Déjà très enclavé, le Casino-théâtre Barrière s'inquiète depuis la restriction des voies d'accès.
rien ne va plus au Casino théâtre Barrière depuis la fermeture du vieux pont d'Empalot, appelé également « bow-string », intervenue le 27 août dernier. Déjà très enclavé dans ce secteur sur l'île du Ramier, le Casino joue gros dès qu'il est question de circulation et de voies d'accès pour venir jusqu'à ses tables.
La fermeture du pont, ajoutée au changement de sens de circulation sur le chemin de la Loge, a pris de court les usagers, et en particulier la clientèle du Casino.
« On est très inquiets sur cette fermeture du pont même si bien sûr on comprend totalement la décision qui a été prise pour des questions de sécurité. C'est vrai qu'on a reçu un courrier à la fin du mois de juillet mais il n'y a pas eu de concertation en amont, indique David Paré, directeur du Casino Barrière.
Ce qu'on demande, c'est de pouvoir adapter une nouvelle circulation pour accéder sur l'île du Ramier et d'envisager une possibilité de transport en commun pour desservir le secteur », précise-t-il. Avec un million de visiteurs par an, et 300 collaborateurs qui travaillent sur le site, le Casino mise beaucoup sur les transports en commun. Le personnel du Casino serait le premier à se plaindre du coût généré par les déplacements quotidiens en voiture pour venir travailler.
« J'en ai averti la municipalité qui a été très réactive. Nous allons nous voir pour étudier les faisabilités. Il faut qu'on aille vite. Les clients s ne peuvent plus accéder par Langlade et la route d'Espagne. Nous avions commercialisé au niveau national et favorisé toute la signalétique sur ces accès. Il est nécessaire pour nous aujourd'hui de nous faire entendre car nous avons besoin de développer notre activité. Une activité économique qui s'inscrit dans une conjoncture difficile.
Certes, le Casino, qui s'apprête à fêter son premier anniversaire en octobre, affiche une belle fréquentation. Mais la direction reconnaît aussi que le budget moyen de la clientèle consacré au divertissement est en baisse.
(source : ladepeche.fr/
valérie Sitniko)