L'exploitant de casinos affiche une perte nette de 58 millions d'euros en 2010, après un résultat négatif de 16,7 millions d'euros en 2009. Dans ce contexte, Butler Capital Partners garantit une augmentation de capital de 30 millions d'euros.
Alors que ses comptes s’enfoncent dans le rouge à l’issue de l’exercice 2010, le groupe partouche a annoncé un réaménagement de son endettement. "Dans le cadre d’un accord global visant à renforcer significativement ses fonds propres et financer son programme d’investissements, le groupe partouche, d’une part, a conclu un accord avec son pool bancaire en vue d’aménager son crédit syndiqué et, d’autre part, s’est rapproché de Financière partouche (holding de la famille partouche) et Butler Capital Partners pour convenir de lancer une augmentation de capital de 30 millions d’euros", au prix de 2 euros par action, garantie par Butler Capital Partners (BCP), à l'occasion de laquelle BCP entrera au capital de Groupe partouche à hauteur de 12,5% à 15,5% des actions.
"Partenaire minoritaire mais actif, BCP accompagnera ainsi un projet d’entreprise visant à faire émerger un Groupe recentré, désendetté et qui investit dans son cœur de métier : les casinos et les jeux en ligne" annonce le communiqué diffusé mercredi soir, après bourse. L’opération reste soumise au feu vert de l’autorité des marchés financiers (AMF) et devrait être réalisée d’ici avril prochain.
Cette réorganisation de la dette et du capital de partouche intervient alors que le groupe annonce une dégradation de ses comptes à l’issue de l’exercice 2010. Le résultat net s’enfonce dans le rouge à hauteur de 58 millions d’euros l’an passé, après une perte de 16,7 millions d’euros en 2009. Les comptes 2010 sont pénalisés par 71,2 millions d’euros de dépréciations d’écart d’acquisition. Le produit brut des jeux, c'est-à-dire les mises perdues par les joueurs, a reculé de 2,17%, à 701,8 millions d’euros. Le chiffre d’affaires consolidé, qui prend en compte les activités annexes telles que la restauration, ressort à 478,1 millions d’euros, en hausse de 5,5%.
(source : latribune.fr/Héléna Dupuy)