La ville présentera lundi le projet d'implantation d'un casino, sans doute au parc du Golfe. Le maire, David Robo, va lancer le dossier auprès du ministère de l'Intérieur.
Un casino à Vannes. On en parle depuis des années. Mais cette fois, le projet devrait aboutir puisque le maire David Robo, accompagné de son premier adjoint Georges André et de Lucien Jaffré, maire adjoint chargé des finances, doit présenter lundi 9janvier un «projet d'implantation de casino». Selon nos informations, il serait implanté au parc du Golfe, à côté du futur site de loisirs culturels Diorren (ex-bâtiment Éphémère).
Bruno Bodard: «Une activité toute l'année»
La nouvelle devrait être accueillie très favorablement par les professionnels du tourisme, notamment les hôteliers vannetais qui en faisaient la demande depuis longtemps. Ils voient dans cet équipement une offre supplémentaire pour la station balnéaire (*), un vrai plus. «J'y suis favorable. Cela fait partie des besoins pour créer une activité à l'année, estime Bruno Bodard, directeur de l'office de tourisme. S'ils font quelque chose, il faut le faire bien, quelque chose qui a de l'allure. Ce serait aussi un plus dans la mesure où les casinos sont tenus par obligation d'apporter des animations pour la cité».
Un dossier au ministère de l'Intérieur
On ne connaît pas encore le calendrier du projet, mais ce genre de dossier est complexe et demande du temps. David Robo, dès son arrivée dans le fauteuil de maire, avait lancé une étude de faisabilité. «nous avons reçu un rapport d'opportunité favorable, dit-il. J'ai mandaté un cabinet d'avocats pour monter un dossier pour le ministère de l'Intérieur». Son feu vert est indispensable pour pouvoir ouvrir un tel établissement. Les trois opérateurs que sont Partouche, Barrière et Joacasino, devraient candidater pour l'exploitation de ce casino. Une fois l'autorisation donnée, il faudra se contenter dans un premier temps des jeux de tapis (cartes, roulette). L'arrivée des machines à sous, les fameux bandits manchots, demandant des autorisations supplémentaires.
Retombées financières pour la Ville
L'intérêt n'est pas seulement touristique. Il est aussi financier car les casinos paient des redevances à l'État et aux communes où ils sont implantés. Des rentrées d'argent loin d'être négligeables! En dix ans, la commune d'Arzon, qui a un casino sur son territoire, aempoché 4,3M€, somme prélevées sur les jeux. Après Quiberon, Arzon, Carnac et LaTrinité-sur-Mer, Vannes serait la cinquième ville du Morbihan àaccueillir un établissement de jeux.
Après le casino, la salle de congrès?
Mais ce n'est pas tout... Selon nos informations, une salle des congrès pourrait aussi voir le jour à proximité du casino. Une idée qui séduirait les Vannetais qui parient sur le tourisme d'affaires, tel Bruno Bodard: «Vannes aune dimension à prendre. Ce qu'il faudrait c'est une grande salle de gala pour recevoir 500 personnes d'un seul tenant»!
(*) Les casinos ne peuvent s'implanter que dans les stations balnéaires. Vannes l'est devenue en juin2006.
(source : letelegramme.com/Bertra
nd Le Bagousse)