PARIS (Reuters) - L'ouverture à la concurrence des jeux et paris interviendra en France au plus tôt courant 2009 mais les paris hippiques à cote fixe et les bookmakers ne seront pas autorisés, annonce Eric Woerth, le ministre du Budget.
La France, qui fait l'objet d'une procédure en infraction pour entrave aux règles européennes, s'est engagée en novembre à ouvrir son système de paris sportifs en ligne à la concurrence de manière maîtrisée.
"L'année 2008 devra servir à préciser les choses pour ensuite lancer le cas échéant une phase d'expérimentation courant 2009, début 2010", explique-t-il dans un entretien publié mardi par le Parisien/Aujourd'hui en France, qui précise que cette période expérimentale devrait durer deux ou trois ans.
Paris pourrait autoriser les paris sportifs et les jeux de casino en ligne, à l'exception des machines à sous, précise-t-il.
Les paris hippiques pourront être distribués par d'autres opérateurs que le PMU. "Il n'y aura pas de paris à cote fixe ni de bookmakers", ajoute Eric Woerth. "Nous voulons aussi que la contribution des joueurs au financement budgétaire de l'Etat et au financement de la filière hippique soit conservé".
Il prône également une fiscalité "efficace" apte à protéger les ressources de l'Etat de la filière hippique tirés des jeux dont le produit atteint actuellement 5,3 milliards d'euros en France.
(source : latribune.fr/Cyril Altmeyer/Reuters)