L'univers du jeu résiste à la crise mais appelle un redéploiement à Collioure, ville dont le casino, ouvert depuis 2003, est en procédure de rachat. Avec la discothèque et le restaurant qui l'entourent, cet établissement doit devenir un modèle d'espace ludique moderne, selon la volonté de la Société Française de Casinos, qui postule à sa reprise.
Le casino de Collioure, inauguré en 2003 et exploité par la société CECPAS, fait l'objet des convoitises de la Société Française de Casinos (SFC), qui souhaite étendre son réseau. Cette société cotée en bourse s'est positionnée courant octobre pour une reprise de l'établissement, qui se trouve actuellement en procédure de sauvegarde. Situé sur le site de Cap Dourats, à deux kilomètres de la baie et du célèbre clocher, le casino de Collioure pourrait alors prendre une envergure supérieure et devenir un modèle d'organisation en matière d'espaces ludiques européens. En dépit, voire grâce à la crise, la SFC, propriétaire des casinos de Port-la-nouvelle et Gruissan, dans le département de l'Aude, prévoit de miser fort sur ce secteur. Le restaurant attenant, qui dispose du plus grand bar de vins de Banyuls du monde, et l'Indigo, plus grande discothèque à ciel ouvert du Sud français, sont compris dans ce projet de redimensionnement et de modernisation.
L'enjeu d'une clientèle à l'année
Cette évolution, liée à une fréquentation touristique de qualité, ou plus simplement possédante, exige cependant la prise en compte de la délicate situation financière de l'établissement. Car le casino de Collioure, qui affiche un résultat de 2,7 millions d'euros en 2011, est à peine classé 168e sur la liste des 195 casinos français. Il devrait évoluer vers une moindre saisonnalité pour attirer, au-delà de la seule saison estivale, une clientèle nouvelle, issue d'un rayon géographique plus important. La cession, confiée au Tribunal de Commerce de Perpignan, doit intervenir courant décembre.
(source : la-clau.
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