La saison 2002-2003 pour les 180 casinos de France a été marquée par un nouveau record, avec un produit brut des jeux (PBJ - différence entre mises et gains) de 2,546 milliards d'euros, en hausse de 3,68% par rapport à 2001/2002.
Durant la saison précédente, les 176 casinos fonctionnant en France avaient généré un PBJ de 2,456 milliards d'euros.
Cette nouvelle saison record est aussi venue confirmer le casino d'Enghien (Val-d'Oise - seul casino francilien) comme premier établissement de jeux de France.
Il avait acquis ce titre grâce à l'autorisation d'exploiter des machines à sous (MAS) qui lui avait été accordée, pour la première fois, en avril 2002 pour 130 appareils.
C'est encore une fois grâce aux MAS (150 supplémentaires autorisées depuis juin dernier) qu'Enghien conforte largement sa première place: en dépassant la barre des 100 millions d'euros de PBJ jamais atteinte par un casino français, il creuse l'écart avec son successeur immédiat, en le multipliant par quatre.
Deuxième établissement de jeux, en terme de PBJ, le casino de Charbonnières (Rhône), regagne deux places au classement.
Cinq fois de suite le premier de France, il avait, en 2001-2002, rétrogradé au 4e rang, notamment à cause d'une sanction administrative.
La saison 2002-2003 a vu le casino de Lyon entrer dans le »top 10» des établissements de jeux français, à la place de celui d'Evian qui, 16e, perd six rangs.
A elles seules, les machines à sous en service dans les 176 établissements autorisés à en exploiter ont généré un PBJ de 2,365 milliards d'euros, (+5,16%), soit 92,88% du PBJ total des jeux.
Lors de l'exercice précédent, où 170 établissements étaient autorisés à en exploiter, ce rapport atteignait 91,57%, avec 2,249 mds d'euros.
L'autorisation d'exploiter des MAS est devenue fondamentale pour un casino, car elle peut permettre une augmentation considérable du PBJ, d'une année sur l'autre.
Ainsi, pour cette seule raison, l'exercice 2002-2003 a vu le PBJ du casino de Saint-Julien-en-Genevoix bondir de 3.495,74%, la plus forte hausse enregistrée cette saison.
Cinq autres, pour la même raison, ont vu croître leur PBJ de 795,34% (Sainte-Maxime) à 2.060,44% (Plombières-les-Bains).
Le »club des dix»
Avec 639,097 millions d'euros, le bilan des dix premiers casinos français a crû de 5,23% contre 6,86% en 2001-2002.
Leur part du PBJ national (25,09%), augmente de 1,50% par rapport à 2001-2002 où elle avait, au contraire, fortement chuté (11,68%) en comparaison de l'exercice précédent.
Dans ce total, la part de leurs »bandits-manchots» atteint 545,726 millions d'euros (+ 9,56%) contre + 6,01% lors de la saison précédente.
Elle représente 85,39% de leur PBJ et 24,26% de toutes les MAS en service dans les casinos français contre respectivement 82,02% et 22,14% la saison dernière.
Cette hausse de la part des MAS dans le PBJ des dix premiers casinos de France (4,11%) est supérieure à celle (3,34%) enregistrée lors de l'exercice précédent.
Quant au produit MAS des dix premiers casinos français par rapport à l'ensemble, il s'inscrit en hausse (9,57%) contre une légère baisse (0,32%) en 2001-2002 par rapport à 2000-2001.
Les quatre derniers casinos du classement (Hauteville-Lompnes, Bourbon-Lancy, Collioure et Luz-Saint-Sauveur) sont de nouveaux établissements, n'exploitent pas de MAS et leur PBJ cumulé n'atteint que 193.454 euros.
(source : tageblatt.lu)