Avec cent machines à sous (trente et une supplémentaires), le casino de Saint-Galmier joue maintenant dans la cour des grands, à l'immense joie de son directeur.
En janvier 2003, Rodolphe Martin, directeur du casino Lion Blanc, a monté un dossier afin de demander l'autorisation d'exploiter trente et une machines à sous supplémentaires à Saint-Galmier. Son établissement en comptait déjà soixante-neuf. Dix mois plus tard, les machines sont installées et les joueurs se bousculent pour essayer les nouveaux bandits manchots.
Ouverte depuis seulement quelques jours, la nouvelle salle de cent mètres carrés - qui vient s'ajouter à celles existantes - accueille un public nombreux, le casino ayant vu son affluence augmenter de 30 % dès les deux premiers jours de l'installation des nouvelles machines. Parmi celles ci, deux ont délivré d'ailleurs 32 000 E de gains.
Pour en arriver là, Rodolphe Martin a mené un véritable parcours du combattant. Après l'avis favorable du conseil municipal, fin janvier, le dossier a été transmis à la sous-préfecture de Montbrison pour vérification de conformité. Il s'en est suivi une enquête de commodo et incommodo (de l'avantage et de l'inconvénient) auprès de la population, menée par un commissaire enquêteur. Une enquête qui s'est avérée favorable.
Un parcours du combattant
Le dossier a alors été pris en charge par la DDRG (Direction départementale des renseignements généraux) pour avis, et ensuite transmis à la DLPAJ (Direction des libertés publiques et affaires judiciaires). Tous ces paliers étant franchis, la demande a été examinée par la sous-direction nationale des courses et jeux (pour avis), et enfin proposée à la commission supérieure des jeux comprenant des membres des ministères du Tourisme, du Budget, de la Culture, des collectivités territoriales et des élus. C'est devant cette commission que le maire, Jean Bouchardon, a défendu âprement le dossier pour gagner cette autorisation. L'ensemble du dossier ayant obtenu un avis favorable, il a été transmis au ministre de l'Intérieur pour signature, mi octobre. Une nouvelle réglementation a touché l'imposition des casinos, en 2003. Elle concerne les gains de chaque machine. Pour Rodolphe Martin, « le Lion Blanc n'a pas été touché par cette réforme du fait de notre politique commerciale envers les taux de redistribution des mises qui sont très élevés. Certaines de nos machines redistribuent en effet 99,90 % des enjeux ». Cette politique n'est sans doute pas étrangère à l'accord.
Le dossier a alors été pris en charge par la DDRG (Direction départementale des renseignements généraux) pour avis, et ensuite transmis à la DLPAJ (Direction des libertés publiques et affaires judiciaires). Tous ces paliers étant franchis, la demande a été examinée par la sous-direction nationale des courses et jeux (pour avis), et enfin proposée à la commission supérieure des jeux comprenant des membres des ministères du Tourisme, du Budget, de la Culture, des collectivités territoriales et des élus. C'est devant cette commission que le maire, Jean Bouchardon, a défendu âprement le dossier pour gagner cette autorisation. L'ensemble du dossier ayant obtenu un avis favorable, il a été transmis au ministre de l'Intérieur pour signature, mi octobre. Une nouvelle réglementation a touché l'imposition des casinos, en 2003. Elle concerne les gains de chaque machine. Pour Rodolphe Martin, « le Lion Blanc n'a pas été touché par cette réforme du fait de notre politique commerciale envers les taux de redistribution des mises qui sont très élevés. Certaines de nos machines redistribuent en effet 99,90 % des enjeux ». Cette politique n'est sans doute pas étrangère à l'accord.
Un chiffre d'affaires en progression
Placé sous tutelle de l'administration des courses et jeux, le casino de Saint-Galmier travaille en étroite collaboration avec ses représentants départementaux, les fonctionnaires des renseignements généraux, dirigés par Dominique Berthiod. Aujourd'hui, avec un investissement de 550 000 E, pour trente et une machines supplémentaires (une machine coûte entre 12 000 et 30 000 E), le Lion Blanc, propriété du groupe Partouche, a augmenté son chiffre d'affaires de 45 % et créé cinq emplois. Des chiffres qui laissent pantois puisqu'à la clôture comptable de l'année des jeux - qui intervient au 31 octobre - le casino baldomérien affiche des résultats impressionnants : 12,6 millions d'euros ( 4 %) pour les machines à sous ; 1,1 million d'euros pour la restauration et spectacles ( 12 % avec 40 000 couverts).
Enfin, cette année (d'octobre 2002 à novembre 2003), les taxes touchées par l'État se montent à 5,9 millions d'euros, et celles par la commune à 1,58 million d'euros. Une bonne affaire pour les collectivités.
(source : leprogres.fr/MICHEL JESSAND)