Nouveaux débrayages prévus pour le Nouvel An au casino de Pornichet. Objet de la discorde : la revalorisation des salaires.
Rien ne va plus dans les casinos. Le jeu de mot est un peu facile, cependant il résume bien la situation actuelle dans les établissements de jeu en France. Des négociations sur les salaires, sur l'obtention du 13e mois et sur la polyvalence des postes ont lieu actuellement au niveau national et local. A Pornichet, jeudi 22 décembre, les représentants du personnel et la direction s'étaient quittés sur un constat de désaccord.
« Nous avions convenu de nous retrouver le lendemain pour un débrayage d'une heure, sans gêner la clientèle, précise Franck Chauvin, responsable syndical CGT. Nous avons trouvé porte close avec juste une affichette prévenant la clientèle de la fermeture du casino jusqu'au 2 janvier. » La direction revenait ensuite sur sa décision. Elle prévenait son personnel par téléphone et décidait de rouvrir l'établissement dès le dimanche 24.
Une nouvelle négociation avait lieu, hier après-midi, avec un débrayage dans la soirée, entre 21 h et 23 h. « Ça n'avance pas. La direction n'a que faire de son personnel et de sa clientèle, explique le responsable syndical. Leur proposition de revalorisation de 2 % des salaires est misérable et en dépit du bon sens. Le ras-le-bol du personnel est général. On attend un geste de la direction, mon portable reste allumé 24 h/24 h. »
« Nous ne sommes pas arrivés à un accord, regrette Sophie Chicaud, la directrice du casino. Nous proposons 2 % d'augmentation contre les 5 % réclamés par les syndicats. Les nouvelles lois imposées sur la réglementation sont mal vécues par le personnel. C'est la première fois que l'établissement est en grève. Par mesure de précaution, j'ai décidé d'annuler le repas de fin d'année du restaurant. »
Pour l'heure, de nouveaux débrayages sont prévus le 31 décembre et le 1er janvier 2007.
(source : ouest-france.fr/Michel Godin)