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Les jeux de hasard régulés par l’ARJEL sont avant tout « une affaire d’hommes » (83,9%). Le genre apparaît en effet comme une variable très discriminante des jeux en ligne ou la gente masculine est surreprésentée, notamment pour les paris sportifs (91,6%) et le poker (86,6%) mais aussi dans une moindre mesure en matière de paris hippiques : 73,4% d’hommes. La virtualité des jeux sur internet, le fait qu’ils s’exercent dans l’espace domestique n’a pas modifié pour l’instant une tendance structurelle forte constatée depuis longtemps par les sociologues (10) : les jeux d’argent sont avant tout une pratique masculine (11) et nous retrouvons fortement cette tendance sexuée dans le e.gambling. Cette prédominance masculine cohabite cependant avec une présence féminine, mais de manière différenciée selon les segments. Dans les paris sportifs la proportion de femmes apparaît marginale (8,4%) la domination masculine s’impose. Pour le poker en ligne le « deuxième sexe » est davantage représenté mais reste minoritaire(13,4%). Les actions entreprises par les opérateurs et les casinos (tournois ladies dédiés par exemple), la notoriété de quelques égéries du poker international ou celle de figures people nationales, ont certainement contribué à promouvoir le poker féminin, même si cette volonté trahissait indirectement le caractère fortement minoritaire du « sexe faible » dans le monde très masculin du poker. Certaines particularités du poker (intuitions pré-perceptives, importance des tells pour masquer son jeu ou deviner celui de l’adversaire...) pourraient pourtant suggérer que le poker correspond à certaines facettes de la psychologie féminine. Mais les statistiques sur le genre en matière de poker online ne corroborent pas pour l’instant cette hypothèse. Il faut que ce jeu ambivalent ( à la fois simple et complexe) possède en outre un jargon très ésotérique (12 ) susceptible d’effrayé les non initiés, notamment pas seulement les femmes. Pour les paris sur les courses hippiques, la situation en matière de parité apparaît différente que celle existante en matière de poker et de paris sportifs et cette différence est sensible. Les femmes occupent une place non négligeable dans les paris hippiques numériques (26,6%) tendance significative que nous avions constatée statistiquement dès l’entrée en vigueur de la loi de 2010 (13). L’action publicitaire ancienne du PMU pour féminiser les paris a certainement profité aux paris hippiques en ligne, d’autant que le Groupement d’intérêt économique (GIE) a poursuivi cette politique commerciale d’ouverture de multiples manières. Par exemple en lançant de nouvelles formules de jeux ne nécessitant aucune connaissance hippique (Pariez Spot ( 14) ) ou en ouvrant de nouveaux espaces modernisés dans le réseau physique du pari mutuel (PMU City), ensemble susceptible de modifier l’image très masculine, voir machiste, du PMU et d’attirer les femmes vers le turf. Plus récemment, en misant dans son nouveau plan stratégique(15) sur le développement accru des paris digitaux, le PMU, longtemps dirigé par Philippe Germond, s’est positionné pour tenter d’accentuer la présence des femmes sur internet. Le nouveau PDG du pari mutuel, Xavier Hürstel (16) a toujours été au diapason de cette volonté de conquérir de nouvelles parieuses, notamment mais pas seulement, dans le réseau virtuel de l’entreprise historique. Au final, le genre apparaît comme une variable très discriminante en matière de jeux d’argent en ligne, mais cette situation peut évoluer. Les caractéristiques premières de ces jeux (simplicité d’accès, confort, absence de promiscuité, anonymat...), le fait qu’ils permettent de ne pas s’afficher ( confer tableau ci-dessous) dans l’espace public ludique à domination masculine souvent cosmopolite ( bar, café PMU, hippodrome…), l’absence de fracture numérique sexuée, la confiance qu’inspire la régulation étatique exercée par l’ARJEL sont autant d’atouts susceptibles d’augmenter le pourcentage de femmes dans la population des joueurs qui jouent sur internet.
