Le dernier conseil municipal de la magistrature Ferré s’est déroulé vendredi soir. Avec à l’ordre du jour, la lecture du rapport préliminaire relatif au mode de gestion du casino municipal. Un document de plusieurs pages, lu par le maire de Luchon. Les premiers pas, surtout, d’un processus qui devrait durer presque 6 mois avec au bout, le choix d’un repreneur. Un parcours administratif semé d’étapes très encadrées, déjà vécu une première fois après la liquidation de la Société Nouvelle d’Exploitation du casino, en 2011. Une délégation de service public qui n’avait alors attiré qu’un seul candidat, et qui avait abouti à une nouvelle liquidation en juin dernier. Les précisions du maire de Luchon, Louis Ferré.
Une nouvelle délégation de service public ?
La jurisprudence impose la délégation de service public comme étant la plus apte pour gérer un casino municipal. Là, nous avons dû attendre la fin de la liquidation de la société Grand Casino Bagnères de Luchon, pour reprendre possession des bâtiments. Nous en avons profité pour racheter du matériel en bon état. Cela a permis d’accélérer la liquidation et de mettre à la disposition du futur délégataire un casino déjà équipé.
C’est le coup d’envoi d’une nouvelle histoire ?
Je l’espère. C’est surtout le début d’un processus, avec le lancement d’un appel d’offres, qui sera effectif sous deux semaines, après le retour du contrôle de la légalité. La publicité va être envoyée aux différents journaux et les candidats disposeront alors d’un mois pour déposer leur candidature. Nous devrions entamer le travail d’analyse des candidatures après le 15 avril.
Le cahier des charges, ensuite ?
Il sera transmis aux candidats retenus et à partir de là, ils auront six semaines pour monter leur dossier et remettre leur offre. Nous entamerons ensuite la phase des négociations. C’est la commission de la délégation ce service public qui aura ensuite la charge de choisir le nouveau délégataire. Compte tenu des délais, nous pouvons raisonnablement penser que le casino pourra à nouveau ouvrir ses portes à l’automne.
L’an dernier, un seul candidat, avec la suite que l’on connaît. Vous y croyez toujours ?
S’il n’y avait pas d’espoir, je ne vois pas pourquoi nous embêter à lancer un nouveau cahier des charges ! À ce jour, des gens ont déjà pris des contacts, nous verrons bien si tout cela se concrétise.
(source : ladepeche.fr/Véronique Bavencove)