Les derniers obstacles à la construction du palais des jeux casino étant écartés, le chantier a été lancé officiellement mercredi dernier.
En face du palais Beau Bourg, le premier témoin de la future route d’accès au non moins futur casino de Blotzheim, a été foulé par l’aréopage des officiels venus assister au lancement du chantier, jeudi après-midi. Ce témoin, un tronçon de route macadamisé, large de 8 mètres et bordé de trottoirs, a donc courageusement supporté le piétinement par les souliers des élus du village, le premier magistrat Jean-Paul Meyer en tête, des représentants du groupe lucien Barrière, exploitant du casino, de Jean Ueberschlag, député-maire de Saint-Louis, du commandant Jean-Paul Schlupt, chef des gendarmes de Saint-Louis/Hagenthal, de l’architecte Louis Soors… Les bulldozers dans le dos, tout ce beau monde avait devant lui le tracé encore virtuel de cette route qui, une fois terminée et flanqué de réverbères, débouchera sur le fronton vitré du casino. A un petit kilomètre à vol d’oiseau du palais Beau Bourg. Par ailleurs, la terre prélevée sur le parcours de cette voie d’accès, servira à la construction d’un troisième bassin d’orage.
Monsieur le maire n’a pas manqué d’exprimer sa très grande satisfaction d’avoir obtenu gain de cause contre celles et ceux qui « prétendaient qu’on n’y arriverait pas, qu’on avait perdu trop de temps pour rien, qui s’opposaient systématiquement au projet et nous empêchaient d’avancer… » Dernière décision en date et qui a pu débloquer le chantier : « La Cour de Cassation a rejeté dans un arrêté du 3 juillet dernier, le recours de quelques expropriés qui dénonçaient la légalité de notre ordonnance d’expropriation. »
Tout comme le premier magistrat, Jérôme Colin a tenu rappeler que le feu vert donné par le ministère de l’Intérieur, fin 2006, d’exploiter cent machines à sous et dix tables de jeux dès l’ouverture du casino, présente une première en France. Le directeur du casino de Blotzheim a également passé en revue l’aménagement intérieur du bâtiment et de ses environs paysagers. « Il aura une surface de 3 500 m2, dont 1 800 accessibles au public, avec un piano bar, un restaurant gastronomique avec terrasse, un point de restauration plus décontracte, une salle de gala, des espaces d’expositions et d’animations… » Au total, le groupe lucien Barrière injecte plus de 15 millions d’euros dans ce projet qui devrait rapportera la commune quelque 800 000 euros par an, sans compter la taxe professionnelle. Si l’ouverture du casino est programmée
pour l’été 2008, l’entreprise commencera à recruter une centaine de personnes dès le printemps prochain.
(source : alsapresse.com/Detlev Juppé)