3: Age
L’âge particularise la sociologie des joueurs en ligne. Certes, les jeux d’argent pratiqués sur internet concernent toutes les catégories d’âge, en moyenne entre 14 et 24% mais de grandes tendances apparaissent nettement : les 26-35 ans arrivent en tête (24,6%), suivis de très près par les 36-45 ans (22,6%) Mais contre toute attente les jeunes adultes de 18-25 ans sont les moins concernés par les jeux d’argent sur internet (14,3%). Ces moyennes masquent cependant en des distinctions fortes par segment. Si l’on entre dans le détail par catégorie, l’année de naissance apparaît comme une variable très discriminante, qui dessine pour partie le portrait du turfiste, du parieur sportif, du joueur de poker. Une sentence prosaïque pourrait presque résumer la situation : dis-moi quel âge tu as, je te dirai à quel jeu d’argent tu joues sur internet . Les turfistes en ligne sont très majoritairement des joueurs âgés de 46 ans et plus (76,5%) et les plus de 56 ans représentent à eux seuls 50,2% de cette population. Les turfistes de 35 ans et moins sont très minoritaires (6%) et la proportion de jeunes adultes de 18-25 ans qui jouent aux courses en ligne apparaît extrêmement marginale : 1,3%. Les parieurs sportifs se situent aux antipodes des turfistes sur le registre de l’âge. 62,9% d’entre eux ont entre 18 et 35 ans et les jeunes adultes représentent à eux seuls 29,4% de cette population. Plus de 84% des parieurs sportifs ont moins de 45 ans. A contrario, les plus âgés (46 ans et plus) sont peu nombreux (15,4%) et les plus de 56 ans occupent une très faible place dans ces jeux (4,6%). La population des joueurs de poker se distingue des turfistes sans pour autant s’identifier aux parieurs sportifs. Elle apparaît plus mature que celle des parieurs sportifs. Les joueurs de poker en ligne sont souvent des personnes de moins de 45 ans (77,2%) mais contrairement aux paris sportifs, les jeunes adultes de 18-25 ans sont minoritaires (12,2%) dans le poker numérique. Le joueur de poker en ligne est avant tout un homme entre 26 et 45 ans. Le poker se distingue également des paris sportifs en ce qui concerne les populations plus âgées, les 46-55 ans pèsent pour 14,4% dans le e.poker, contre 10,8% pour les paris sportifs. Les personnes à la retraite ou proches de la retraite (56 ans et plus) s’intéressent donc davantage au full et au brelan (8,2%) qu’aux paris sportifs (4,6%). 3- Situation de famille & nombre d’enfant(s)
tableau A : situation de familles des joueurs en ligne
Tableau B : nombre d’enfant(s) des joueurs en ligne
Si les joueurs en ligne sont majoritairement mariés (38,2%) ou célibataires (39,8%), la comparaison de la situation de famille ( tableau A ) pour les trois populations apporte différentes précisions qui bousculent ces moyennes. Les turfistes sont avant tout des gens mariés (55,7%) et ensuite célibataires (19,7%). Chez les joueurs de poker c’est l’inverse : 45,5% de célibataires, 30,3% de personnes mariées. La palme en matière de célibat revient aux parieurs sportifs (54,3%). Notons également que le nombre de divorcés est plus important chez les turfistes (12,6%) que chez les joueurs de poker (7,7%) ou les parieurs sportifs (3,7%). Par ailleurs, les joueurs en ligne pacsés ou vivant en concubinage sont plus nombreux chez les joueurs de poker (15,8%) et les parieurs sportifs (13,3%) que chez les turfistes (8%). Ces résultats ne doivent pas cependant être sur-interprétés car ils reflètent également, et peut être avant tout, l’âge des joueurs. Impossible d’affirmer donc que la situation de famille prédispose à s’engager dans les jeux d’argent en ligne. Certes, les joueurs célibataires jouent souvent sur internet, notamment aux paris sportifs et au poker, mais rien n’indique qu’ils vivent seuls. Dans le même temps, les Français mariés sont également nombreux à jouer en ligne (39%). Seule une étude fine des biographies permettrait d’observer dans quelle mesure la situation de famille, et le cas échéant son évolution, interfère dans la