L'avenir du casino de Pau va se jouer dans les mois qui viennent. L'avis de délégation de service public a été publié mardi. Cette consultation prévoit la construction d'un nouveau casino près de l'échangeur de l'autoroute, c'est un enjeu important pour la ville de Pau.
Le futur casino sera construit sur la zone du parkway près du zénith et la future foire exposition. La ville cède le terrain gratuitement au futur concessionnaire, à charge pour lui de financer la voie d'accès et le bâtiment. Et c'est ce qui complique l'appel d'offres.
Construire un nouveau casino tout en gérant l'ancien : la double mission du nouveau gestionnaire
Pendant la construction du nouveau casino il faudra faire fonctionner l'ancien, installé au palais Beaumont. C'est le casino historique, il a été crée en 1927. Mais aujourd'hui Les casinos quittent les centres villes pour les échangeurs d'autoroutes, la clientèle veut pouvoir accéder et stationner facilement. Le groupe Tranchant qui est en place depuis 1988 sera candidat. Il emploie à Pau une soixantaine de salariés, pour un chiffre d'affaire de plus de cinq millions d'euros, il en reverse près d'un million à la ville. Et plus il y a de mises et plus la ville gagne d'argent, c'est tout l'intérêt du déménagement.
Jean Paul Brin, premier adjoint à la ville de Pau, en charge de l'urbanisme a donc écouté le groupe Tranchant qui souhaitait un déménagement depuis une dizaine d'années. Il n'est pas inquiet pour l'animation du centre ville. Selon les statistiques, les clients des casinos ne fréquentent pas les centres villes.
Il y aura des jeux, de l'animation et de la restauration. Aujourd'hui, dans les casinos, les gens viennent et repartent.
— Jean Paul Brin, premier adjoint à la ville de Pau, en charge de l'urbanisme
Le numéro un en France c'est Partouche qui gère Salies de Béarn. Il y a ensuite Barrière qui est à Biarritz et Dax, Joa présent à Saint Jean de Luz ne postulera pas. Il peut y avoir des candidats étrangers : espagnols ou même Anglais. Faites vos jeux, la roue tourne jusqu'au premier février midi.
(source : francebleu.fr/Marie-Line Napias)