« Il n'y a pas de hasard dans la vie, il n'y en a qu'au jeu. »
Thierry Sauvanet, nouveau propriétaire du casino de Saint-Nectaire n'imaginait pas, voilà un an, un tel challenge à 50 ans. Depuis quelques jours, il est le nouveau propriétaire de la SAS qui exploite le casino de Saint-Nectaire et prend ainsi, près de 40 ans après, la succession de son père qui avait exploité l'établissement de 1964 à 1970.
Au-delà du clin d'oeil familial, Thierry Sauvanet et Zed, sa compagne, veulent redorer le blason de ce casino en grande difficulté depuis plusieurs années.
« Le secret de la réussite est lié aux jeux et aux animations, explique le nouveau propriétaire. Après avoir été fermé pendant un an et demi, nous rouvrons le restaurant ce vendredi. Le 14 février nous fêterons la Saint-Valentin avec une animation cubaine. Dans le cahier des charges qui nous lie avec la commune, nous avons aussi inscrit des soirées cabaret, théâtre, des thés dansant. Au cours de l'été nous participerons aussi à l'animation de la commune avec des animations en extérieur. Bref, il faut redonner un esprit casino, un esprit fête à ce lieu ».
Successivement directeur des casinos de Royat, Châtel-Guyon, Juan-les-pins (Alpes-Maritimes) et jusqu'au 31 décembre dernier d'Évaux-les-Bains (Creuse), appartenant tous au groupe Partouche, Thierry Sauvanet est à la tête d'un établissement qui compte 28 salariés, 50 machines à sous, une table de jeux, une salle de spectacle, un bar lounge et un restaurant.
Le groupe Partouche, qui se désengage des casinos à faible rentabilité, avait décroché la délégation de service public lancé par la commune, propriétaire du bâtiment, avant de céder ses actions à Thierry Sauvanet. Ce dernier attend désormais le renouvellement de son autorisation d'exploiter les jeux prévus en mars prochain. L'ouverture d'une table de poker a d'ailleurs été demandée. Quant au résultat, sans préjuger, Thierry Sauvanet explique que « nous avons fait en sorte de répondre aux attentes de la municipalité et de la police des jeux, nous ne pouvons donc qu'être optimistes ».
(source : lamontagne.fr/Olivier Chapperon)