La loi sur l'interdiction de fumer dans les lieux publics - qui entrera en application le 1er janvier prochain dans les restaurants et les casinos - s'accompagne de trouvailles en tout genre pour « ménager » les fumeurs. Parmi elles, une innovation « made in Sweden » qui vise à éviter de nourrir l'impression de mise au ban des amateurs de « blondes incandescentes »... Cette solution pour le casino Barrière a un nom : le smoke free systems. Une sorte de cabine téléphonique mais pour fumeurs. jeux La direction de l'établissement va mettre à disposition de ses clients et de ses employés un tout nouveau système qui permettra de fumer sans gêner les autres
Un enjeu de taille pour un établissement comme le casino Barrière de Menton.
La concurrence déloyale de Monaco
Car après avoir déjà vécu, non sans une certaine amertume, l'entrée en vigueur du contrôle des identités (nDLR : ce qui n'est pas le cas à Monaco ou en Italie par exemple), l'interdiction de fumer risque encore de provoquer des coupes claires sur le chiffre d'affaire. « Les contrôles d'identité nous ont coûté une baisse de 8 %. Certains de nos clients préférant l'anonymat monégasque...», maugrée Marc Guglielmetti, le directeur du casino. « Heureusement l'effet avait été anticipé et budgétisé. Mais là encore, l'interdiction de fumer disparaît dès que l'on joue en Principauté. Ce n'est pas juste mais c'est comme ça, donc à nous de faire avec ».
Outre la « boîte à fumée », les clients du casino pourront désormais en griller une petite entre deux mises sur une terrasse spécialement aménagée pour eux. « nous avons créé une porte d'accès sur la terrasse où a été prévu un espace surveillé et chauffé pour l'hiver. Ce sera l'une des plus belles de France pour fumer sans gêner avec, en prime, vue sur la mer », précise non sans ironie le directeur du casino. « Sinon, nous avons également créé une salle entièrement non-fumeur pour commencer à sensibiliser nos clients ».
Enfin, dernière initiative du groupe Barrière, la distribution gratuite de sucettes. Même les entraîneurs de foot s'y sont mis, pourquoi pas les joueurs ?
(source : me
nto
n.maville.com/Guillaume Bertoli
no (
nice Mati
n))