Pris en étau entre Vannes, Quiberon et Lorient, le groupe Partouche procède à des réajustements. Pour tenir bon.
Pour Fabrice Paire, directeur général du groupe Partouche (49 casinos en France), c’est la clef de la survie en bretagne sud. Sur le littoral morbihannais, le site de la Trinité-sur-Mer (36 salariés), doit aujourd’hui procéder à certains « réajustements » pour fonctionner toute l’année.
Les pertes cumulées (7 millions en début d’année) pourraient faire craindre de mauvais jours.
Mais Fabrice Paire, directeur général du groupe Partouche est catégorique. « On ne restructure pas. Il s’agit aujourd’hui de faire fonctionner à l’année un établissement qui, outre la partie casino, comprend un hôtel - l’un des trois de la Trinité - et un restaurant.
« Notre combat depuis un an est donc de nous adapter au contexte, dans une conjoncture économique difficile, des taux de prélèvements très conséquents, au maximum de ce que prévoit la loi ».
Garder l’ancrage
Un nouveau directeur, Jérémy Gosselin, vient d’être nommé à la tête de l’établissement de jeux.
L’arrivée d’un nouveau casino à Larmor-Plage et à Vannes ? « Ça ne m’effraie pas. Cette nouvelle concurrence peut nous donner l’envie de faire encore mieux pour nos clients. Nous saisonnalisons l’hôtel qui fonctionnera de fin mars à fin septembre. Cinq emplois sont touchés, mais ils seront les bienvenus au retour de la saison »
Reste que le groupe Partouche veut garder son ancrage morbihannais. « Nous avons à cœur de conserver cet établissement, poursuit Fabrice Paire. En espérant vivement que ne seront pas autorisées trop d’ouvertures de casinos, comme cela s’est produit dans le Sud de la France. Ça ne fera que détruire l’existant et l’emploi ».
(source : ouest-france.fr/Pierre WADOUX)