La prochaine légalisation du secteur des jeux en ligne intéresse de plus en plus d'acteurs. Après les poids lourds partouche et Barrière, celle de Patrick Le Lay, c'est au tour de Patrick Bruel de solliciter une licence de jeu, en association avec Marc Simoncini, le fondateur de Meetic. Selon le site du Point, le gouvernement devrait autoriser une ouverture du marché plus large que ce que proposait le rapport Durieux.
L'ancien ministre proposait une ouverture selon trois scénarios possibles : soit uniquement la légalisation des paris sportifs, soit uniquement celle des paris et des jeux de cercle, soit tous les jeux à l'exception des loteries.
Pour l'encadrement, Bruno Durieux a imaginé un système de licence nationale reposant sur un cahier des charges strict délivré par une instance de régulation unique. Parmi les obligations figurait une vigilance particulière sur l'addiction au jeu.
Un secteur promis à un avenir juteux
Confronté à l'assèchement des caisses de l'Etat, le gouvernement devrait rapidement et largement ouvrir le marché des jeux en ligne. Les trois quarts du produit brut des jeux estimé étant réalisés par des opérateurs non autorisés, le gouvernement aurait tort de se priver de ces recettes juteuses.
Selon une réalisée par Ineum Consulting, le marché mondial des jeux d'argent (loteries, casino, paris hippiques et sportifs) devrait atteindre 27 milliards de dollars de chiffre d'affaires brut en 2012. Evaluée aujourd'hui à 5%, la part de marché des jeux d'argent sur Internet en Europe devrait fortement progresser dans les prochaines années pour gagner 123% d'ici 2012.
(source : performancebourse.com)