Le propriétaire du casino de Trestraou indique étudier actuellement des offres d’achat. Et ouvre ainsi la porte à une cession possible.
Officiellement, le casino de Trestraou n’est pas à vendre. Mais il s’y prépare : le groupe Lucien-Barrière ne fait pas mystère de son intention de saisir l’opportunité de se séparer de son établissement de jeux perrosien.À en croire la direction, ils seraient plusieurs groupes à se porter intéressés : « Il se trouve que nous avons reçu un certain nombre d’offres d’achat, indique Bruno Cagnon, le délégué national des opérations du groupe Lucien-Barrière. Dans ces conditions, le groupe a décidé de les étudier. On en est au stade de la réflexion. »En tout cas, celle-ci est suffisamment avancée pour que le groupe Barrière ait cru bon d’en informer le personnel, la semaine dernière. « Il nous est apparu plus correct vis-à-vis des salariés de leur faire part directement de la situation », poursuit Bruno Cagnon qui évoque la tenue d’une réunion, jeudi dernier, à Perros.
Plus d'infos dans le journal Ouest-France de ce mardi.
Le Casino en quelques dates-clés
1923
Cette année-là, on commence à forcer la chance à Trestraou avec l’ouverture d’un casino municipal, acheté par M. Alexandre.
1958
Le propriétaire cède son affaire à Robert Gienero, un self-made-man de Nice.
1998
Éric Le Biez, le petit-fils de Robert Gienero, met un terme à l’épopée familiale entamée en 1958 en vendant le casino perrosien, qui passe sous pavillon Lucien-Barrière.
2012
L’ancienne municipalité avait sans doute pensé cimenter les liens entre la ville et le groupe Barrière en prolongeant pour 18 ans la délégation de service public en 2012. Un renouvellement qui avait abouti à l’époque, en 2012, à la scission de la majorité et rebattu les cartes politiques perrosiennes.
(source : maville.com/Ouest-France)