Patrick partouche, président du directoire du groupe éponyme, se dit prêt à se séparer « des canards boiteux » pour apurer ses comptes, et les paris vont bon train.
Le casino le Lion Blanc de Saint-Galmier en a fait les frais. Une rumeur courrait sur le possible désengagement de partouche de cet établissement. Il n'en est rien.
Fabrice Paire, directeur général, contacté hier au siège parisien du casinotier a la parole sûre : « Je vous confirme que c'est une rumeur qui n'a aucun fondement ». Et pour cause, le Lion blanc n'est pas déficitaire et n'est pas blacklisté : « C'est un bel établissement de moyenne gamme avec un chiffre d'affaires de 12 à 14 millions d'euros, poursuit Fabrice Paire, il est rentable et bien positionné dans la région, à proximité de Saint-Etienne. Nous pouvons avoir des arbitrages sur des établissements en difficulté, mais Saint-Galmier n'est pas dans cette situation. »
Le Lion Blanc dispose de 132 machines à sous, dont 6 sont en réseau avec 42 autres casinos, pour décrocher le Mégapot. Il organise des tournois de poker et propose du divertissement et de la restauration. Ce casino municipal fait l'objet d'une délégation de service publique d'une durée de 15 ans. Elle ne prendra fin que le 31 janvier 2012, date à laquelle elle sera renégociée avec un nouvel appel d'offres à la clé.
« Nous avons 50 établissements en France qui sont en délégation, en moyenne pour une durée de vingt ans. Chaque année, deux à trois font l'objet d'un renouvellement », précise Fabrice Paire.
Pour la cité baldomérienne, c'est aussi une manne financière : 1,5 million d'euros en 2009, mais la crise des casinos est aussi passée par là.
(source : leprogres.fr/Marie-Christine Jaspard)