pratique des jeux en ligne et dans la décision d’ouvrir un compte-joueur. Comme « dans la vie », sociologiquement tout est lié, la question du nombre d’enfant(s) (tableau B) est naturellement à mettre en relation avec l’âge et la situation de famille. La également il serait donc fallacieux de surinterpêter causalement ces statistiques. Nous observerons néanmoins qu’en moyenne, 46,7% des joueurs en ligne n’ont pas d’enfant [cela concerne avant tout les parieurs sportifs (58,9%) et les joueurs de poker (51,2%)] mais une majorité d’entre eux (53,3%) ont constitué une famille, avec un ou plusieurs enfants [le plus souvent deux (24,4%)]. Sans être identique, la composition familiale des parieurs sportifs paraît assez proche de celles des joueurs de poker, avec une progéniture d’un ou deux enfants. La structure familiale des turfistes paraît sensiblement différente, avec souvent une fratrie plus nombreuse, de deux enfants (32%), trois (16%) voire 4 et plus (5,2%). Au regard du nombre d’enfants, la typologie des joueurs en ligne apparaît donc assez nette nette. D’un côté, une population de turfistes plus avancée dans la vie et qui majoritairement a des enfants (70%) et à l’opposé des parieurs sportifs plus jeunes et qui en majorité n‘ont pas, ou pas encore, d’enfants (58,9%). Les joueurs de poker occupent une position intermédiaire, 48,8% ayant déjà une descendance. 5- Diplômes et niveaux d’études
En ce qui concerne le niveau d’études, la sociologie des joueurs en ligne est très différente de la population française qui, d’après les chiffres Insee, est avant tout non diplômée (26,2%) ou possède juste un cap BEP (20,3%). A l’opposé la population des joueurs en ligne a acquis soit un diplôme supérieur long (36,5%), soit un diplôme supérieur court (24%). Cette caractéristique « surdiplômée » des joueurs en ligne concerne avant tout les parieurs sportifs (73% ont fait des études supérieures) et dans une moindre mesure les joueurs de poker (66%). Les parieurs sportifs se distinguent par un taux de sans diplômés inexistant et un pourcentage de cap BEP particulièrement faible. Le niveau d’études sanctionné par le diplôme apparaît donc également comme une variable très discriminante, notamment en ce qui concerne les paris sportifs et le poker. La distribution des diplômes pour les turfistes apparaît beaucoup plus homogène. Tous les niveaux d’études sont représentés, y compris les non diplômés (6,5%) mais les possesseurs d’un baccalauréat seul (23,5%) ou d’un cap BEP (23,5%) sont majoritaires dans cette population de joueurs. « L’assise intellectuelle » des paris hippiques pratiqués sur internet, mesurée à l’aune du diplôme, semble donc très différente de celle du poker et des paris sportifs. Mais il serait réducteur de taxer le poker et les paris sportifs en ligne de jeux «élitistes» vis à vis des paris hippiques. Sociologiquement, l’affaire est plus complexe et nécessite d’autres analyses qui dépassent le cadre de cette étude. 6- Catégorie socioprofessionnelle Toutes les catégories socioprofessionnelles (CSP) jouent aux jeux d’argent en ligne, qui ne sont donc pas réservées à un groupe social particulier. Mais il serait fallacieux d’en conclure pour autant que ces jeux sont une photographie sociologique de la société française, comme le loto par exemple. Bien qu’ouverts à tous - sous réserve de posséder un ordinateur et une connexion internet qui fonctionne – les jeux régulés par l’ARJEL apparaissent socialement différenciés et le sont sans doute plus que les jeux d’argent en dur (notamment loteries, casinos). En d’autres termes les profils des joueurs, identifiés par leur CSP, ne correspondent pas à leur poids respectif dans la population active française , sauf en ce qui concerne les agriculteurs.(confer tableau A) Tableau A
