NANCY. _ Les 193 casinos français ont enregistré lors de la saison 2005-2006 un nouveau record de leur produit brut des jeux, avec plus de 2,705 milliards d'euros (+2,16 %).
Si la hausse enregistrée au cours de cette saison est supérieure à celle (1,33 %) de l'exercice précédent, le bilan annuel des casinos en France paraît en demi-teinte pour un secteur qui a connu sans discontinuer une croissance annuelle supérieure à 10 % entre 1991 et 2001.
De 2002 à 2005, cette croissance n'a cessé de ralentir d'une année sur l'autre et la légère reprise constatée lors de la dernière saison intervient sur fond de conflit social.
L'annonce d'un prochain arrêté du ministre de l'Intérieur (autorité de tutelle du secteur) visant à la généralisation de l'électronique dans les établissements de jeux inquiète les syndicats qui craignent un « plan social déguisé ».
Le bilan annuel en « demi-teinte » affecte en particulier le casino d'Amnéville, vaisseau amiral de la flotte des établissements de jeux du grand Est. Classé au quatrième rang national en 2005, Amnéville rétrograde à la sixième place avec un produit brut des jeux de 51,444 millions d'euros (en baisse de 7,48 % d'une année sur l'autre). A noter que la part des machines à sous dans le produit brut du casino mosellan atteint 97, O8 %. Le record de France en la matière !
Malgré sa légère « rétrogradation » au plan national, Amnéville reste cependant en excellente compagnie juste derrière Enghien, le numéro un des casinos avec 147,836 millions d'euros de produit brut, Charbonnières-la-Tour-de-Salvagny dans le Rhône (70,351 millions), Aix-en-Provence (67,964 millions) et deauville (53,457 millions). Sixième, Amnéville peut toutefois s'enorgueillir de figurer juste devant des établissements aussi prestigieux que Nice-Ruhl (48,492 millions), Cannes-Croisette (47,557 millions), Bordeaux (44,791 millions) ou Cassis (43,767 millions).
(source : estrepublicain.fr)