Ils ne se connaissent peut-être pas, mais ils auront l'occasion de comparer leurs " expériences " devant le tribunal correctionnel, le 26 mai.
Trois croupiers des casinos de la société des bains de mer (SBM) répondront ce jour-là de vols, ou de tentative de vols, au détriment de leur employeur dans des dossiers différents.
L'affaire la plus récente date du 31 décembre dernier quand, pour terminer l'année en beauté, un sous-directeur du baccarat, âgé d'une soixantaine d'années, est soupçonné d'avoir fait main basse sur près de 5 000 € en espèces qui traînaient sur une table de jeu.
C'est alors qu'il se dirigeait vers la sortie que sa manoeuvre aurait été déjouée, notamment par d'autres employés du casino de Monte-Carlo. Il lui est reproché une tentative de vol - puisqu'il n'est pas sorti de l'établissement avec les liquidités - ainsi qu'un transport d'argent de la SBM au sein d'un de ses établissements sans en avoir averti sa hiérarchie.
13 500 € à des « hôtesses » de charme
Autre dossier de délits présumés, celui d'un sous-directeur du casino du Café de Paris, de 53 ans, à qui l'on reproche d'avoir accordé quelques libéralités, pour près de 13 500 € tout de même, à deux prostituées, au cours des mois de juillet et août 2008.
Les généreux versements, effectués en jetons de 500 € auraient ainsi profité à une professionnelle roumaine (pour 1 500 euros), et à une consoeur africaine (pour environ 12 000 euros) qui, elle, aurait joué et perdu l'intégralité de sa somme.
Après avoir été interpellé sur son lieu de travail, le 18 août, ce cadre de la SBM, qui percevait un salaire conséquent, a effectué plusieurs semaines de détention provisoire avant d'être remis en liberté.
Sollicitée par Monaco-Matin à propos de ces deux affaires, la SBM a indiqué qu'elle ne souhaitait pas faire de commentaires.
Jetons volages au Sun Casino
Enfin, un chef de table du Sun Casino comparaîtra lui aussi, le 26 mai, pour des vols de jetons commis courant janvier à mars 2007. Le montant du préjudice supposé porterait sur quelques milliers d'euros, en tout cas moins de 10 000 €. L'homme avait été interpellé le 29 mars 2007 sur son lieu de travail.
Les trois prévenus comparaîtront libres.
(source : mo
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n)