La question est plus que jamais posée, après l'annonce, ce lundi, par le propriétaire, le groupe français partouche de la vente des salles de jeux de Dinant et de Knokke. Et pourtant, en bord de Vesdre, les croupiers ne semblent pas particulièrement inquiets.
Le propriétaire de la salle de jeux calidifontaine, le groupe partouche, est au plus mal. En moins de dix ans, sa valeur, à la bourse, a été divisée par vingt. Il a près d'un quart de milliard de dettes. Il s'est mis, depuis l'automne, en procédure de sauvegarde.
La vente des établissements dinantais et knokkois, pourtant, n'inquiète pas vraiment en région liégeoise. D'abord, parce que la direction du groupe partouche affirme qu'elle n'a pas un plan global pour céder ses actifs, qu'elle a simplement reçu une offre, jugée intéressante.
Il faut dire que les chiffres de la filiale Chaudfontaine Loisirs sont mauvais, mais pas très mauvais, à l'image du secteur du jeu. Le dernier bilan laisse apparaitre un chiffre d'affaires stable, et un volume de l'emploi toujours autour d'une nonantaine de travailleurs. La perte avoisine le million d’euros, mais elle est couverte par les bénéfices des années antérieures. Il n'y a donc pas de quoi s'alarmer. Mais si un candidat se présente avec une proposition de reprise, le groupe partouche ne devrait pas longtemps l'ignorer.
(source : rtbf.be/Michel Gretry)