Il ne peut pas encore exploiter de machines à sous
En attendant l’ouverture de l’hôtel-casino du groupe Barrière prévue pour le printemps 2009, un établissement provisoire va ouvrir ses portes le 1er novembre à l’Atrium d’Euralille, sur le parvis de Rotterdam. Après huit mois de préparation et un investissement de 10 millions d’euros, tout semble prêt à accueillir les joueurs hormis… l’autorisation d’exploitation des machines à sous.
150 machines et 80 salariés
“C’est une question de jours, indique Jérôme Colin, chef du projet. D’ici à février, le casino devrait accueillir quelques 150 machines et réunir 80 salariés, dont 30 croupiers.”
En attendant, neuf tables de jeu (quatre roulettes anglaises, quatre black-jacks et un stud poker) sont déjà installées sur les 900 m2 du lieu au design épuré. Un bar-restaurant et une petite scène de spectacle sont également présents. “Nous voulons devenir un véritable centre de loisirs. Nous serons ouverts sept jours sur sept, toute l’année, et jusqu’à 4 heure du matin”, ajoute Jérôme Colin.
Mais pour éviter les abus, le groupe Barrière s’est attaché les services d’une psychologue qui sera régulièrement présente en salle. Une première en France : “Le personnel en salle me signalera les clients à la dérive. Ils pourront également venir me rencontrer pour nouer un contrat moral afin d’espacer leurs visites”, précise Stéphanie Liénard, psychologue. Le groupe Barrière table sur un produit des jeux annuel estimé à 20 millions d’euros
(source : metrofrance.fr/mathieu.pagura)