C’est notamment le cas des couches sociales les plus populaires, largement sous-représentées dans le ludique digital. Les ouvriers représentent 4,7% seulement des joueurs en ligne, alors qu’ils pèsent 12,4% en population active.La deuxième sous-représentation concerne les retraités. Bien que cette catégorie soit majoritaire chez les turfistes (33,4%), les inactifs retraités ne pèsent globalement que 13,4% chez les joueurs en ligne, alors qu’ils représentent 26,9% en population générale. La troisième sous-représentation concerne « les professions intermédiaires » (professeurs des écoles, techniciens, contremaitres, agents de maîtrise, professions administratives de la santé, du travail social, de la fonction publique et des entreprises, religieux). Cette catégorie sociale représente 13,2% de la population active, mais 9,3% seulement dans les jeux d’argent en ligne. Dernière catégorie à être sous- représentée, les inactifs non retraités qui pèsent 17,4% dans la population générale mais 13,4% chez les joueurs. A contrario, la population des joueurs en ligne se distingue socialement par trois sur- représentations :
------ Si la loi de 2010 a démocratisé les jeux en ligne en les rendant accessibles à tous, on constate globalement qu’ ils sont nettement marqués socialement au regard de l’activité professionnelle exercée par le joueur et la catégorie sociale à laquelle il appartient. Même s’ils ne sont pas réservés à une élite ou à une classe sociale particulière, la CSP d’appartenance apparaît comme une variable de distinction forte du e.gambling. Socio-anthropologiquement, les jeux de hasard et d’argent en ligne sont une pratique ludico- culturelle qui concerne avant tout les catégories sociales supérieures et les employés. La distinction se poursuit quand on observe les catégories se situant soit au bas de la hiérarchie sociale établie par l’INSEE soit au niveau intermédiaire. Certes, ces catégories jouent aussi en ligne, mais dans des proportions très faibles. La dernière tendance de cette sociologie des joueurs en ligne concerne les inactifs non retraités (chômeurs, personnes diverses sans activité professionnelle de 18 ans et plus, étudiants.) largement sous représentée dans le e.gambling. Mais il est difficile d’en dire plus là et nous avons à faire ici à une sous- représentation naturelle, dans la mesure où cette catégorie comporte aussi un pourcentage important de mineurs qui en principe ne sont pas concernés par les jeux d’argent en ligne en .fr.*** La sociologie des joueurs en ligne se précise quand on l’observe segment par segment. ( confer tableau B)
Tableau B
Le poker en ligne apparaît avant tout comme un jeu de cadres, de PIS (31,4%), d’employés (24,6%) et d’inactifs non retraités (15,1%). Le profil des parieurs sportifs est identique aux joueurs de poker mais accentué : 32,3% de cadres, 27,8% d’employés, 18% d’inactifs non retraités. Ces deux populations joueuses se rapprochent également au niveau des professions intermédiaires (respectivement 10% pour le poker, 9,4% pour les paris sportifs). Les autres CSP ont une présence marginale dans le poker et les paris sportifs, notamment les ouvriers (respectivement 5 et 4,2%) et les inactifs retraités ( respectivement 3,9 et 2,9%) La seule différence sociologique significative entre ces deux populations concerne les artisans, commerçants, chefs d’entreprise. Cette strate professionnelle pèse 9,6% dans le poker, le double que dans les paris sportifs (4,8%). Le profil des turfistes en ligne apparaît nettement plus métissé socialement. Les paris hippiques sont avant tout un jeu d’inactifs retraités (33,4%) mais ils concernent également les employés (20,7%) et les cadres PIS (18,1%). Les paris hippiques se distinguent également par une faible participation des inactifs non retraités (7%) alors que cette catégorie pèse 18% pour les paris sportifs et 15,1% pour le poker. Conclusion Les jeux de hasard pratiqués sur internet et autorisés par la loi de 2010 apparaissent comme une activité socialement différenciée et sans doute beaucoup plus différenciée que les autres jeux de hasard contemporains. Les jeux d’argent online sont essentiellement une activité masculine, qui intéresse avant tout certaines catégories