Le groupe Barrière vient de clore une série de travaux de rénovation de son casino de Trouville-sur-Mer pour lequel il réaffirme la « vocation régionale, conviviale et ouvert à tous ». Ces investissements d’un montant de 4,5 millions d’euros interviennent au moment où le groupe Partouche prépare l’installation d’un casino au Havre dont il vient d’obtenir la concession.
après une nouvelle salle de machines à sous en mars 2003, suivie de la création d’un salon de jeux traditionnel, le casino de Trouville vient d’ouvrir pour la saison 2004 la « Villa Tara ». Cette brasserie ouverte sur la mer a été confiée au décorateur Jacques Garcia qui a travaillé sur le palais du sultan de Brunei et au Fouquet’s , et au jeune chef cuisinier, Eric Cocollos, venu du Bistrot de lyon de « M. Lacombe ».
« Ces travaux étaient devenus nécessaires car un casino doit être un complexe de loisirs qui offre différents centres d’intérêts », explique le directeur de Trouville, David Parré. La brasserie « familiale, distinguée, tout en présentant une gamme de prix accessibles » entre dans cette politique.
À la veille de l’installation du groupe Partouche au Havre, le casino de Trouville veut affirmer sa vocation d’établissement « régional, convivial et qui offre cette pointe de dépaysement de la côte fleurie ». C’est en jouant sur la dimension à la fois « chic mais décontractée et ouvert à tous » que l’établissement trouvillais veut faire la différence. Le casino emploie 200 personnes, réalise un volume d’affaires de 38 M€ avec une clientèle composée pour moitié de parisiens et de personnes venues de la région normande. Il reçoit jusqu’à 7.000 personnes par week-end. « La Seine-Maritime représente 20 % de notre activité », indique David Parré.
Selon le directeur, la concurrence havraise aura inévitablement des répercussions ; il reste toutefois serein, considérant que Trouville apporte un autre service. « Un casino comme le nôtre dépasse sa seule vocation de machines à sous, spécifique au casino de ville et de proximité. Nous nous positionnons comme une destination touristique à part entière qui s’inscrit dans la dimension balnéaire de Trouville ». L’expérience montre par ailleurs qu’une certaine clientèle rechigne à venir jouer dans le casino de la ville où elle réside : « elle cherche à s’évader de son environnement quotidien et à préserver sa tranquillité ». Les jeux sont ouverts.
(source : drakkaronline.com)