Jeudi 25 octobre 2007 : Casino de Toulouse : un retard qui coûte cher
La ville demande des indemnités au groupe Barrière.
Le retard de l’ouverture du casino-théâtre Barrière, à Toulouse, s’est caractérisé, pour la mairie, par un manque à gagner estimé à 5 000 euros par jour. Mardi, le conseil municipal a entériné une délibération à ce sujet.
La ville a mis en place des “pénalités de retard” courant “jusqu’à l’ouverture de toutes les salles du casino”, explique Jean-Paul Escudié, adjoint au maire chargé des affaires juridiques. “Tant que le théâtre du casino n’est pas ouvert, la mairie demandera à être indemnisée.” Or, le théâtre n’ouvrira ses portes à la commission de sécurité que lundi, pour que sa conformité soit validée et son exploitation, autorisée.
“Nous n’avons pas la même lecture du contrat que la mairie sur ce point. Il faudra que l’on en discute ensemble”, a déclaré hier David Parré, le directeur général du casino, qui souhaite arrêter les pénalités de retard dues à la mairie du 24 août au 13 octobre.
Le 24 août, le casino-théâtre Barrière devait en effet ouvrir ses portes sur l’île du Ramier; et le 13 octobre, soit avec presque deux mois de retard, une préouverture avait été organisée à la hâte, au lendemain de l’autorisation de la commission de sécurité sur une partie de l’établissement. Le niveau des redevances (liées à l’occupation du domaine public et aux jeux) que le groupe s’engage à verser à la ville “est le plus fort de France”, a précisé le maire, Jean-Luc Moudenc.