Martiniquaises, Martiniquais, Schoelchéroises Schoelchérois.
L’heure est grave.
La situation est critique et nous, salariés du casino Batelière Plazza, vous administrés de Schœlcher, vous salariés de la ville de Schoelcher nous ne sommes que des pantins, des marionnettes à la solde d’enjeux malsains politico-économique.
Sans entrer dans les détails ni les allégations, nous, salariés avons des remontés d’informations.
Il a été dit que nous salariés du casino batelière plazza nous faisions l’objet d’une manipulation de la direction.
Aujourd’hui le rideau est baissé. Notre action a pour but de vous montrer vous politiciens et vous direction que nous agissons de notre propre chef dans notre propre intérêt.
Il a été dit que les caisses de la mairie étaient vides, qu’elles étaient en déficit de 4 millions d’euros.
Devons nous être les victimes d’un braquage politico-économique en bande organisé sous couvert de tractations secrètes qui nous entraîneraient à une mort par procuration organisée pour satisfaire un égo toujours plus démesuré.
Il a été dit qu’au sein même de l’institution administrative qui braque d’une main un pistolet sur notre tempe nous salariés et de l’autre ce même pistolet sur sa tempe. Il existerait des discordes, des dissensions dont nous ne connaissons ni les tenants ni les aboutissants.
Devons nous, nous employés du casino et vous employés municipaux faire les frais des guerres personnelles dont nous n’avons rien à voir ni de près ni de loin.
Il a été dit que des considérations raciales étaient au centre des humeurs et décisions à prendre.
Devons nous, nous employés du casino et vous employés municipaux être le tribut de ces considérations raciales ou les békés n’ont absolument rien à perdre et ou encore les salariés sont les grands perdants.
Devons nous accepter ce scandale, cette aberration politico économique qui entraînerait 93 emplois directs, autant d’emplois indirects et leurs familles quasiment à la rue, dans le caniveau perdant toute dignité humaine.
Nous ne sommes pas des animaux, nous ne sommes pas de la viande, nous ne sommes pas des pions, nous ne sommes pas des bwabwas qu’on agite dans tous les sens au gré du vent politique qui souffle.
A l’heure actuelle, au vue des tractations, au vue de la situation ou nous sommes comme un frêle esquif en pleine tempête, ne perdons plus de temps, donnez nous 93 fusils que nous nous tirons une balle en pleine tête. Ensuite regardez nos familles mourir sous vos yeux. Vous en porterez la responsabilité.
Maintenant, libre a vous de démentir, d’assurer que ce ne sont que des allégations. Mais dans ce cas prouvez-le-nous.
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Collectif des salariés du casino batelière plazza