Au niveau réglementation, c’est très encadré. « On peut donner un coup de main pour la manutention, le positionnement des machines, mais en ce qui concerne le CPU (comprenez le paramétrage des jeux), nous ne détenons pas les clés magiques », sourit Karine Alessandri, directrice du Joa Casino de Luxeuil-Les-Bains. « Cette partie technique est du domaine des techniciens de SFM, société agréée par l’Etat qui commercialise, contrôle et entretient les machines », décode-t-elle encore.
Jeudi, 6 h 30 du matin. C’est le branle-bas de combat dans l’établissement haut-saônois. Une partie des employés de l’établissement et des techniciens SFM s’affèrent pour terminer d’installer de nouvelles machines à sous. Une vingtaine en tout. Dont un mastodonte, taille XXL bi-place. « Un engin de 2,73 mètres de haut et un mètre de large pouvant accueillir un être humain », image Mme Alessandri. Importée des Etats-Unis, l’avantage de cette machine est de pouvoir jouer à deux. « Une exclusivité du groupe qui est installée progressivement dans les vingt et un établissements Joa ». Parmi le nouveau parc, « deux machines à sous sont multi-jeux, avec une déclinaison de quinze jeux par machine ».
Un investissement de 140.000€
Mais avant d’installer ce nouveau parc jeu, il faut déplacer certaines machines, et retirer celles qui ne donnent plus de satisfaction. Pas une minute à perdre. Tout doit être en place avant 10 heures, pour l’ouverture au public. « Exceptionnellement, on a fermé l’établissement à minuit dans la nuit de mercredi à jeudi », confie Karine Alessandri. « Un exercice que l’établissement effectue deux à trois fois par an. La dernière fois, c’était en mai », se remémore-t-elle. Dans le jargon de la profession, on appelle ça un « mix ».
Un renouvellement du parc jeu, représentant un investissement, conséquent de quelque 140.000 €.
(source : estrepublicai
n.fr/Ch.L.)