Le groupe de casinos a publié des résultats largement positifs sur son exercice 2014-2015, pour la première fois depuis de nombreuses années.
Enfin dans le vert
Le groupe Partouche vient de publier ses résultats financiers pour l'exercice 2014-2015, clos au 31 octobre dernier. Même si son chiffre d'affaires accuse un léger repli de 2,3%, atteignant néanmoins 4 millions d'euros, son résultat opérationnel connaît une embellie réjouissante. « Ces résultats extrêmement satisfaisants traduisent le bien-fondé de notre stratégie doublée d'une grande attention portée à son exécution », a déclaré Fabrice Paire, le Président du Directoire du groupe français d'établissements de jeu. En effet, le résultat opérationnel courant est en hausse de 41,3%, à 33,8 millions d'euros. Après autant d'années passées à gagner peu d'argent, voire à en perdre, ce décollage du résultat opérationnel signe la fin d'une période noire pour le groupe, et donne la preuve de son redressement.
Une stratégie qui paye
Le bilan s'améliore lui aussi, ainsi que la trésorerie. Cette dernière atteint 164,9 millions d'euros, car les flux se sont intensifiés, et aussi grâce aux cessions effectuées ces derniers mois. Par ailleurs, l'endettement a lui aussi été réduit de 16 millions d'euros, et ne s'élève plus qu'à 203,6 millions d'euros.
Pour l'avenir, Partouche pourra désormais s'appuyer sur sa stratégie de diversification, qui commence déjà à porter ses fruits, comme en témoigne le succès du déploiement progressif de ce nouveau jeu qu'est le Bingo, que les autorités de tutelle ont enfin agréé. Par ailleurs, Partouche expérimente également de nouveaux types de tables, les tables électroniques. De plus, les tournois sont de plus en plus nombreux, et attirent un public toujours plus important.
Enfin, le groupe français de casinos a aussi mis l'accent sur son internationalisation. Il va ainsi lancer en Afrique subsaharienne une loterie télévisée inédite, et participe également à plusieurs appels d'offres à l'étranger, dont celui pour le futur casino de Chypre.
(source : societe.com/Aglaë Derouen)