement envahi tout le champ ludique concerné. La politique de santé publique et de lutte contre l’addiction (
grassement financée, jamais évaluée) dicte la « politique Des Jeux de la France » ( confer notre article :"Une sociologie du gambling contemporain » publié dans la Revue Pouvoirs : revue française d’études constitutionnelles et politiques (15)
Cette soi-disant politique de jeu responsable n’a pas empêché la Française des jeux de surperformer …depuis que cette lutte contre le jeu excessif a été
lancée. « La patron on est mal, y’a un problème !! » La nouvelle donne politique, qui sortira prochainement des urnes doit balayer cette mascarade et cette
usine à gaz.
Souhaitons finalement que la profession casinotière, ses figures emblématiques et ses syndicats professionnels, « balaient devant la porte de leurs 200
casinos « et s’interrogent sur la valorisation de son activité et de ses métiers. Si les casinos ne sont pas en « odeur de sainteté » ( et cela ne date pas
d’hier !) cela provient certes des politiques et de leur hypocrisie (16 )mais aussi de la profession, pour partie responsable de cette situation. Des
études, recherches, publications, actions médiatiques communes… pourraient être réalisées par le biais d’une Fondation et d’un think tank. Tous les
secteurs économiques le font, pourquoi pas les casinos ? Même si les groupes sont en concurrence, ils ont un produit commun. En d’autres termes, comme
l’indiquera notre prochaine contribution « la France le pays des casinos possède un patrimoine casinotier exceptionnel… qui pourrait davantage être valorisé ». (17)
Jean-pierre.martignoni@univ-lyon2.fr
Notes :
1.
« Galaxy Entertainment annonce un futur parc à thème unique en son genre à Macau » (jeuxcasino.com du 10/3)
2.
Finances locales « Paris : comment Hidalgo veut boucler son budget : la maire de Paris cherche 400 millions d’euros pour équilibrer ses comptes, elle
propose une hausse des droits de mutation…et plus de PV « Les Echos du 14 octobre 2015)
3.
« Paris est aujourd’hui dans l’ère de la sobriété ; la maire estime n’avoir plus de marges de manœuvre financières « ( Les Echos 29 juin 2015
4.
« La frondeuse de l’hôtel de ville : Anne Hidalgo présente ses veux à la presse, elle n’hésite pas à tenir la dragée haute à F. Hollande et à M. Valls » »
( Le Parisien aujourd’hui en France 26 janvier 2016, page 9)
5.
« Anne Hidalgo : la grosse dette : elle a de grandes ambitions pour Paris mais aussi pour elle même, qui font dire à la Cour des Comptes, comme à ses
détracteurs qu’elle dépasse ses moyens » (Le canard enchainé n° 4989, 8 juin 2016)
6.
«
Paris: Anne Hidalgo pas enchantée par un retour des casinos dans la capitale » ( 20 minutes.fr , 26/5/2015)
7.
Anne Hidalgo élue à la tête du réseau de villes mondiales le C40 » ( Le Monde 8/8/2016)
8.
« Paris comment Hidalgo veut boucler son budget » (Les Echos du 14/IO/2015)
9.
Figure historique et emblématique de Las Vegas et du gambling casinotier international, Kirk Kerkorian a disparu en 2015. Le « roi de Las Vegas » possédait
la moitié des chambres du « strip » et les hôtels casinos les plus prestigieux de la cité du péché : Caesar Palace Bellagio, Mirage, Mandala Bay,
Luxor, Circus Circus… .« Ce bâtisseur aux multiples passions « ( voiture, cinéma) a commencé sa carrière à sin city dès 1962, il est mort à 98 ans
avec une fortune estimée à 4,2 milliards de dollars » ( sources : l’article de Lucie ROBEQUAIN dans les Echos qui a consacré un portait à « cet amoureux du
risque » Kirk Kerkorian (Les Echos - bureau de New-York - 17 juin 2015)
10.
L’Etat renonce à ouvrir rapidement des casinos à Paris (Denis Cosnard , Le Monde économie 11/6/2015)« Rien ne va plus pour l’ouverture de casinos à Paris
»(LE MONDE ECONOMIE | 22.05.2015 Simon Piel et Denis Cosnard)
11.
« Avec Aliplay, les touristes chinois pourront dépenser sans compter » (Adeline Daboval, Le Parisien économie, 20/IO/2016)
12. « Anne Hidalgo s’attaque au statut de Paris « ( Le Monde 23 septembre 2015, page 7)
13. : «L’impot ludique un impot démocratique : Les jeux de hasard & d’argent : un impôt démocratique dont l’EtatCroupier ne devrait pas avoir honte » » (19 pages, 60 notes, juin 2016, publié sur lescasinos.org du 20 juin, Casinos Legal France du 29/6/2016)
14.
JP Martignoni : « ARJEL, JEU & CANNABIS : l’imposture intellectuelle de Terra Nova » (octobre 2016, 7 pages, 21 notes) publié sur lescasinos.org du
12/10/2016)
15. Confer notre article : Jean-Pierre MARTIGNONI-HUTIN, "Une sociologie du gambling contemporain", (Pouvoirs, revue française d’études constitutionnelles
et politiques, n°139, 2011, p.51-64. )
16. Hypocrisie résumée dans la célèbre phrase d’ Alain Bocquet (qui fut président du groupe communiste, maire de Saint-Amand-les-Eaux, bastion historique
d’Isidore Partouche ) : «Je suis contre les casinos. Sauf à Saint-Amand.» Ce à quoi I. Partouche a répondu du tac au tac : « qu’il n’aimait pas les
communistes sauf dans les villes ou il avait des casinos » Confer également l’hommage rendu récemment à Isidore Partouche à Saint Amand ou désormais une
place porte son nom. (« Isidore Partouche s'est fait une place à Forges » L’éclaireur la dépêche du 6/4/2016
17.
JP Martignoni : « La France : le pays des casinos : LA FRANCE POSSEDE UN PATRIMOINE CASINOTIER EXCEPTIONNEL…. QUI POURRAIT ETRE DAVANTAGE VALORISE
» (a paraître, novembre 2016, 5 pages)
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* : directe
* chief executive officer (CEO) : directeur général
· ** : Chief Operating Officer (COO) directeur d’exploitation