C'est dans la nuit de samedi à dimanche que le casino de Castéra-Verduzan dans le Gers a été la cible d'un braquage dont le butin est estimé à 12 000 €. Il était aux alentours de 2 heures du matin quand trois hommes cagoulés et armés de fusils et, selon les premiers éléments, de machettes ont investi l'établissement de jeux. Sur place, une quinzaine de clients et six employés.
Puis, tout va très vite. En quelques minutes, les malfaiteurs étaient déjà en fuite à bord d'une Mercedes de couleur rouge. Immédiatement, des recherches sont effectuées sur l'ensemble du Gers puis sur les départements limitrophes, sans résultat.
Aujourd'hui, le véhicule a été signalé mais l'heure est désormais à l'enquête. Celle-ci a été confiée à la Brigade de recherche d'Auch et de Condom mais aussi à la section de recherche de Toulouse.
Il faut dire que le hold-up est particulièrement pris au sérieux par les enquêteurs tant les braquages de casino comme de banques se font plus rares et la somme est élevée.
L'établissement a réagi hier dans la journée par la voix de sa directrice, Sandra Bouquillon. «Personne n'a été blessé mais nous allons mettre à disposition une cellule psychologique aussi bien pour les salariés que pour les clients», a-t-elle expliqué. Toujours selon elle, «le préjudice n'est pas important, ce qui est d'autant plus logique que les fonds sont très sécurisés». S'agissant des investigations menées actuellement, Sandra Bouquillon se veut plutôt confiante. «Une enquête menée par la gendarmerie et la police judiciaire est en cours mais nous avons un avantage, l'intégralité de notre établissement est placée sous vidéosurveillance. Les indices recueillis sont donc en cours d'étude», a indiqué la responsable du casino.
Quant au profil des malfaiteurs, difficile pour le moment d'établir des conclusions. «Certes, les trois hommes étaient massivement armés, mais 2 heures du matin n'est pas le meilleur moment de la soirée pour commettre un braquage dans un casino, il y a du monde. Et puis, repartir à bord d'un véhicule rouge, on a connu plus discret…», glissait hier un gendarme.
(source : ladepeche.fr/Hugo-Pierre Gausserand)