sociales, par exemple les cadres et professions intellectuelles supérieures. Outre le genre, les variables discriminantes sont nombreuses (notamment l’âge, le diplôme...), aussi bien pour la population mère, que pour les trois populations de référence. Par ailleurs l’étude – qui atteint son plein effet heuristique dans la typologie comparative par segment - souligne que les trois populations qui s’adonnent aux paris hippiques, au poker ou aux paris sportifs numériques, possèdent une identité forte, aussi bien en termes d’indicateurs de jeu ( confer notre prochain article) (9) qu’en ce qui concerne les motivations des joueurs ( confer notre article précèdent) (4) Ces identités s’expliquent pour partie par une distinction historique, sociologique et ludique. Les paris hippiques, capitalisent une pratique culturelle plus ancienne - parfois intergénérationnelle - bien ancrée dans le paysage ludique national et l’histoire ludique de notre pays alors que les paris sportifs et le poker apparaissent comme une pratique ludique encore en construction, ce qui explique dailleurs pour partie les aléas économico-financiers de leur marché. Enfin, en ce qui concerne les motivations, si le choix de l’internet ludique s’explique notamment par la simplicité, la facilité, et la liberté qu’il autorise, des nuances parfois subtiles apparaissent dans les multiples raisons expliquant pourquoi on joue en ligne confirmant la singularité des trois communautés de joueurs.----- Au final la mise en place du .fr en 2010 a grandement favorisé la démocratisation, la visibilité et l’acceptation sociale des jeux de hasard en ligne, vis à vis du .com., sans pour autant que l’autorisation du e.gambling par le législateur n’entraine un phénomène social de masse qui concerne toutes les catégories sociologiques. Les jeux d’argent pratiqués sur internet restent, pour l’instant, très marqués socialement. Dans le même temps ces jeux font désormais partie de la vie numérique - domestique ou nomade - de certains français et dans une nettement moindre mesure de certaines françaises. Les barrières sont tombées et le jeu d’argent à cause de cette digitalisation n’est plus « une occupation séparée, soigneusement isolée du reste de l’existence et accomplie dans des limites précises de temps et de lieu » comme l’écrivait en 1958, le sociologue Roger Caillois. Outre l’arrivée de nouveaux joueurs qui ne jouaient pas préalablement aux jeux d’argent, cette légalisation - qui a introduit les jeux de hasard dans l’univers domestique micro privé des populations - a entrainé une évolution des pratiques ludiques, une synergie entre les jeux d’argent en dur ou numérique, ensemble qui est toujours en cours de construction. Car fondamentalement ce sont les joueurs qui donnent du sens à ces nouvelles pratiques ludiques digitales, actualisent ces synergies, en fonction de multiples paramètres et pas seulement en fonction des offres commerciales des opérateurs ou des résultats du jeu. Pour comprendre cette évolution et suivre ces actualisations successives, les enquêtes quantitatives ne suffisent pas, surtout si elle sont auto-administrées. Il faut aller au contact direct des joueurs et de la famille entourage, afin d’apprécier l’impact social de ces jeux et la réalité d’une culture ludique en construction qui possède ses spécificités, son actualité mais qui, fondamentalement, n’est pas coupée de la vie réelle des Français concernés, et s’inscrit dans leur histoire de vie ( sociale, économique, culturelle…) leur biographie et leur « carrière » de joueur. Evidemment ça prendra plus temps « que 5 minutes pour remplir un questionnaire en 13 questions » comme le fait actuellement depuis décembre 2015 la doxa du jeu pathologie et l’Observatoire des jeux (18). Ils se croient tout permis et ils se permettent tout. © jpg martignoni-hutin, sociologue, université lyon 2, centre max weber équipe TIPO, université Lumière Lyon 2, Lyon, France, ------------ Notes
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