Le grand casino de Bâle sera inauguré ce soir et ouvert au public demain. Ce temple du jeu, limitrophe de Saint-Louis, est exploité par la société Airport Casino Basel AG, dont le casinotier français Tranchant est actionnaire à 100 %. Il représente un investissement de 55 millions de FS. Un millier de visiteurs sont attendus chaque jour.
Deux projets étaient en lice à Bâle : celui de la société de Foire de Bâle et celui de la société Airport Casino Basel AG. C'est cette dernière, fondée le 13 septembre 2000, qui s'est vue accorder cette concession de type casino A avec grands jeux par le conseil fédéral le 25 octobre 2001. Hier le conseil d'administration s'est félicité du bon déroulement des travaux, malgré la complexité administrative et « de nombreux obstacles ». Il n'aura fallu que 24 mois pour bâtir le grand casino de Bâle sur une friche industrielle située à la frontière franco-suisse à deux pas de l'autoroute A 35 et près de l'EuroAirport. Le groupe français Tranchant qui exploite 22 casinos, dont 18 en France, a investi 55 millions de FS dans cette réalisation.
250 machines à sous
Le bâtiment comporte quatre étages : le premier abrite la salle des grands jeux avec 16 jeux de table, 2 roulettes françaises, 6 roulettes américaines, 6 Black Jack, un poker, un baccara et un restaurant. Au rez-de-chaussée, à côté de l'accueil -entrée gratuite, mais interdite aux moins de 18 ans- se trouvent une brasserie et un bar. Au sous-sol, 250 machines à sous avec différents jackpots sont alignées sur plusieurs rangées. On y trouve aussi un bar. Une salle de spectacle équipée d'une scène propose quelque 150 places au 2e étage ; elle est prévue pour des événements, culturels, séminaires et banquets. Les locaux administratifs sont situés au-dessus ; les différents étages sont reliés par des escaliers roulants et accessibles aux personnes à mobilité réduite par ascenseurs. Deux parkings au sous-sol offrent une capacité de 285 places. Le bâtiment est une réalisation du bureau d'architecture bâlois Burckhardt+Partner AG ; avec son cube rouge, éclairé la nuit, le bâtiment représente une architecture moderne Les gestionnaires de l'établissement prévoient une fréquentation d'environ 350 000 joueurs et visiteurs par an, essentiellement une clientèle régionale. Sans oublier les touristes et la clientèle d'affaire des foires de Bâle. En somme, « une situation idéale » pour les représentants du conseil d'administration qui tablent sur un revenu annuel brut des jeux de l'ordre de 55,9 millions de FS pour la période 2004-2009. L'entreprise emploie 186 salariés de 17 nationalités sous la direction de Michael Favrod. Parmi eux, une quarantaine de frontaliers français.
Et Blotzheim ?
Pas très loin, sur les hauteurs de Blotzheim, un autre projet de casino est en gestation, porté par une société mixte rassemblant les villes de Blotzheim, Mulhouse et Saint-Louis. Un projet qui ne semble pas présenter de risque de concurrence pour Bâle. Bien au contraire, Georges Tranchant, le patron du groupe qu'il a créé en 1987, est également candidat pour le casino de Blotzheim, même s'il ne voit sa réalisation qu'à l'horizon 2006/2007 : « nous déposerons notre candidature demain [ndlr, aujourd'hui] en mairie de Blotzheim, souligne Romain Tranchant, l'un des fils. Ce projet ne gênera pas le casino de Bâle ». Georges Tranchant ajoute qu'il « s'agit de deux cultures différentes. En France, on joue essentiellement avec les machines à sous qui rapportent 95 % des recettes. Alors que dans les autres pays du monde, les recettes proviennent pour moitié des machines et pour moitié des tables de jeux ». Rappelons tout de même qu'à Blotzheim, on en est qu'au stade de l'acquisition des terrains. Alors que le grand casino de Bâle sera ouvert au public demain à midi. Un événement qui s'accompagnera d'une semaine d'animations spéciales.
Pas très loin, sur les hauteurs de Blotzheim, un autre projet de casino est en gestation, porté par une société mixte rassemblant les villes de Blotzheim, Mulhouse et Saint-Louis. Un projet qui ne semble pas présenter de risque de concurrence pour Bâle. Bien au contraire, Georges Tranchant, le patron du groupe qu'il a créé en 1987, est également candidat pour le casino de Blotzheim, même s'il ne voit sa réalisation qu'à l'horizon 2006/2007 : « nous déposerons notre candidature demain [ndlr, aujourd'hui] en mairie de Blotzheim, souligne Romain Tranchant, l'un des fils. Ce projet ne gênera pas le casino de Bâle ». Georges Tranchant ajoute qu'il « s'agit de deux cultures différentes. En France, on joue essentiellement avec les machines à sous qui rapportent 95 % des recettes. Alors que dans les autres pays du monde, les recettes proviennent pour moitié des machines et pour moitié des tables de jeux ». Rappelons tout de même qu'à Blotzheim, on en est qu'au stade de l'acquisition des terrains. Alors que le grand casino de Bâle sera ouvert au public demain à midi. Un événement qui s'accompagnera d'une semaine d'animations spéciales.
(source : d
na.r/Ber
nard Surga
nd)