L’arrivée de LVMH et du casinotier chinois, Galaxy entertainment Group, au capital de la Société des Bains de Mer (SBM), suite à la cession par le gouvernement princier de 10% de ses titres, se traduit déjà par des projets concrets.
Le premier groupe hôtelier de Monaco, la Société des Bains de Mer, a accueilli cet été deux nouveaux actionnaires, le géant du luxe LVMH et le casinotier chinois Galaxy entertainment Group, au sein de son capital. Un choix qui ne doit rien du hasard.
Déjà, des projets concrets sont annoncés. Dont un Café de Paris, qui va voir le jour à Macao dès 2016 sur le modèle de celui de Monaco. C’est le fruit des premiers échanges de Jean-Luc Biamonti, président délégué de la SBM avec Michael Mecca, directeur opérationnel du groupe chinois Galaxy entertainment Group et nouvel administrateur de la SBM, nommé lors de l’assemblée générale qui s’est tenue le 18 juillet. Les deux groupes comptent aussi travailler ensemble dans le secteur des jeux, l’objectif étant d’attirer des joueurs chinois en principauté.
Du côté de LVMH, c’est Nicolas Bazire, directeur du développement et des acquisitions, qui fait son entrée au conseil d’administration. Le numéro un mondial du luxe devrait apporter son expertise dans le marketing du luxe et de l’hôtellerie de prestige à la SBM pour développer ses activités.
Le groupe monégasque cherche en effet à retrouver une nouvelle dynamique après plusieurs exercices difficiles et un résultat opérationnel toujours dans le rouge (-31,5 millions d'euros pour l’exercice 2014/2015). Il compte pour cela sur les deux grands chantiers qu’il a lancé en Principauté pour un investissement global de 690 millions d'euros : soit, la rénovation de l’Hôtel de Paris (photo) et la construction d’un complexe immobilier de grand luxe avec boutiques, bureaux et résidences locatives. La livraison est prévue pour la fin 2018.
D’ici là, la SBM s’attend encore pour l’exercice en cours, 2015/2016, à « un résultat opérationnel fortement déficitaire » et poursuivra sa démarche d’un « strict contrôle des coûts », a précisé son président délégué.
(source : lejournaldesentreprises.com/Christiane Navas)