À quelques semaines de l’ouverture, les dirigeants achèvent les derniers recrutements pour les postes clés du casino. Ils se réjouissent d’avoir embauché dans le vivier régional.
S’il y a un aspect sur lequel il ne transigera pas, c'est celui de la restauration. De la cuisine jusqu’à la table, il souhaite imposer la marque et l’esprit de l’établissement, avec des plats appétissants et savamment étudiés. « Une assiette représente notre capacité à bien recevoir le client », énonce Philippe Bois, un directeur familier de l’hôtellerie et de la restauration, passionné et intransigeant en ce domaine.
Avec son équipe, le manager du futur casino de Giffaumont-champaubert veillera scrupuleusement à la qualité de la table. D’ailleurs, il n’a pas encore attribué le poste de chef de cuisine, tant son exigence ne s’autorise aucune erreur de casting. En ce lieu, le maître fera fonction de chef d'orchestre ; c’est lui qui impulsera les tendances par le tempo de ses menus, qui communiquera une sensibilité d’ensemble par la touche particulière de ses préparations. « Le concernant, je sais ce que je ne veux pas. J’ai une idée très précise du profil recherché. Les attendus sont stricts. J'imagine que certains candidats ont dû nous trouver très durs. » Mais justes aussi, à la lumière des explications données en lien avec les impondérables d’un métier exercé dans un cadre de loisirs ludiques.
Un comptable, un chef de partie à trouver
En plus des plats emblématiques du groupe de casinos Joa, l'établissement proposera en effet des recettes de caractère local et de signature originale. « Même si, à un moment donné, j’interfère sur le ton à insuffler, la carte portera bien la griffe exclusive du chef de cuisine. Nous l'attendons, mais nous commençons à travailler sur l'ardoise, sur les fournisseurs », détaille le responsable.
Philippe Bois a reçu des milliers de demandes pour les cinquante postes ouverts à l’embauche. Il a rencontré des centaines de candidats, et a recruté quarante-quatre collaborateurs. « Tous viennent de la Marne. Certains sont même voisins de l’établissement. La plupart résident à une heure, une heure un quart de trajet, précise-t-il. Même concernant les croupiers, pour lesquels le poste relève d'une technique réglementée, nous avons trouvé des personnes issues de la région. C’était notre volonté affichée, et nous avons connu une réussite presque totale. »
Reste encore à se déterminer sur le recrutement du comptable, du chef de partie, d’un assistant clientèle. À l’ouverture de l’établissement, l'équipe devrait se renforcer d’une dizaine d'employés sous contrat à durée déterminée. « C’est un dispositif prévisionnel eu égard à un certain développement potentiel d’activité. Le cas échéant, ces contrats peuvent être pérennisés », complète Philippe Bois.
Le directeur se veut proche de la clientèle, et souhaite développer, avec tout le personnel, un service attentif et complet : « Le client doit se faire un régal de tout ce qu’il sera venu trouver ici. »
(source : lunion.presse.fr/Mathilde Escamilla)