L’agrandissement de 1000m² du joa Casino d’Uriage doit confirmer l’établissement de jeux comme le premier en Isère, et comme l’un des plus importants de Rhône-Alpes. Après 13 mois de travaux et une facture de 5M€, les 80 salariés évoluent dans un milieu entièrement modernisé et repensé. Les clients, eux, y trouvent de nouveaux intérêts.
Après 13 mois de travaux (sans jour de fermeture), les joueurs du casino joa d’Uriage ont pu découvrir le 20 novembre dernier le nouveau visage de leur établissement de jeux agrandi de plus de 1000m².Un investissement de 5M€ pour le groupe qui dote ainsi l’établissement isérois d’une salle de conférence, d’une salle de gala, et d’un nouveau restaurant griffé « Bistrot joa ». Le jour de l’inauguration, le directeur Arnaud Loret, était épaulé du président du directoire Laurent Lassiaz, pour présenter la nouvelle disposition des lieux, et avant tout, sa nouvelle entrée, face à celle du Grand Hôtel. L’objectif architectural était de mettre en avant la construction originelle, en la rehaussant de matières claires, d’où la présence importante de vitrages, qui laissent passer la lumière naturelle dans les parties restaurant et bar (désormais accessibles sans passer par le contrôle d’identité). Evidemment, la salle des jeux de tables et les salles des machines à sous conservent un aspect confiné plus intime. Des nouveautés ont été installées pour les joueurs. Un bar de 150m² diffusera les évènements sportifs. Le restaurant a triplé sa surface et peut accueillir jusqu’à 129 couverts, et 20 places en terrasse. Enfin, pour les aspects évènementiels, la salle de Gala de 200 places (qui sera inaugurée à la Saint-Sylvestre) propose des diners-spectacles, des tournois de poker, des lotos, des soirées dansantes. Plus tournées vers le tourisme d’entreprise, la salle de réunion de 40 places est également accessible à l’étage.
L’ambition de Laurent Lassiaz est affichée : « Depuis 2009, le monde des casinos est entré en récession, et ça se comprend quand on sait que seulement 14% des français vont jouer au moins une fois par an. Nous voulons changer le regard des gens sur les casinos. Pour cela, il faut réinventer le business model. Auparavant, tous les secteurs étaient déficitaires à l’exception des machines à sous. Nous souhaitons changer cela grâce à la nouvelle offre proposée. Cela devrait permettre d’augmenter le passage ».
Avec cet investissement, joa compte sur une augmentation de 10% de son trafic, et vise un CA de 17,5M€ en 2015 (contre 17,1M€ en 2013).
Un casino : un plus pour les communes.
Toutes les communes ne peuvent pas prétendre installer un casino sur ses terres. Il faut pour cela être classée, notamment en station balnéaire ou thermale. Mais quand lorsque pour Uriage, c’est le cas, et qu’un projet de construction d’établissement de jeu est retenu, c’est un peu Noël avant l’heure pour la municipalité. En effet, en plus du fait qu’un investisseur privé va créer des emplois, elle peut compter sur le prélèvement communal : une sorte de taxe dont doit s’acquitter chaque année le casinotier. A Uriage, elle ne représente pas moins de 2M€ par an.
(source : lessor.fr/Caroline Thermoz-Liaudy)