Dans le doute, c'est bien connu, on s'abstient. Même si la ville de cannes tire de substantielles retombées économiques de l'activité de ses trois casinos - 9 millions d'euros par an - elle s'interroge aujourd'hui sur la place du Casino croisette.
Des questions qui ont émergé avec l'arrivée du terme prochain, le 31 octobre 2015, de la délégation de service public pour l'exploitation de l'établissement de jeu consentie pour une durée de 18 ans.
Une DSP plus courte?
"Ce casino doit-il conserver sa place dans le Palais des Festivals?, s'est interrogé le premier adjoint Max Artuso. L'avenir des casinos est une vraie préoccupation, avec des recettes et des chiffres d'affaires en baisse." Du coup, la question se pose: "Les casinos souhaitent-ils d'ailleurs conserver des baux sur de si longues périodes?"
Histoire de voir venir, la municipalité a donc entériné unanimement, hier, la prolongation de l'exploitation du Casino croisette pour une année supplémentaire.
L'espace pourrait être affecté au tourisme d'affaires
Le temps nécessaire pour développer d'autres hypothèses: "Soit le Casino reste dans ses locaux actuels avec une DSP raccourcie, soit le casino est installé dans d'autres locaux avec une DSP plus longue", a résumé le maire.
Les espaces libérés dans le Palais pourraient ainsi être "affectés au tourisme d'affaire et aux congrès. La Semec verserait un loyer supplémentaire. On a besoin d'assistance sur ce dossier."
Mais pour David Lisnard, il ne fait pas de doute "qu'on ne peut pas se priver de tenter cette hypothèse." "Comme on ne peut pas se priver de ce casino", a nuancé Max Artuso, en gestionnaire averti.
(source : nicematin.com)