Le casino de Santenay vient d’investir dans 23 nouvelles machines à sous. Un événement très attendu du public et qui devrait venir renforcer l’attractivité de l’établissement.
Le casino de Santenay vient d’investir dans 23 nouvelles machines à sous. Un événement très attendu du public et qui devrait venir renforcer l’attractivité de l’établissement.
« En tant que 4 e casino du groupe, nous nous devons d’être toujours à la page. » C’est en ces termes qu’Arnaud Jalaber, le directeur du casino de Santenay a présenté ce mercredi matin la dernière acquisition de son établissement, à savoir 23 nouvelles machines à sous, dont la particularité est de permettre une mise d’un et deux centimes d’euros.
« Ces machines de dernière génération, vont venir compléter le parc déjà existant et correspondent aux tendances actuelles. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, la vidéo n’intéresse pas que les jeunes. Nous avons des clients plus âgés qui sont de véritables mordus. Certes, cela représente un gros investissement de 300 000 €, mais si l’on veut rester attractif et contrer la concurrence, il n’y a pas d’autres solutions que de renouveler notre offre », souligne-t-il.
De grosses mutations qui surviennent en général deux fois par an, et qui évitent ainsi aux joueurs de se lasser. Ce qui demeure très important pour un établissement comme celui de Santenay qui enregistre environ 200 000 entrées par an.
Tout miser sur les jeux ?
« Les jeux représentent une part considérable de notre chiffre d’affaires, bien loin devant la restauration et les animations. C’est notre bouffée d’oxygène. Depuis quelques années, les jeux traditionnels comme le black jack ou la roulette reprennent du service, notamment depuis le retour en force du poker. C’est la raison pour laquelle nous devons y accorder le plus grand soin. Sans les machines, bon nombre de casinos auraient déjà fermé leurs portes ».
Il faut dire que les dernières années ont été particulièrement difficiles pour les professionnels du jeu qui ont dû composer avec plusieurs mesures telles que les contrôles d’identité aux entrées en 2006 et la loi antitabac en 2007. « Les casinos ont inévitablement été impactés par ces décisions. Jusqu’à 20 % de baisse en moyenne au niveau national. Mais à Santenay nous avons réussi à limiter la casse, en ne descendant pas en dessous des 16 % », indique Arnaud Jalaber.
Et les efforts réalisés par l’établissement ces derniers temps devraient faire perdurer ces bons résultats. « Cela dépend aussi du business, de la concurrence et pas uniquement de nous. Mais il est vrai qu’en proposant des choses nouvelles à notre clientèle, nous sommes plus sûrs de réussir à les séduire. »
(source : lejsl.com/élodie bidault)