Partouche y ouvre jeudi le quatrième établissement de jeux du Morbihan
Le Morbihan renforce son profil de riviera de Bretagne-Sud, avec l'ouverture, jeudi, à La Trinité-sur-Mer, d'un quatrième casino. Des établissements de jeux qui maillent le paysage touristique.
« L'esprit du groupe Partouche, c'est la reconnaissance de la spécificité de chaque établissement en fonction de son environnement. Chaque démarche est très personnalisée », explique Alain Lange, directeur général de la SA Grand casino de La Trinité-sur-Mer, à la veille de l'ouverture de ce nouvel établissement de jeux.
Quatre ans après son entrée dans ce groupe, cet ancien responsable des services culturels et des relations internationales de la ville de Lorient, puis cadre consulaire, se félicite de cette dynamique, lui permettant de préparer une autre ouverture dans les Côtes-d'Armor et une troisième en Charentes-Maritimes.
Après avoir vu, pour des raisons foncières, puis d'infrastructures, son projet retoqué deux fois par la commission supérieure des jeux, Alain Lange, avec la municipalité trinitaine, a obtenu gain de cause, « en défendant un concept et un état d'esprit ». La Trinité n'ouvrira qu'avec un seul jeu, la boule 2000, les autres tables étant délibérément abandonnées, pour préférer la création d'un « climat de club, un lieu où les gens se retrouvent, avec un bar, des animations, un restaurant de 40 couverts entre brasserie et gastronomie, un espace d'exposition dédié à l'art contemporain. Une ambiance pour une clientèle de voileux qui veulent se détendre, dans un lieu de confort, mais sans la cravate. Et avec la possibilité de jouer. »
Vingt-cinq personnes recrutées et formées
Vingt-cinq personnes, à 90 % recrutées sur le département avec l'AnPE d'Auray, ont bénéficié d'une formation avec l'aide logistique du groupe.
Dans le paysage du jeu, Partouche (cinquante-trois casinos) n'entend toutefois pas jouer au modeste. Pour cette ouverture, il investit 2,3 millions d'euros, et compte bien, sous un an, procéder à une demande d'exploitation de cinquante machines à sous, avec l'espoir de doubler encore ce parc. Ce casino, aujourd'hui complémentaire de ceux de Carnac et de Quiberon, deviendra donc peu à peu un rival.
Car ce marché, convoité par les municipalités qui reçoivent de confortables dividendes, est en pleine progression : Accor à Carnac dispose de 50 machines à sous et en espère autant en plus, Quiberon, établissement indépendant, en compte 70 et en a sollicité 30 autres, Arzon (Moliflor) présente un parc de 50 machines et étudie un nouveau dossier.
(source : lorie
nt.maville.com/Gildas JAFFRÉ)