Le groupe Barrière a présenté hier le casino provisoire de l'atrium d'Euralille, qui précédera en novembre le projet lillois définitif. Neuf tables de jeux, 150 machines... le casinotier a misé gros.
Marquer Lille de son empreinte. C'était l'objectif du groupe Barrière. Il s'en donne les moyens. Le casinotier a investi pas moins de 10 ME pour construire son casino provisoire de l'Atrium, au coeur d'Euralille. Ce passage obligé vers l'agrément du ministère de l'Intérieur s'est mué en démonstration du savoir-faire Barrière.
La structure de l'Atrium, qui ouvrira en novembre, n'aura de provisoire que le nom. Sur les 1 800 m² de surface, un millier sera dédié aux jeux : neuf tables (un stud-poker, quatre roulettes anglaises et quatre black jack) et, si la commission des jeux l'autorise en septembre, 150 machines à sous et des tournois de Texas hold'em poker. Le casino de l'Atrium proposera en outre des spectacles les vendredis et samedis. Des auditions seront à ce titre lancées en septembre pour offrir une scène aux jeunes artistes régionaux. Le produit brut des jeux en année pleine pourrait atteindre, selon le casinotier, 20 ME (soit plus que le 3e casino régional, Le Palais au Touquet). De quoi attendre l'inauguration du casino définitif, prévu en 2009 à quelques pas d'Euralille.
Barrière a nommé Patricia Legros, 40 ans, à la tête du casino de Lille qui, si les 150 machines sont autorisées, emploiera une centaine de salariés, dont dix-huit croupiers déjà recrutés.
Patricia Legros, venue du monde de la comptabilité et des ressources humaines, a intégré le groupe Barrière il y a dix ans. Après Ouistreham et Trouville, elle a assuré la direction des casinos de La Baule (équivalent au futur casino de l'atrium) et de Bordeaux, 9e casino de France.
(source : lavoixeco.com/JULIEN LÉCUYER)