Comme un sou neuf !
Les nouvelles salles des machines à
sous du casino Barrière sont belles...
comme un sou neuf. Une palette de
couleurs qui varie entre les jaunes, les
ocres et les rouges, des éventails
dessinés sur les moquettes et sur les
murs, des fresques de danseuses de
flamenco : le casino Barrière a choisi un
chaud décor à l'ambiance andalouse pour
agrandir, rénover et modifier l'aspect des
salles des machines à sous,
progressivement ouvertes depuis mardi,
au fur et à mesure de l'achèvement du
chantier et du déménagement des
bandits manchots. Tout doit être achevé
demain, quand débuteront les animations
et les festivités inaugurales destinées à
célébrer l'événement.
Avec cette ouverture de nouveaux
espaces -et avant celle du cabaret
baptisé le Jokoa club prévue pour les
premiers jours de juin-le casino Barrière,
qui investit dans l'opération plus de 3
millions d'euros, affiche sa volonté de
développer ses activités à Biarritz. Et
notamment en obtenant enfin de la
commission supérieure des jeux et du
ministre de l'intérieur qu'ils octroient les
70 machines à sous supplémentaires
auxquelles il a droit, en vertu de la
convention signée avec la ville. Une
demande en ce sens -qui ferait passer de
180 à 250 le nombre des machines à
sous exploitées à Biarritz- a été faite à
plusieurs reprises. Et refusée autant de fois, pour des raisons diverses. Le dernier
refus était motivé par l'absence des espaces nécessaires pour recevoir ces appareils
dans de bonnes conditions de sécurité pour les joueurs, en période de grande
affluence notamment. D'où la décision stratégique du casinotier de créer ces nouvelles
salles avant d'effectuer une énième demande.
Un million de visiteurs. Une demande qui est aujourd'hui effective, depuis le dernier
conseil municipal. Les élus ont en effet voté le principe, et la procédure -qui passe par
une enquête publique- est désormais enclenchée. « Nous espérons une réponse
prochaine. Peut-être même avant l'été » avance avec optimisme Richard Barberis,
directeur général du casino Barrière. « Nous avons noté avec plaisir que Nicolas
Sarkozy, qui a attribué des machines supplémentaires au casino d'Enghein par
exemple, semble moins arc-bouté sur les principes que ses prédécesseurs ».
Avec ces nouvelles installations, le casino remplit aujourd'hui les conditions préalables
fixées par la commission supérieure des jeux qui donne son avis au ministre de
l'intérieur avant la prise de décision. Les espaces machines à sous ont été agrandis
de 330 mètres carrés. Toutes les machines à sous dites à rouleaux (137) sont
installées dans l'ancienne salle rénovée, et les machines de video poker (47)
rassemblées à l'étage en dessous, dans les anciens locaux de la discothèque. « Nous
sommes le seul casino en France à offrir ce confort aux joueurs de vidéo poker qui
aiment la tranquillité » souligne Jean-Claude Manier, responsable de la
communication. « Avec l'ouverture d'une nouvelle brasserie -le Quiniela Café- dans la
grande salle des machines à sous, le casino offrira désormais, lorsque le cabaret aura
ouvert ses portes, quatre espaces de restauration, dont certains ouverts jusqu'à 4
heures du matin ».
Pour réussir la performance de mener un chantier de construction et un
déménagement sans un seul jour de fermeture, les entreprises et le personnel du
casino n'ont pas chômé. L'essentiel des opérations s'est en effet déroulé de nuit.
Pour un résultat de nature à séduire le million de visiteurs qui chaque année passe par
le casino, et laisse presque 10 millions d'euros dans les machines à sous. Et de
belles recettes fiscales dans les caisses de la ville.
(source : sudouest.com)