Hier, et sans doute encore aujourd'hui, le traumatisme était et sera tenace pour le personnel du casino du Fayet, appartenant au groupe Tranchant. C'est le deuxième braquage qu'essuie l'établissement de jeux en deux mois. Aussi, nicolas Martinez, le directeur, envisageait de mettre en place une cellule psychologique.
Mais que s'est-il passé dans la nuit de samedi à dimanche ? Selon, les enquêteurs de la police judiciaire d'Annecy, en charge de l'enquête, un individu encagoulé se serait présenté vers 2 heures du matin à l'entrée du casino. Menaçant le personnel de sécurité avec une arme à feu, un pistolet automatique, il s'est fait conduire à la caisse et remettre le contenu, soit environ 10 000 €. Ensuite, le malfaiteur serait reparti à pied.
Pas de rapprochement avec le vol à main armée de juillet
Selon des témoins, les faits se seraient produits très rapidement. Il n'y aurait pas eu de violence, d'après les premiers éléments de l'enquête. Du moins physique.
Forcément, on serait tenté de faire le rapprochement avec le précédent braquage survenu dans la nuit du 18 au 19 juillet dernier. Mais selon la police judiciaire, au vu des premières constatations, il s'agirait de deux équipes différentes. Il est vrai que les modes opératoires semblent différents.
Reste une question : pourquoi le casino du Fayet, situé dans un cadre excentré du milieu urbain, est-il la proie vulnérable d'individus aussi mal intentionnés ?
Présent sur le site au moment du braquage le directeur du casino refusait de donner le moindre détail. Tout juste précisait-il que le Samu est intervenu et que la prise en charge psychologique de son personnel dans les jours à venir était sa priorité.
Ils étaient une dizaine d'employés au moment du vol en main armée avec une vingtaine de clients. La cellule psychologique sera ces jours-ci disponible et à l'écoute de ceux qui en ont besoin.
(source : ledauphi
ne.com/Chrystele BABLEE et A
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