7.7.7 : le jackpot va-t-il tomber pour l’inauguration du nouveau casino de Saint-Quay-Portrieux, ce samedi 07/07/07 ? De toute façon, les clients seront gagnants : l’établissement quinocéen est celui qui propose désormais le plus de jeux en Bretagne.
En reprenant le casino, en 2004, Alain Aupiais, président de la Financière Ficaudière, qui gère les casinos de Quiberon, Saint-Gilles-Croix-de-Vie et Fréhel, avait clairement annoncé la couleur : pas question de laisser les choses en l’état.
120 machines à sous
Trois ans plus tard, le casino de Saint-Quay a totalement changé de catégorie. La facture est coquette : 4 à 5 millions d’euros. Mais, aujourd’hui, l’établissement a une toute autre allure et un tout autre statut : la façade royale en pierres de taille se décline en deux ailes, que sépare un vaste hall vitré, plongeant sur la mer. Le rachat de l’ancien « Saint-Quay Bar » a permis d’agrandir l’établissement, qui passe de 650 à 900 m². Résultat : la partie gauche, réservée aux jeux, accueille désormais 120 machines à sous (contre 80 jusqu’alors) mais aussi des tables de stud poker, de black jack et de roulette ; tandis que la partie droite, elle, est dévolue à un restaurant de 130 places avec salle à l’étage, une terrasse surplombant, par ailleurs, la plage. Petit exploit : durant les six mois de travaux, l’établissement n’a jamais fermé. Quoi qu’il en soit, le casino costarmoricain offre désormais la palette de jeux la plus étendue en Bretagne.
La fête samedi
Le premier gagnant n’est autre que l’emploi ; les effectifs moyens progressent de 45 à 60-65 personnes, soit plus de 220 salariés pour les quatre casinos « indépendants » détenus par la holding dans le Grand-Ouest. Ce nouvel outil devrait permettre d’augmenter sensiblement la fréquentation et le volume des enjeux. L’objectif fixé est une progression du produit brut de 15 %, la première année. Et ce, partant d’un chiffre d’affaires qui s’est monté à près de 11 millions d’euros pour le dernier exercice, en l’occurrence le plus fort chiffre d’affaires des casinos costarmoricains (*). Une véritable manne pour le contribuable. L’an passé, l’État a en effet prélevé 6,4 millions d’euros. Quant à la commune, elle a perçu 1,4 millions d’euros. Mais, foin des chiffres, l’heure est à la fête, avec champagne et tutti quanti, demain à partir de 20 h. Et puis, qui sait, la chance sera peut-être au rendez-vous en cette année des jeux. De fait, la première loi qui a régi les casinos date du 15 juin 1907. Et, un siècle, ça se fête dignement.
* Fréhel, Pléneuf-Val-André et Perros-Guirec.
(source : letelegramme.com/Hervé Queillé)