POKER - Le poker en ligne américain vit une révolution. Chaque site fourbit ses armes en attendant la légalisation de ce secteur très juteux...
La question qui se pose n’est pas de savoir si le gouvernement américain va légaliser le poker online, c’est quand va-t-il le faire… Plus personne ne doute outre-Atlantique que cet heureux événement interviendra dans les mois à venir. Le tout est d’être prêt.
Les gros sites de l’avant «Black Friday» (le jour où le FBI a fait fermer les principaux acteurs du jeu en ligne et gelé leurs comptes en banque) ont tous renoncé pour le moment à accepter les joueurs américains sur leur plateforme. Ils savent pourtant qu’ils gardent une longueur d’avance pour le moment grâce à leur renommée et leur armada de joueurs professionnels, mais pour combien de temps?
Full Tilt à l’agonie, PokerStars replié sur l’Europe, de petits sites moins connus ont fait leur apparition et ont décidé de prendre le risque d’accepter les nombreux joueurs américains orphelins. BetOnline, Bodog ou encore CakePoker tentent tant bien que mal de fidéliser un public toujours aussi désireux de jouer en ligne.
Las Vegas négocie le virage numérique
Le site Gold Strike Poker vient lui de changer son nom en goldrushpoker.net et multiplie les campagnes publicitaires à la télévision et dans les journaux, ainsi que les partenariats avec les casinos pour jouer les premiers rôles dans cette lutte sans merci.
De son côté, Las Vegas a décidé d’investir sur le jeu en ligne, un virage que la ville-casino n’avait pas su prendre jusque-là. Le Nevada, mais également la Californie, le New Jersey et maintenant l’état de New York étudient la mise en place d’une légalisation partielle.
Il faut dire que l’enjeu est de taille: de plus en plus de joueurs professionnels américains s’expatrient au Canada ou en Europe dans des pays où la législation est plus favorable et le manque à gagner est énorme. On parle de 6 milliards de dollars par an…
(source : 20minutes.fr/Renaud Ceccotti-Ricci)