Avec ses animations, ses soirées-dégustation, ses dîners-spectacles, ses expositions, ses salles de jeux et ses 15 nouvelles machines à sous, le casino de Santenay mise sur une communication tous azimuts.
Le parking de l'établissement de jeux est bondé. La longue file de voitures garées sur le bas-côté de la route devant l'imposant édifice du Casino de Santenay en Côte d'Or témoigne du flux important de la fréquentation de l'établissement. Il est à peine 15 heures ce vendredi et déjà les quinze nouvelles machines à sous arrivées en janvier de Las Vegas, d'Australie et d'Autriche crachent des euros. « On enregistre en moyenne 600 clients chaque jour, c'est régulier la semaine et la charge est forte le week-end, le bilan est plutôt bon » commente, serein, le directeur général, Didier Maurel. Racheté en 2001 par le groupe Moliflor qui détient vingt Casinos en France, quatrième groupe français, le Casino de Santenay avec l'acquisition de quinze nouvelles machines à sous et la réalisation en huit mois de travaux intérieurs, estime avoir une longueur d'avance sur son nouveau concurrent saône-et-loirien de Bourbon-Lancy, privé pour l'heure de machines à sous.
Alice, 88 ans glisse ses pièces de vingt centimes d'euros dans un nouveau modèle de machine à sous nommée « Lucky in Love ». « Ca lui fait une distraction et puis elle est contente, elle a déjà gagné vingt euros ! » commente l'une de ses amies de Montceau qui l'accompagne. « Nous n'étions pas revenus depuis les travaux qui ont pris fin en avril 2003. C'est amusant et ça passe le temps mais attention de ne pas tout engloutir, y en a qui peuvent plus acheter leur pain avec le vice du jeu ! » renchérit la joueuse d'un jour. Son mari, les mains derrière le dos lui signale qu'il part scruter les jeux de cartes.
A quelques mètres d'Alice, près du bar, Edith Guyot, chargée dumarketing peaufine son plan de table pour la soirée dégustation-saveurs du terroir de vendredi organisée avec la participation de domaines viticoles de la région. « On développe beaucoup la restauration, un nouveau moyen pour attirer de nouveaux clients, nous souhaitons que l'établissement devienne une destination à part entière, pour dîner et jouer ou venir au bar en écoutant de la musique, on veut se positionner dans le créneau soirée-détente, lieu de loisirs ». Un jeune couple pénètre dans l'enceinte des jeux, gobelets de pièces sous le bras. « Nous avons de plus en plus de jeunes qui découvrent le Casino ».
Dîner spectacle, menu pour la Saint-Valentin « c'est archi complet », exposition de peintures, défilés de mode, le Casino multiplie les animations variées en communiquant envers les comités d'entreprises, les associations, les autocaristes. Quatre-vingts salariés contre « quarante-neuf à la passation de pouvoir » il y a trois ans font vivre ce lieu où la tentation de faire fortune reste bien le leitmotiv des clients.
Où parfois le rêve et la chance se rencontrent comme pour ce futur retraité de Dijon à trois mois à peine de l'échéance qui a empoché au jackpot 105 000 euros.
(source : lejsl.com/Emmanuelle Bouland)