30 % de recettes supplémentaires pour la Région bruxelloise par rapport à l'an passé selon les dernières projections
BRUXELLES Le casino de Bruxelles attire de plus en plus de visiteurs dans sa salle provisoire de la rue Duquesnoy. Les objectifs originels ne sont certes pas encore atteints mais ça progresse lentement et sûrement.
Meilleure preuve, les taxes encaissées par le ministère des Finances de la Région bruxelloise. En 2006, le Grand Casino Brussels a rapporté 10,3 millions d'euros à la Région en taxes sur les jeux et les paris sur un chiffre d'affaires de 25,74 millions d'euros pour le casino. Soit une moyenne d'un peu plus de deux millions d'euros par mois.
Les cinq premiers mois de cette année augurent de meilleures recettes encore, pour le casino et la Région bruxelloise. "Après cinq mois, nous atteignons déjà une recette fiscale de 5,23 millions d'euros", explique-t-on au cabinet du ministre du Budget Guy Vanhengel (VLD). "Si nous projetons cette somme sur une base annuelle, la recette se montera à un peu plus de 12,5 millions d'euros, soit une augmentation de 22 % par rapport à l'année 2006."
Ceci sans prendre en compte les paliers fiscaux fixés entre les deux parties à la signature de l'accord. Le ministère des Finances a en effet fixé des tarifs progressifs. Le taux d'impositions passe de 33 à 44 % à partir d'un certain montant gagné par le casino. Le savant calcul effectué par le ministère permet d'atteindre une somme prévisionnelle de plus de 33 millions d'euros de recette pour la taxe sur les jeux et paris du casino de Bruxelles, "soit quasiment 30 % de plus que l'an dernier".
La bonne santé du casino de Bruxelles se confirme logiquement dans la fréquentation de la salle de La Madeleine. Avec 20 % de visiteurs de plus, en moyenne, que l'an passé, le casino voit passer entre 800 et 1.000 personnes par jour. Même si cela reste en deçà des objectifs premiers (1.300 visites quotidiennes), le casino affiche une belle santé. Cette dernière étant liée à la disparition de la taxe régionale annoncée pour 2009, nous ne pouvons que lui souhaiter bon vent.
(source : dhnet.be/M. L.)