Joacasino a enregistré une hausse de 5 % de son activité cette année. De quoi ravir Laurent Lassiaz, le PDG du groupe.
Le boss du groupe Joacasino vient deux fois par an sur le boulevard de la mer de saint-jean-de-luz pour faire un point sur la santé de l'établissement. L'occasion de faire le bilan de l'année.
« Sud Ouest ». La crise a fait beaucoup de dégât dans l'univers du jeu…
Laurent Lassiaz. Mais nous avons tourné cette page. Le rebond de l'activité de nos casinos est supérieur à la moyenne du marché, et c'est encore plus vrai à saint-jean-de-luz. Le chiffre d'affaires de 2010 est de + 5 % par rapport à l'an dernier.
Comment les voyants sont-ils passés au vert ?
Nous avons rénové la salle de jeux, changer la moquette, refait la décoration, investi dans de nouveaux produits. Nous avons également créé un club de fidélité et multiplié les tournois de poker. Et le restaurant connaît une belle croissance. Ces animations ont attiré de nouveaux clients. Il faut aussi avouer que la conjoncture est meilleure. Cet été, les visiteurs étaient au rendez-vous à saint-jean-de-luz.
Le niveau des années fastes a-t-il été rattrapé ?
Non. Nous sommes encore au-dessous de 2006 et 2007, - 20 % environ. Avec la taxe sur les jeux, nous avons reversé à la commune jusqu'à 1 million d'euro environ. Nous serons à 700 000 pour l'année 2010.
Quels sont les projets sur l'établissement luzien ?
Nous allons poursuivre sur cette voie et essayer de renforcer le pont entre les jeux en ligne, que nous avons lancé il y a un mois. Nous organisons par exemple des tournois qualificatifs « online » (en ligne) et les finales ont lieu dans les casinos. Cela nous permet de toucher des personnes qui n'avaient pas l'habitude de pousser la porte de nos établissements.
Le groupe continue-t-il sa politique de développement ?
Nous sommes en train de déménager dans un nouveau casino à Saint-Etienne. Et nous en créons un autre à la Seyne-sur-Mer dans le Var. Après les difficultés liées à la crise et à l'interdiction de fumer, nous reprenons le chemin de la croissance.
(source : sudouest.fr/Arnaud Dejeans)