Trois mille visiteurs pour l'ouverture samedi. Trois mille encore le lendemain. Ce sont les chiffres de fréquentation donnés par le groupe Lucien-Barrière à l'issue du premier week-end de fonctionnement de son tout nouveau casino théâtre du Ramier. Un chiffre à mettre en parrallèle avec les 200 clients quotidiens enregistrés par le casino provisoire de la Cépière.
«Un bon démarrage» commente David Parré, le directeur de l'établissement, qui «salue l'engagement du personnel» et reconnaît: «C'est vrai, nous sommes encore en phase d'amélioration pour le confort du client, en phase de réglage des éclairages de lumière ou de sono, par exemple. Les abords sont à fignoler, l'entrée, l'atrium, où se trouvent les escalators, doit aussi être améliorée».
venus de loin pour découvrir
«Les gens sont venus parfois de loin, d'Albi, de Montauban, d'ailleurs, on s'y attendait, pour découvrir le casino, dont l'ouverture était attendue avec impatience», poursuit le directeur.
Beaucoup d'attente et de curiosité, des critiques parfois. Comme cette pimpante quadra, surprise par la vitesse de l'ascenseur : «J'ai failli tourner de l'œil», et par la modernité des machines à sous. «C'est une nouvelle génération utilisée pour la première fois en France et même en Europe, explique David Parré, cela nécessite un peu de pédagogie de la part de nos employés. Nous avons dédié des hôtesses à la formation de la clientèle». On peut aussi jouer directement en insérant des billets de banque dans les machines : «Les gens ne le savent pas forcément et cela génère des files d'attente au change» reconnaît le directeur.
Une forte demande de desserte par transport en commun émane aussi, notamment, des personnes âgées, friandes de jeu. Le casino est pour l'instant accessible avec la ligne 38 (au pont de la Poudrerie à Empalot) et par le métro. L'idée d'une navette fluviale est à l'étude pour relier le centre au futur cancéropôle, avec desserte de Ramier (casino et Parc des Expos). Mais ce n'est pour l'instant qu'un projet.
Ouvert dès 10 h le mati, jusqu'à 5 h.
(source : ladepeche.fr/Philippe Emery)