L'année écoulée a été meilleure que les précédentes pour les casinos du Calvados. Dans l'ensemble, ils ont réussi à redresser la barre, voire à renouer avec la croissance.
cabourg
En 2015, avec plus de 5,5 millions d'euros de produit brut des jeux (PBJ), le casino de cabourg (groupe Partouche) a connu une bonne année, mais ne crie pas victoire.
Après sept ans de baisse, le casino souffle un peu, mais reste circonspect. Et pointe du doigt une distorsion de la concurrence au sein des opérateurs de jeux : « Nous souhaiterions qu'il y ait un seul organisme pour l'ensemble des sociétés de jeux, casinos, FDJ, PMU et que les mêmes règles s'appliquent à tous », explique Stéphane Gilquin, directeur du casino.
Houlgate
Après deux années consécutives de baisse, 2015 est synonyme, pour le casino d'Houlgate, d'une inversion de courbe en matière de PBJ, « de plus 11 % », clame, avec fierté, Marc Mermaz, directeur de l'établissement. Sa recette : « Une politique commerciale envers nos clients. » L'enjeu consiste à les « fidéliser en leur proposant de multiples avantages et animations ».
L'action se poursuit aussi avec « un côté innovant, comme la salle des machines à sous. C'est comme une carte dans un restaurant, au bout d'un certain temps il faut la changer. » Et les changements vont continuer, le casino (groupe Vikings) va investir plusieurs dizaines de milliers d'euros dans des travaux, en 2016.
Luc-sur-Mer
Il affiche moins 4,61 % de PBJ. « Mais le nombre d'entrées a augmenté. Nous sommes passés de 184 300 entrées en 2013-2014 à 185 750 en 2014-2015 », précise le directeur, Franck Bosquet. Et pour attirer toujours plus de clientèle, le casino (groupe Tranchant) a investi dans le « mapping ». Des projections d'images mouvantes sur les murs. « Nous sommes les premiers en France à le faire. »
Ouistreham
Le casino d'Ouistreham afficherait plus 5,24 % de PBJ (différence entre les mises des joueurs et leurs gains). Un chiffre à mettre au conditionnel, puisque la direction du casino n'a pas souhaité s'exprimer sur ce sujet.
Le seul commentaire est celui de Bruno Cagnon, directeur général des casinos nord-ouest du groupe Barrière, qui, en parlant du casino d'Ouistreham, explique que « les investissements réalisés depuis dix-huit mois par le groupe Barrière dans le Casino d'Ouistreham, notamment sur l'offre de machines à sous et sur la dynamique marketing et commerciale, ont permis à l'établissement de renouer avec la croissance en 2015. »
Saint-Aubin-sur-Mer
Pas mécontent le casino du groupe Joa. « Nous avons réussi à redresser la barre. Nous étions à moins de 10 % de chiffre d'affaires fin mars 2015 et nous en sommes à moins 1,80 % à la fin de l'exercice », explique Jean-Marie Grosse, qui vient de céder sa place de directeur à Stéphane Longo, responsable des tables de jeux au sein même du casino. Jean-Marie Grosse a été nommé directeur du casino de Luxeuil-les-Bains, près de Besançon.
Trouville-sur-Mer
La création d'un parking souterrain devant le casino Barrière n'a pas facilité l'activité de ce dernier. Même si la direction relève que « malgré les travaux importants engagés place Foch, le casino augmente de 1,21 % sa fréquentation, mais il accuse une légère baisse de 1,37 % de son produit brut des jeux. »
Villers-sur-Mer
Au casino de Villers-sur-Mer (groupe Tranchant), Christian Pycke a retrouvé le sourire depuis deux ans maintenant. « En 2014, nous avions enregistré une progression de 4,50 % du produit brut des jeux. En 2015 : 4,47 %. » De nouvelles machines à sous ont incité les joueurs à venir encore plus nombreux. « Nous renouvelons 10 de nos 90 machines chaque année. »
Le casino villersois est ouvert tous les jours, de 10 h à 3 h ; il emploie 44 personnes. « C'est une petite équipe, et nous privilégions la proximité avec nos clients. C'est ce qu'ils apprécient en venant chez nous. »
(source : ouest-france.fr)